Valsartan
Valsartan | |
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Valsartan | |
Identification | |
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Nom UICPA | acide (S)-3-méthyl-2-(N-{[2'-(2H-1,2,3,4-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}pentanamido)butanoïque |
No CAS | |
No ECHA | 100.113.097 |
Code ATC | C09 |
DrugBank | DB00177 |
PubChem | 60846 |
ChEBI | 9927 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C24H29N5O3 |
Masse molaire[1] | 435,518 8 ± 0,023 1 g/mol C 66,19 %, H 6,71 %, N 16,08 %, O 11,02 %, |
Données pharmacocinétiques | |
Biodisponibilité | 25 % |
Liaison protéique | 95 % |
Métabolisme | rénal (30 %) biliaire (70 %) |
Demi-vie d’élim. | 6 heures |
Excrétion | |
Considérations thérapeutiques | |
Classe thérapeutique | Antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II |
Voie d’administration | oral |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Valsartan | |
Informations générales | |
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Princeps | En France :
Tareg et Nisis : valsartan seul ; |
Classe | Antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II |
Identification | |
DCI | 7016 |
No CAS | |
No ECHA | 100.113.097 |
Code ATC | C09CA03 |
DrugBank | DB00177 |
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Le valsartan est une molécule utilisée comme médicament par voie orale, antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II).
Mécanisme d'action
Le valsartan inhibe de manière sélective le récepteur AT1 de l'angiotensine II (A1) : il se lie spécifiquement au sous-type AT1 du récepteur (membranes des cellules musculaires lisses de l'aorte de rat) mais est environ 30 000 fois moins actif sur le sous-type AT2 (membranes myométriales humaines)[2].
Indications
- Hypertension artérielle
- Post-infarctus du myocarde récent.
- Insuffisance cardiaque.
Effets indésirables
- Céphalées.
- Douleurs abdominales.
- Vertiges
- Nausées.
- Vomissements.
- Hyperkaliémie.
- Hypotension.
- Atteintes et insuffisances rénales[3].
Protection cardiaque ?
Une première étude semblait montrer une baisse du taux de survenue d'accidents cardio-vasculaires plus large que le simple effet antihypertenseur et a fait l'objet de plusieurs publications. En janvier 2013, la fiabilité des études est mise en cause et l'ensemble des articles a été rétracté[4],[5],[6],[7]. L’Université de médecine de Kyoto a reconnu que les données enregistrées par son équipe de recherche au cours des études cliniques du médicament ont été falsifiées[8],[9].
Notes et références
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) Leoluca Criscione et al., « Pharmacological profile of valsartan: a potent, orally active, nonpeptide antagonist of the angiotensin II AT1-receptor subtype », British Journal of Pharmacology, John Wiley & Sons, vol. 110, no 2, , p. 761–771 (DOI 10.1111/j.1476-5381.1993.tb13877.x, résumé)
- « Synthèses d'avis et fiches bon usage » [PDF], HAS, (consulté le )
- « Journal retracts two papers by Japanese cardiologist under investigation » (consulté le )
- Retraction 1
- Rétraction 2
- « Retraction of: Effects of valsartan on morbidity and mortality in uncontrolled hypertensive patients with high cardiovascular risks: KYOTO HEART Study », (consulté le )
- « University admits clinical study of hypertension drug rigged - AJW by The Asahi Shimbun », (consulté le )
- Pierre Barthélémy, « Scandale autour d'un médicament vedette contre l'hypertension », Blog Le Monde, (consulté le )