Viaduc de Costet

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Viaduc de Costet
Une partie du viaduc en 2010.
Une partie du viaduc en 2010.
Géographie
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Commune Langeac (ouest) et Mazeyrat-d'Allier (est)
Coordonnées géographiques 45° 06′ 49″ N, 3° 29′ 36″ E
Fonction
Franchit L'Allier et la route nationale 585
Fonction ferroviaire
Itinéraire ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac
Caractéristiques techniques
Type Pont en arc
Longueur 285 m
Portée principale 12 m
Hauteur 24 m
Matériau(x) Pierres et maçonnerie
Construction
Construction 1865-1866
Mise en service
Maître d'ouvrage PLM
Gestion
Propriétaire SNCF
Historique
Protection non

Carte

Le viaduc de Costet est un viaduc ferroviaire, long de 285 m, qui permet le franchissement de l'Allier par la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Il est situé sur les territoires des communes de Mazeyrat-d'Allier et de Langeac dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Mis en service en 1866 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), c'est un ouvrage d'art toujours utilisé par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le viaduc de Costet est établi au point kilométrique (PK) 518,864 de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, entre les gares de Saint-Georges-d'Aurac et de Langeac. Il permet le franchissement de l'Allier[1] et le passage au-dessus de la départementale 585.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le viaduc au début des années 1900, avec au premier plan la culée du pont suspendu de Costet détruit par la crue de 1866.

Les travaux de la section de Brioude à Langeac, de la ligne de Brioude à Alais concédée définitivement à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) en 1862, sont adjugés en 1863. Le tracé de l'administration qui situe alors la gare de Langeac sur la rive droite de l'Allier ne comporte donc pas de viaduc pour le franchir. La municipalité de Langeac, qui soutenait ce projet, s'aperçoit que cela situe sa gare loin dans l'est du centre ville et décide donc de refuser ce choix et de demander le déplacement de la gare sur la rive gauche de l'Allier. Sa proposition est finalement acceptée et le chantier du viaduc sur l'Allier est terminé, comme la totalité de la section, en septembre 1866 avant l'importante crue de l'Allier[2], le 24 septembre, qui va provoquer de nombreux dommages aux ouvrages d'art de la ligne, mais aussi détruire les ponts de Langeac et de Costet, sans toutefois provoquer de dégâts sur le viaduc. Après remise en état, la ligne, avec le viaduc, est mise en service et inaugurée sans fioritures le [3],[4].

En 2012, dans le cadre du plan rail Auvergne, Réseau ferré de France (RFF) engage « des travaux de voie au niveau du viaduc de Costet »[5].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le viaduc de Costet est un ouvrage d'art ferroviaire. De type viaduc, c'est un pont en arc et en maçonnerie, conçu pour le passage d'une voie unique. D'une longueur de 285 mètres pour une hauteur de 24 m, il comporte 18 arches de 12 m d'ouverture[6]. La pierre de taille est issue de la carrière de Jahon, située à 3 km de la gare de Langeac[7],[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [790/3] Arvant - Langeac », p. 126.
  2. « Commémoration de la crue de l’Allier de septembre 1866 », sur auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  3. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 3 : 1864-1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-950-9421-3-X, BNF 39191508), « 9.29. Brioude-Langeac : 10 décembre 1866 », p. 91-92.
  4. « Les ponts : Le Viaduc du Chemin de Fer », sur langeac.net (consulté le ).
  5. « Travaux sur l'infrastructure ferroviaire et coupures de lignes » [PDF], sur ardsl.files.wordpress.com, (consulté le ), p. 2.
  6. « Ligne ferroviaire Clermont-Ferrand Nîmes (1840-1870) : ligne des Cévennes » [PDF], sur planete-tp.com, (consulté le ), p. 4/12.
  7. Ministère des Travaux publics, Répertoire des carrières de pierre de taille exploitées en 1889 : recherches statistiques et expériences sur les matériaux de construction, Paris, Librairie polytechnique Baudry et Cie, (lire en ligne), p. 144-145.
  8. Pascal Desmichel et Frédéric Faucon, Patrimoine extraordinaire du chemin de fer en Auvergne et Limousin, Chamalières, Christine Bonneton éditeur, (ISBN 978-2-86253-726-9), p. 77.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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