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Utilisateur:Upriste/Brouillon

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L'euro-lucidité[modifier | modifier le code]

L'euro-lucidité est est une forme d'opposition radicale à la construction européenne. En effet, elle consiste à remettre en cause fondamentalement l'intégration européenne. Elle se distingue d'autres courants opposés à l'Union européenne en ce qu'elle souhaite se libérer du carcan européen par le Frexit. Sur l’échiquier politique, elle est défendue par L'Union populaire républicaine, Les Patriotes, Generation Frexit, République souveraine, Appel au Peuple, Solidarité et Progrès, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF ) et autres micro-partis souverainistes.

Concept[1][modifier | modifier le code]

Le 26 août 2022 Charles-Henri Gallois a développé le concept d'euro-lucide. Selon lui, "on n'est pas anti-UE à la naissance, on le devient par la raison." Celui-ci se distingue des euro-hypocrites, qui font croire qu'ils opposés à la construction européenne, sans jamais la remettre en cause. L'euro-lucidité est donc une forme pragmatique d'opposition à l'Union européenne, car elle souhaite le plus rapidement possible se libérer du carcan européen[2].

Frexit[2][modifier | modifier le code]

L'idée d'une sortie de l'Union européenne est pour la première fois défendue par Rassemblement pour l'Indépendance et la Souveraineté de la France[4] le 23 avril 2003. A partir de 2007, l'Union populaire républicaine de François Asselineau en fait son principal cheval de bataille. Dans les années 2010 et jusqu'en 2017, le Front national défend aussi l'idée d'une sortie de l'euro. De même, Jean-Luc Mélenchon en 2017 dans le programme de l'Avenir en commun pour la présidentielle de 2017 propose un plan B si les négations avec les autres pays échouent amenant la France à reprendre le contrôle de sa monnaie. Depuis seuls quelques micro-partis défendent le Frexit comme l'Union populaire républicaine, Les Patriotes, Génération Frexit, République souveraine, Appel au Peuple, Solidarité et Progrès, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF) ...

La désobéissance aux traités[modifier | modifier le code]

Les euro-lucides se distinguent des euro-hypocrites, car ils n'usent ni du mensonge ni de l'arnaque pour défendre leurs idées. Certains en effet souhaiteraient rester dans les traités européens mais sans en respecter l'essence. Or, peut-on continuer à participer officiellement à un club dont on ne respecte pas les règles sans subir des sanctions de la part des autres adhérents. Comme l'explique Olivier Berruyer dans un entretien à blast, la désobéissance aux traités est une proposition infantilisante, car dans la vie courante qui désobéit ? Ce sont les enfants qui "désobéissent" à leurs parents ou les délinquants qui désobéissent à Loi. Cependant, on doit nuancer les formes de désobéissances.

La désobéissance de "droite"[modifier | modifier le code]

Certains comme les partis Reconquête, Rassemblement National souhaiteraient désobéir aux traités, directives, conventions, réglementations et aux autres textes du carcan européen qui obligent la France à l'accueil de migrants. Cependant, devant les tribunaux nationaux et européens du fait de la supériorité du droit du carcan européen sur le droit national, les mesures proposés devraient ne pas être effectives.

La désobéissance de "gauche"[modifier | modifier le code]

A gauche de l'échiquier politique, est défendue une "désobéissance" aux traités qui empêchent la mise en place d'une politique forte pour le progrès social et la transition écologique. L'effectivité d'une telle politique reste néanmoins peu probable.

Brexit[modifier | modifier le code]

La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a permis de montrer le réalisme d'un Frexit. En effet, grâce à la fin du travail détaché, les salaires ont augmenté en 1 an en 8,8% du fait d'un rapport de force favorable aux travailleurs britanniques ne subissant plus la concurrence déloyale des travailleurs européens détachés qui ont donc profité d'une pénurie de main-d’œuvre.

  1. « https://twitter.com/ch_gallois/status/1430813885263753217 », sur Twitter (consulté le )
  2. « Retrait de la France de l'Union européenne », dans Wikipédia, (lire en ligne)