Utilisateur:Triton/Réserve naturelle nationale de l'Amana

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Réserve naturelle nationale de l'Amana
Village de Yalimapo depuis la plage des Hattes, située sur la réserve
Géographie
Pays
Région
Coordonnées
Ville proche
Superficie
148 km2[1]
Administration
Catégorie UICN
IV
WDPA
Création
[1]
Patrimonialité
site Ramsar, APB, ZNIEFF
Administration
Site web
Localisation sur la carte de la Guyane
voir sur la carte de la Guyane

La réserve naturelle nationale de l'Amana est une zone protégée de 14 800 hectares[2] au nord-ouest de la Guyane française créée le 3 mars 1998[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Colonisation de la région[modifier | modifier le code]

Dans le cadre d’une relance de la mise en valeur de la Guyane, le gouvernement français envoya en 1820 une mission d’étude dans la région de Mana. Une première implantation d’une colonie était envisagée à l’intérieur des terres. Un premier contingent d’hommes a été envoyé à Angoulême, mais suite à diverses difficultés, il fallu déplacer la colonie pour l’établir plus près de l’embouchure. Le Ministre de la Marine et des colonies, après avoir hésité à poursuivre cet essai, se décida à faire appel, en 1827, à la mère Javouhey, fondatrice de la congrégation des soeurs de Saint Joseph de Cluny, de cette décision devait naître Mana. Anne-Marie Javouhey avait entrepris de continuer l’expérience tentée naguère à Mana et d’y fonder des établissements destinés à servir d’asile aux enfants trouvés. L’établissement de Mana se fit avec une centaine de personnes : colons, esclaves, orphelins, etc. On se livra, non sans succès à l’élevage du bétail, l’exploitation de bois et la culture des vivres. L’accent fut mis sur l’élevage et dès 1831 Mana comptait 300 têtes de bétail à cornes. Les assainissements et les défrichements effectués permettaient de produire les aliments de base : manioc, riz, banane. En 1835, la mère Javouhey se vit forcée de modifier les conditions d’exploitation de sa petite colonie. Aux travailleurs blancs qu’elle avait amenés de France et qui l’avaient quittée, elle substitua des noirs affranchis en vertu de la loi du 4 mars 1831. De cette époque date effectivement la fondation du bourg de Mana (Bassières E., 1990). Pendant 40 ans la communauté créole s’est peu à peu construite et en 1870, elle comportait 200 familles d’agriculteurs vivant des produits d’une culture traditionnelle sur abattis. Cette communauté aurait pu se consolider et devenir le noyau d’une culture créole guyanaise si la découverte de l’or dans le bassin de la haute Mana n’était pas venue perturber son évolution (Jolivet, 1971). Ainsi, il y eut un abandon de l’agriculture au profit de l’activité minière. Pendant plus d’un demi-siècle la vie de la Guyane s’est polarisée autour des activités minières et du commerce qu’elles faisaient naître. Les bourgs du littoral et plus particulièrement ceux qui desservaient les rivières les plus riches ont pris une extension considérable. Pendant 60 ans Mana est essentiellement demeurée un lieu de passage, où mineurs, commerçants, colporteurs, canotiers, se croisaient. Un autre fait marquant dans l’histoire de Mana, est l’installation, vers 1850, du bagne dans la ville de Saint-Laurent du Maroni. A Mana, les soeurs ainsi que quelques riches familles créoles de cultivateurs employaient souvent des bagnards. Quant au bagne des Hattes, établissement annexe du bagne de Saint-Laurent du Maroni, il fut créé en 1863 pour recevoir les transportés en cours de peine. Ainsi, sur le site de la plage des Hattes a été établie à la fin du 19e siècle une colonie pénitentiaire étendue, où étaient pratiqués l’agriculture, l’élevage et l’extraction de grenat. En 1899, une briqueterie fut construite afin de produire le matériau nécessaire à la construction des bâtiments des camps (Paillereau, 1997). A l’époque de son fonctionnement, le