Élection présidentielle colombienne de 2010
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Élection présidentielle colombienne de 2010 | ||||||||||||||
et | ||||||||||||||
Président de Colombie et vice-président de Colombie | ||||||||||||||
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Élu | ||||||||||||||
Juan Manuel Santos | ||||||||||||||
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L'élection présidentielle colombienne de 2010 s'est tenue les 30 mai et 20 juin. Elle a été remportée par Juan Manuel Santos (Parti social d'unité nationale).
Contexte
[modifier | modifier le code]Une loi permettant à Álvaro Uribe, dont la popularité dépasse les 70 %, de briguer un troisième mandat est rejetée par la Cour constitutionnelle le [1]. Le président sortant « accepte » et « respecte » cette décision et apporte, quelques semaines plus tard, son soutien à Juan Manuel Santos, son ancien ministre de la Défense.
Candidats
[modifier | modifier le code]-
Gustavo Petro,
Pôle démocratique alternatif. -
Jairo Calderón.
-
Róbinson Alexander Devia.
-
Jaime Araújo Rentería.
Campagne
[modifier | modifier le code]Juan Manuel Santos apparaît comme le candidat qui poursuivra les politiques initiées par Álvaro Uribe — notamment en matière de lutte contre les guérillas et contre la criminalité liée à la drogue —, tandis qu'Antanas Mockus prône « la continuité autrement » en mettant en avant son bilan de maire de Bogota. Ses adversaires affirment toutefois qu'il lui manque l'expérience nécessaire pour diriger le pays[2].
Le quotidien El País relève qu'« il n’y a aucune différence majeure entre les programmes de Mockus et de Santos. Tous deux défendent le libéralisme économique et promettent de poursuivre la politique de sécurité du président sortant »[3].
Résultats définitifs
[modifier | modifier le code]Premier tour
[modifier | modifier le code]Candidats à la présidence | Candidats à la vice-présidence | Voix | % |
---|---|---|---|
Juan Manuel Santos | Angelino Garzón | 6 802 043 | 46,68 % |
Antanas Mockus | Sergio Fajardo | 3 134 222 | 21,51 % |
Germán Vargas Lleras | Elsa Noguera | 1 473 627 | 10,11 % |
Gustavo Petro | Clara López | 1 331 267 | 9,14 % |
Noemí Sanín | Luis Ernesto Mejía | 893 819 | 6,13 % |
Rafael Pardo | Aníbal Gaviria Correa | 638 302 | 4,38 % |
Róbinson Alexander Devia | Olga Lucía Taborda | 31 338 | 0,22 % |
Jairo Calderón | Jobanny Burbano Cardona | 29 151 | 0,20 % |
Jaime Araújo Rentería | Ana María Cabal | 14 847 | 0,10 % |
Votes blancs | 223 977 | 1,54 % |
Les résultats du premier tour, pour lequel le taux d'abstention s'élève à 50,76 %, contrastent avec les prévisions des enquêtes d'opinion qui, à quelques jours du scrutin, prévoyaient un coude-à-coude entre Santos et Mockus en les plaçant tous les deux au-dessus de 30 %[4].
Second tour
[modifier | modifier le code]Candidats à la présidence | Candidats à la vice-présidence | Voix | % |
---|---|---|---|
Juan Manuel Santos | Angelino Garzón | 9 028 943 | 69,13 % |
Antanas Mockus | Sergio Fajardo | 3 587 975 | 27,47 % |
Votes blancs | 444 274 | 3,40 % |
Suites
[modifier | modifier le code]En 2017,l e président de la branche colombienne d'Odebrecht, Eleuberto Martorell, indique avoir injecté des fonds dans la campagne présidentielle de Juan Manuel Santos[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Pas de troisième mandat pour Alvaro Uribe », Le Nouvel Observateur, 27 février 2010.
- (en) « Colombia set to vote for new president », BBC, 30 mai 2010.
- Laurence Mazure, « Continuité à la tête de l’Etat », sur Le Monde diplomatique,
- (es) Continúa empate técnico entre Mockus y Santos en primera vuelta, Semana,
- (es) teleSUR - eo - ACH, « Odebrecht entregó 1 millón de dólares a campaña de Santos », sur telesurtv.net, (consulté le ).