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Jean Gaspar
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Naissance
Décès
(à 69 ans)
À hôpital Sainte-Elisabeth à Uccle
Nom de naissance
Jean-Marie Gaspar
Nationalité
Belge Drapeau de la Belgique
Activité
Formation
Maître
Élève
Famille

Jean Gaspar,né a Arlon le ,et décédé le , est un sculpteur animalier belge[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Gaspar naît à Arlon en 1861. Il est le deuxième fils d'Alphonse Gaspar,notaire et de Jeanne-Irma Reuter, la fille du notaire Paul Reuter. Il étudie a l'école moyenne d’Arlon, puis à L'Athénée d'Arlon. Il s'inscrit à la faculté des Sciences Appliqué de l'Université de Liège en 1878, mais abandonne ses études d’ingénieur pour devenir artiste. Il s'inscrit donc à l' Académie des Beaux-Arts de Bruxelles mais se fait expulser en cour d'année.Cependant il reste attiré par par la sculpture.[2].

Au cours de ses visites dans des salons d'exposition,Gaspar sera impressionné par les œuvres de Jef Lambeaux et deviendra son élève, il y sera élève en même temps que Jules Lagae.

En 1889, il décide d'exposer un groupe représentant "l’Enlèvement des Sabines" à l'Exposition universelle de Paris pour lequel un jury international lui décerne une médaille de bronze à la surprise de son maître, Jef Lambeaux. À partir de 1892, l’artiste arlonais multiplie les expositions. Il remporte à Lille une médaille d’argent pour l’œuvre intitulée Baiser ou Adolescence.c'est a cette période que Gaspar se tourne définitivement vers la sculpture animalière après des fréquentes visites au zoo d'Anvers[3]


En 1895, il déménage Uccle avec sa jeune épouse Irma-Athalie Reuter, sa cousine germaine,après leur voyage de noces, car la campagne Bruxelloise n'apporte pas l'inspiration souhaiter.

En 1897, il participe à un concours : le gagnant réalisera un attelage qui surplombera l’arc de triomphe du Cinquantenaire. L’artiste travaille sur ce projet pendant plus d’un an, investissant beaucoup de temps et d’argent, mais ne remporte pas le concours. Déçu et amer, il plie bagages et retourne vivre à Arlon.

En 1899, Le sculpteur s’inspire dans la forêt ardennaise pour réaliser son œuvre la plus connue : Appel de la Forêt.

En 1911 il est décoré Chevalier de l'Ordre de Léopold par Albert Ier mais ne portera jamais cette décoration. Son comportement dépressif et asocial ,dut à ses expositions,vernissages et a la vente de ses œuvres,compromettent sa vie de famille et son épouse et ses enfants déménageront.[4]


Durant la Première Guerre mondiale, Gaspar s’enfonça dans la marginalité.Il exposa cependant un "lion" au salon de "La Belgique". En 1919,il réalisa deux mémoriaux, un coq gaulois martelant un casque germanique[5] et un autel du souvenir célébrant les sacrifices des soldats belges. En 1920, la Jeunesse Arlonaise lui commanda le "Jass", un monument de commémoration qui se trouve encore devant l’hôtel de ville d'Arlon.

Plus tard, Jean Gaspard tomba dans l'alcool et la dépression, et décéda à Uccle lors d'une cure de désintoxication en 1931.

Exposition posthume[modifier | modifier le code]

Une rétrospectives organisée par le Cercle artistique et littéraire de Bruxelles lui fut consacrée du au .

Le musée Gaspar accueille des œuvres de Jean Gaspar ainsi que des œuvres réalisé par son élève Edouard Straus en permanence et a accueilli une rétrospective sur Jean Gaspar et trois artiste apparanté (Jef Lambeaux,Edouard Straus et Augustre Trémont) en 1991

Œuvres[modifier | modifier le code]

1889: "l’enlèvement des Sabines",qui reçu une médaille de bronze a l'Exposition universelle de Paris.

1889: "L'appel de la foret", qui fut coulé en bronze en 1927 a l'occasion de la Joyeuse Entrée de Léopold III et Astrid de Suède. Cette oeuvre est toujours à Arlon et a récemment été offerte au musée Gaspar[6].

1892: "Le baiser" ou "Adolescence",qui reçu une médaille d'argent a Lille.

1911: "Le coq de Jemappes" ,qui fut sculpté pour commémorer la bataille de Jemappes en 1792. Cette sculptures, fut malheureusement détruites par les Allemands. Un nouveau "Coq de Jemappes" fut réalisé par Charles Samuel,ce que Gaspar vivra comme une trahison.

1920: "Le Jass", qui fut commissionné par la Jeunesse Arlonaise pour commémorer les soldats mort durant la guerre

liste non-exhaustive

Référence[modifier | modifier le code]

  1. Valérie Peuckert, « Jean-Marie Gaspard (1861-1931) », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ , p. 12-20
  2. Valérie Peuckert, « Jean-Marie Gaspard (1861-1931) », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ , p. 12-13
  3. Valérie Peuckert, « Jean-Marie Gaspard (1861-1931) », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ , p. 12-20
  4. Valérie Peuckert, « Jean-Marie Gaspard (1861-1931) », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ , p. 12-20
  5. http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/lieux-de-memoire/le-monument-aux-morts-francais-de-14-18-darlon#.VZ_U4_n5fcs
  6. http://www.lavenir.net/cnt/dmf20110826_00036440