camp des Hattes comportait plus d’une dizaine de bâtiments. Les bagnards avaient créé une digue d’accès au deuxième cordon où ils pratiquaient le maraîchage sur billons dans les forêts marécageuses (ces billons sont encore visibles actuellement). Ils avaient également leur propre abattis pour produire le couac destiné à l’administration pénitentiaire. A l’emplacement actuel de la Bouverie des bovins étaient élevés (Sordet, 1997). Au début du 20ème siècle, les familles Kali’na étaient établies sur la rive Surinamaise du Maroni, sur la Pointe Isère (village d’Apotili) et sur les rives de la Mana, (villages de Kwasi, Grand Village…). Les habitants d’Apotili cultivaient leurs abattis de l’autre coté du fleuve sur les deux premiers cordons dunaires. Les abattis étaient déplacés d’une manière cyclique sur un pas de temps de 15-20 ans sur le premier ou sur le deuxième cordon pour permettre la régénération de la fertilité des sols. Quelques familles étaient installées autour de la crique Coswine et partageaient les zones d’abattis avec des Kali’na installés au Surinam (Sordet, 1997). C’est à partir des années 30 que le camp des Hattes sera progressivement abandonné par l’administration pénitentiaire, « faute de personnel de surveillance ». A la fin de la guerre et à la fermeture du bagne en 1946, face au cordon sableux de la Pointe Isère qui était rongé par l’océan, sur proposition du préfet Vignon, les habitants d’Apotili s’installèrent de l’autre côté de la Mana sur le premier cordon littoral. Le village d’Aouara (actuel Awala) fut ainsi créé (Sordet, 1997). A la même époque, les familles créoles installées au niveau de l’actuel bourg de Awala durent, sur ordre du Préfet Vignon, se déplacer à l’emplacement du bourg de Mana. Les animaux furent transportés par pirogue jusqu’au bourg de Mana. (Comm. pers. Achille A., 2009). Dans les années 50, le village des Hattes fut créé à son tour. Pendant presque 36 ans (1950-1986), ce village ne fut occupé que par quatre familles et leurs descendants. Dans les années 1950-1970, l’exploitation de l’or en Guyane connaît un ralentissement (Taubira, Delannon., 2000) et c’est dans les années 1980, que la vie économique de la commune de Mana se relance peu à peu, avec le développement de la riziculture et l’arrivée de la communauté H’Mong (PLU Mana, 2006). En 1986, fuyant la guerre civile du Suriname, plusieurs familles kali’na quittèrent leur village pour venir se réfugier à Aouara (actuel Awala) et aux Hattes (actuel Yalimapo) auprès de parents (Poncet, 1992). A cette même période, un camp de réfugiés fut créé dans la région de Charvein. En 1987, un Décret Ministériel est prononcé par le ministère des DOM-TOM. Il autorise sur le territoire guyanais, par Arrêté préfectoral, la création de forêt de droits d’usage pour les communautés autochtones : amérindiennes et noirs-marrons. Ces forêts de droits d’usage restent du Domaine privé de l’Etat. La pratique des activités traditionnelles de subsistance, de la communauté désignée, y est autorisée. En 1989, les revendications territoriales de l’AAGF (Association des Amérindiens de Guyane Française) aboutissent à la création de la commune de Awala-Yalimapo qui regroupe les villages d’Aouara et des Hattes jusque là rattachés à la commune de Mana. Ils sont rebaptisés respectivement Awala et Yalimapo et le village de Coswine appartenant également à cette nouvelle entité communale ne changera pas de nom mais les Kali’na l’appellent Ayawa Undi (Ayawande). Au mois de juillet 1990, le pont de Mana devient le cordon ombilical tant attendu entre l’Est et l’Ouest du département. La Mananaise fait sa dernière traversée avant de reprendre du service sur le Mahury en attendant le pont (France Guyane, 2006). En 1991, la piste menant de Mana à Awala-Yalimapo est revêtue d’une couche de bitume (France-Guyane, 2006) permettant le désenclavement de cette commune nouvellement créée.

