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Wolseley 15/50

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Wolseley 15/50
Wolseley 15/50

Marque Wolseley
Années de production 1956-1958
Production
12 352[1] exemplaire(s)
Classe Routière
Usine(s) d’assemblage Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Moteur et transmission
Moteur(s) Moteur BMC Série-B
Cylindrée 1 489 cm3
Boîte de vitesses Manuelle à 4 Rapports
Masse et performances
Vitesse maximale 125 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 26,7 s
Consommation mixte 9,8 L/100 km
Châssis - Carrosserie
Châssis Monocoque
Dimensions
Longueur 4 394 mm
Largeur 1 562 mm
Hauteur 1 524 mm
Empattement 2 591 mm
Chronologie des modèles

La Wolseley 15/50 représenta une évolution substantielle du préexistant Wolseley 4/44. La modification principale concernait son moteur ; tandis que le 4/44 utilisait initialement un moteur Morris XPA antérieur à la BMC, il devint, après l'arrêt de la production de la MG TF, le dernier véhicule à l'employer. Pour rationaliser la production, le 15/50 fut introduit avec l'installation du moteur BMC Série-B. Bien que de nombreux aspects du design aient été partagés avec la MG Magnette, certains panneaux spécifiques de la MG Magnette ZA/ZB, comme ceux du coffre et des ailes arrière, se révélaient non interchangeables avec ceux du Wolseley 15/50, une distinction notée dans Practical Classics.

Vue arrière

Contrairement à la MG, le moteur 15/50 ne disposait que d'un unique carburateur S.U., ce qui induisait une puissance légèrement inférieure à 41 kW à 4400 tr/min. À la différence du 4/44, le modèle 15/50 était équipé d'une transmission au sol. À partir de 1956, une option de transmission « Manumatic » à deux pédales (fonctionnant avec un embrayage centrifuge) fut introduite. Cette configuration était commandée par un micro-interrupteur dissimulé dans le levier de vitesses, activant un servo à vide. L'absence de synchronisation sur le rapport inférieur pouvait rendre délicat le passage au rapport le plus bas, nécessitant habituellement un double débrayage[2].

La structure de la voiture était monocoque, caractérisée par une suspension avant indépendante à ressorts hélicoïdaux, tandis que l'essieu arrière était rigide, équipé de ressorts à lames semi-elliptiques. La direction, quant à elle, était assurée par un mécanisme à crémaillère et pignon, tandis que le système de freinage, des tambours Lockheed de 228,6 mm, était présent à tous les points cardinaux de l'automobile[2].

En accord avec la position haut de gamme de la marque Wolseley, l'automobile était pourvue d'équipements luxueux incluant un tableau de bord ainsi que des garnitures de porte en noyer poli, des sièges revêtus de cuir, et une calandre traditionnelle Wolseley ornée d'un insigne lumineux. Les sièges avant, disposés en configuration individuelle rapprochée, permettaient à la voiture d'être utilisée potentiellement comme une automobile à six places, bien que cette configuration fût rarement adoptée, la norme étant celle d'une voiture à quatre places. Le levier de frein à main était situé sous le tableau de bord. Un système de chauffage était intégré de série.

Performance[modifier | modifier le code]

Un exemplaire doté d'une transmission Manumatic, évalué par le magazine britannique The Motor en 1957, atteignait une vitesse maximale de 125 kilomètres par heure et parvenait à accélérer de 0 à 97 kilomètres par heure en 26,7 secondes. Une consommation de carburant établie à 9,8 litres pour parcourir 100 kilomètres fut enregistrée. Le véhicule de test était commercialisé au prix de 1 011 livres sterling, toutes taxes comprises, représentant un supplément de 338 livres sterling par rapport au modèle standard[2].

En l'année 1958, il fut supplanté par la Wolseley 15/60 au design signé Farina.

Les références[modifier | modifier le code]

  1. Graham Robson, A-Z British Cars 1945-1980, Devon, UK, Herridge & Sons, (ISBN 0-9541063-9-3, lire en ligne Inscription nécessaire)
  2. a b et c « The Wolseley Fifteen-fifty », The Motor,‎ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Motor1957 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.