Église Saint-Georges de Montchaton

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Église Saint-Georges de Montchaton
L'église Saint-Georges.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Vincent-de-Paul-de-Montmartin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Usage
Église paroissiale catholique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

L'église Saint-Georges de Montchaton est une édifice catholique qui se dresse sur le territoire de l'ancienne commune française de Montchaton, dans le département de la Manche, en région Normandie.

L'église est inscrite aux monuments historiques.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Georges est située sur une hauteur d'où l'on peut apercevoir treize clochers, au-dessus de la baie de Sienne, à Montchaton, commune déléguée de la commune nouvelle d'Orval sur Sienne, dans le département français de la Manche.

Historique[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Georges, des XIe et XVe siècles a dû subir de nombreux travaux. Entre 1869 et 1872, on entreprit la réfection partielle des toitures de la nef et du chœur ; entre 1889 et 1892, ce fut le tour de la reconstruction côtière sud de la nef qui menaçait de s'effondrer ; en 1894 et 1895, on restaura la sacristie après son incendie ; en 1898, la cloche fut refondue à Villedieu-les-Poêles, marché passé avec Viel-Tétrel ; en 1951, on reconstruisit la voûte et la toiture de la nef, détruite en . En 1992, on bénit une nouvelle cloche, puis en 1998, les nouveaux vitraux. Tous les vitraux de l'après-guerre furent remplacés progressivement depuis les années 1980, dégradés en partie par les intempéries et la corrosion.

En 1977, sont remis au jour deux sarcophages qui, d'après certains écrits, auraient déjà été découverts en 1872. Ces sarcophages en calcaire coquillier, de forme trapézoïdale, étaient situés au nord de l'église, parallèlement l'un à l'autre. À part des ossements en surnombre, on a surtout trouvé dans l'un des sarcophages une fibule ansée symétrique en bronze, datant vraisemblablement de la fin du VIIe siècle. Ce qui rend plausible l'hypothèse d'un village mérovingien sur le mont où se situe actuellement l'église. Malheureusement, l'un des sarcophages, resté dehors à l'air libre, s'est littéralement désagrégé.

Description[modifier | modifier le code]

L'église, qui se dresse comme une vigie sur une haute colline ronde[note 1], possède une nef unique, précédée à l'ouest d'un porche, suivi d'un clocher-tour, à plate-forme défensive, fortifié au XVIe siècle[2], et d'un chœur à chevet plat.

Protection aux monuments historiques[modifier | modifier le code]

L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [3].

Mobilier[modifier | modifier le code]

Deux éléments de l'église sont classés au titre objet aux monuments historiques en 1923 : les fonts baptismaux[4] du 2e quart du XIIIe siècle[5] et un haut-relief[6] de saint Georges terrassant le dragon du début du XVe siècle[5].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La colline aurait servi de camps aux armées romaines[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 168.
  2. Beck 1981, p. 137 et 168.
  3. « Église », notice no PA00110458, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Fonts baptismaux », notice no PM50000680.
  5. a et b Beck 1981, p. 151.
  6. « Haut-relief : Saint Georges terrassant le dragon », notice no PM50000681.