Création de la réserve[modifier | modifier le code]

La création de la réserve est intimement liée à l’histoire de la protection des tortues marines en Guyane. Au début des années 70, Pritchard estime que les lieux de pontes les plus importants au monde seraient en Guyane. Parallèlement, dès 1971, plusieurs chercheurs de l'IRD de Cayenne (ex-ORSTOM), du Muséum National d'Histoire Naturelle et de la SEPANGUY s'inquiètent des menaces qui pèsent sur les écosystèmes côtiers et proposent le classement de quatre zones naturelles de Guyane : Grand Connétable, Kaw, Iracoubo-Sinnamary, Basse-Mana. Entre 1971 et 1996, 19 projets de classement de la Basse-Mana en réserve furent proposés.

En 1977 et 1979, Jacques Fretey (MNHN) confirme les observations de Pritchard : les plages de Guyane et plus particulièrement celles de l’Ouest guyanais sont des lieux de pontes parmi les plus importants au monde. Dès 1978 des campagnes annuelles de suivi des populations de tortues marines se succèdent jusqu’en 1984 avec divers financements : CNRS, Sepanguy, WWF, Greenpeace-France, Préfecture de Guyane, Ministère de l’Environnement, SNPN, sponsors privés… En 1982 et 1983, des arrêtés préfectoraux (n°2312 1D/2B du 27/11/1982 et 178 1D/2B de 1983) visent à la protection des tortues marines sur le domaine de l’Etat aux Hattes. Ainsi, dès 1982 « il est interdit d’allumer des feux, de camper en dehors des emplacements prévus à cet effet, d’éclairer les tortues femelles adultes lors de leur atterrissage et de leur départ, de désorienter les nouveau-nés avec des lumières, de s’interposer entre les tortues et la mer, d’utiliser des éclairages violents pour des prises de photographies ou films, de gêner les tortues adultes par des manipulations ou la montée sur leur dossière, de toucher ou prendre les petites tortues, de déterrer et prendre les oeufs, de laisser divaguer son chien et abandonner des ordures sur la plage. » Les campagnes « Kawana » pour l’étude et la protection des tortues marines commencent en 1985 avec 33 personnes et un financement assuré par Greenpeace-France. Le nombre d’éco-volontaires variera d’une saison à l’autre pour atteindre un maximum de 120 personnes pour 10 camps répartis de Yalimapo à la plage de Malmanoury (Fretey, 1999). Le financement est alors en grande partie assuré par Greenpeace International et Greenpeace Allemagne. Puis, à l’arrêt des financements vers 1990, le relais sera repris par le WWF-France. Ces campagnes ont été épaulées par des habitants de Awala-Yalimapo notamment Daniel William, chef coutumier de Yalimapo. Ces actions ont contribué à la création de la réserve naturelle de l’Amana en 1998. Les campagnes Kawana organisées par le WWF en partenariat avec la réserve naturelle de l’Amana, le ministère de l’environnement et l’association Kulalasi ont perduré jusqu’en 2005.

Après 12 projets de classements de la Basse-Mana entre 1971 et 1977, au treizième, en 1979, le processus est lancé jusqu'à l'enquête publique. Finalement, sans opposition communale et contre les avis des ministères de l'Environnement et de la Mer, le projet de classement est abandonné au profit d'un projet de poldérisation rizicole sur 12 000 ha. Réserve Naturelle de l’Amana/Diagnostic 17 Section A En 1991, l'inventaire national des ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) débute en Guyane avec l'appui de l'IRD. La région de la Basse-Mana fera partie des 108 zones désignées. L’année 1993 est marquée par le classement de La Basse Mana en Zone RAMSAR, (Fiche descriptive de Jacques Fretey, WWF-France du 29/09/1992). La zone est alors présentée comme « un ensemble d’écosystèmes littoraux ayant la particularité d’être instable et de subir un bouleversement cyclique d’engraissement et d’érosion lié aux dépôts d’alluvions argileux et à la force des courants».

En 1993, Fretey rédige un nouveau projet de création d’une réserve (et d’un parc naturel régional). Ce projet est relayé par la DIREN Guyane en 1996 et aboutit deux ans après avec la signature du Décret n°98-165 le 13 mars 1998 portant création de la réserve naturelle de l’Amana publié au journal officiel le 14 mars 1998 (Annexe 1). Les intérêts principaux qui ont motivé le classement de cet espace en réserve naturelle sont les suivants :  préservation des biotopes remarquables des zones littorales de l’ouest guyanais ;  préservation des sites de pontes (tortues marines) et des sites d’accueil (avifaune) d’importance internationale.

Description générale[modifier | modifier le code]

Limites du site et réglementation[modifier | modifier le code]

Les limites de la RN Amana sont restées inchangées (Carte 3) depuis sa création. A l’Ouest, de l’embouchure du canal de Panato jusqu’à la pointe du bourg de Yalimapo, la limite de la réserve suit le rivage à partir de la ligne de marée basse. Au Sud, de la pointe du bourg de Yalimapo jusqu’au bourg de Awala, la limite suit le rivage (ligne des « 50 pas géométriques »). Elle longe ensuite la Pointe Isère et la berge de la rive droite de la Mana jusqu’à l’embouchure du canal principal des polders. Ensuite, elle borde ce canal jusqu’à l’embouchure de l’Irakompapi. De là, elle suit le canal des rizières jusqu’à la route départementale (CD 8) et rejoint par une ligne quasi droite la RN1 jusqu’au fleuve Organabo. A l’Est, la limite de la réserve longe la berge gauche du fleuve Organabo jusqu’à l’embouchure. Au Nord, de l’embouchure de la rivière Organabo jusqu’à la pointe du bourg de Yalimapo (Pointe française), la limite suit le rivage. En mer elle s’arrête à 500 m à partir de la ligne de marée basse.

Selon le décret de création n°98-165 du 13 mars 1998, la RN Amana se compose de trois zones contigües ayant chacune une réglementation spécifique :  La zone A s’étend sur les communes de Awala-Yalimapo et de Mana. Elle comprend toute la zone du rivage entre l’estuaire du fleuve Organabo et l’estuaire du Maroni. La pêche, la collecte de crabes pour la consommation locale et le transport d’arme à feu placée dans un étui y sont autorisés mais peuvent être réglementés par arrêté préfectoral. La chasse et la collecte de végétaux y sont interdites ;  La zone B est intégralement située sur la commune de Mana, à l’Est des rizières. Elle est constituée de mangroves, forêts marécageuses et lagunes. La chasse, la pêche, la collecte de végétaux et le transport d’arme à feu y sont interdits ;  La zone C se situe majoritairement sur la commune de Mana, à l’Ouest et au Nord des rizières. Au niveau de Awala-Yalimapo, elle englobe les marais sub-côtiers et les mangroves de la Pointe Isère. La chasse, la pêche, la collecte de crabes pour la consommation locale et de végétaux y sont autorisées mais peuvent être réglementées par arrêté préfectoral.

Gestion[modifier | modifier le code]

En 1998, lors de la création de la RN Amana, l’Etat en a confié sa gestion à un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU de l’Amana) constitué des municipalités de Mana et de Awala-Yalimapo (2 conseillers municipaux de Mana et 2 de Awala-Yalimapo). Les missions de la réserve étaient alors réalisées par une équipe regroupant un conservateur, un agent administratif, six gardes techniciens, un garde animateur, six agents d’accueil et huit agents d’entretien. Suite à un audit de l’IGE sur la gestion des réserves naturelles nationales de Guyane réalisé en 2006, certaines conventions de gestion ont été résiliées. En 2007, l’Etat a lancé des appels à candidatures concernant la gestion des réserves de l’île du Grand Connétable, de Kaw-Roura, de la Trinité, des Nouragues et de l’Amana. Concernant la RN Amana, deux candidatures ont été transmises à la DIREN Guyane : celle de l’association Kulalasi et celle du Parc naturel régional de la Guyane (PNRG). Le PNRG s’est ainsi vu confier la gestion de la RN Amana le 26 décembre 2007 (Convention de gestion n° 3411 du 26 décembre 2007 fixant les modalités de gestion de la réserve). L’équipe de la réserve était alors composée d’une conservatrice, d’une secrétaire comptable et de deux gardes.

Le PNRG a été créé en mars 2001 par décret ministériel (Décret n°2001-268). Il correspond à un regroupement de collectivités qui se sont engagées, de façon contractuelle, à orienter leurs interventions au bénéfice de l’environnement. Le PNRG est géré par un syndicat mixte dont la mission est la mise en oeuvre de la Charte (Annexe 3) qu’il s’engage à respecter et, dans la mesure de ses moyens, à faire respecter. En regard de la Charte, il assure, sur le territoire du Parc, la cohérence et la coordination des activités de protection, de mise valeur, de gestion, d’animation et de développement menées par ses partenaires.

Classements[modifier | modifier le code]

La RN Amana s’étend sur un territoire où de nombreuses législations s’entremêlent et de nombreux périmètres réglementaires d’aménagement et de protection des espaces naturels se superposent. Cette mosaïque de statuts réglementaires et d’orientations stratégiques se superposant ou jouxtant la RN Amana nécessite une mise en cohérence des dynamiques de gestion du territoire et des objectifs de gestion de la RN Amana.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Hydrologie et dynamique littorale[modifier | modifier le code]

Hydrologie de la Guyane[modifier | modifier le code]

La Guyane présente la particularité de ne pas être un bassin versant hydrographique. Ces limites Est et Ouest sont des fleuves, respectivement l’Oyapock et le Maroni. Les eaux s’écoulant dans ces deux grands fleuves peuvent donc, pour partie être issues du ruissellement des bassins versants situés hors des limites de l’Union Européenne (Lotte., 2006).

Réseau hydrologique lié à la réserve[modifier | modifier le code]

fleuve Maroni[modifier | modifier le code]

Il borde la limite Ouest de la réserve. Son estuaire est parcouru par la marée et communique avec tout un réseau de rivières anastomosées maintenu en état de navigabilité par le va-et-vient des marées. Ces rivières (Crique Coswine, Crique boeufs, Crique vache, Crique lamentin, Crique rouge, etc.) sont reliées entre elles par des chenaux naturels (Crique 1900, Crique canard). Ce réseau, situé au Sud de la réserve naturelle et de la route Mana-Yalimapo, dessine de nombreux méandres, sur la plaine d’argiles marines, dont la plus grande partie est inondée.

Le fleuve Mana[modifier | modifier le code]

Passé le cordon littoral de Mana à Awala, il se jetait à l’Ouest pour donner une embouchure commune avec le Maroni. Pendant plusieurs années, la Mana a formé un delta présentant une double évacuation de ses eaux. Actuellement, la Mana se jette en mer par la brèche, créée depuis le début des années 2000 sous l’influence de la dynamique du littoral, entre la Pointe Isère et la Pointe Farez (Zone A RN Amana) formant une embouchure dénommée Canal Panama.

Le fleuve Irakompapi[modifier | modifier le code]

Situé à l’Est du polder rizicole de Mana (Zone B RN Amana), son embouchure a été remaniée plusieurs fois en raison des différents travaux liés à l’activité rizicole. En outre, la morphologie de ce secteur du littoral change très rapidement sous l’influence de la dynamique des bancs de vase littoraux.

Le fleuve Organabo[modifier | modifier le code]

Il constitue la limite Est de la réserve, son embouchure est également sous l’influence de la dynamique littorale. Depuis 2003, l’embouchure n’est plus praticable par les embarcations de pêche à marée basse et des jeunes mangroves ont remplacé les plages qui accueillaient en 2003 une équipe de la campagne Kawana.

Influence sur la réserve[modifier | modifier le code]

Le littoral de la RN Amana est marqué par une alternance de zones d'accrétion (où il y a formation de bancs de vase) et de zones d'érosion (ou de non-déposition). Ainsi, au même endroit, le littoral sera soumis à intervalles réguliers à des périodes d'envasement puis à des périodes d'érosion et donc du recul du trait de côte. En parallèle à cette alternance accrétion/érosion, une dynamique particulière des habitats littoraux s’est instaurée sur la façade maritime de la RN Amana. Ainsi, la mangrove (Avicennia germinans) alterne dans le temps et dans l’espace avec la végétation des cordons sableux (Ipomoea pes-caprae…). La perpétuelle évolution du trait de côte influence le fonctionnement, l’occupation, l’utilisation des zones littorales et la gestion des ressources côtières. A l’instar du site de Pointe Isère qui est un site prioritaire pour la RN Amana en termes de conservation du patrimoine naturel (site de ponte, avifaune migratrice) ou de découverte du patrimoine culturel (ancien village kali’na) et qui en raison de la dynamique littorale devrait « disparaître » en migrant vers la côte.

Une étude traitant de l’érosion côtière dans le Nord-Ouest guyanais (CreoceanBRL, 2008) montre que le littoral de la RN Amana situé entre les estuaires du Maroni et de la Mana est sous influence de Processus de formation de la plaine côtière et évolution du littoral des marais (Prost, 1990) Modèle de formations d’une plaine à cheniers

Section A processus hydrosédimentaires spécifiques qui le distingue d’une seconde zone plus fortement soumise à l’influence sédimentaire amazonienne. La zone inter-estuaires Maroni-Mana Elle correspond à une partie des zones A et C de la RN Amana et s’étend de l’estuaire du Maroni jusqu’à l’estuaire de la Mana. Cette zone se caractérise par une relative stabilité depuis 60 ans (Cartes 7-1 et 7-2) n’ayant pas connu les grandes oscillations du trait de côte causées par les migrations de bancs amazoniens. Ces bancs de vases sont stoppés par l’embouchure de la Mana qui forme un « épi hydraulique » empêchant le dépôt de vase au droit de Awala-Yalimapo. Ainsi, le secteur de la plage des Hattes à Yalimapo (Zone A) est considéré comme étant relativement stable (Figure 9 : ) en raison d’un équilibre entre les apports terrigènes des fleuves et les transports sédimentaires d’origine océanique. Néanmoins, depuis le début des années 2000, l’embouchure de la Mana s’est déplacée d’environ 7 km vers l’est et l’ancien lit a été comblé suite au développement d’une flèche sableuse ne permettant plus la circulation de l’eau et favorisant par conséquent la sédimentation des matières en suspension. Au niveau des berges de l’ancienne embouchure de la Mana, en raison de forts courants de marée, des infrastructures de la commune de Awala-Yalimapo ont été détruites (école…). Le secteur de Awala/Pointe Isère est donc actuellement en transformation et les modifications de la morphologie côtière devraient encore continuer pour que le trait de côte retrouve une position d’équilibre avec une possible migration de l’actuelle Pointe Isère (Zone A et C) vers le continent suivant une direction S-E (Figure 9).

Elle s’étend à l’Est de l’embouchure de la Mana et contrairement au premier secteur, les migrations des bancs amazoniens régissent l’évolution du trait de côte. Ainsi, depuis 60 ans, il a été constaté un recul de l’ensemble du trait de côte, qui s’est accéléré à partir des années 2000, notamment au droit des parcelles rizicoles (Cartes 7-1, 7-3 et 7-4). Le littoral de ce secteur comprend plusieurs éléments dont la dynamique d’évolution est couplée. On distingue le Banc de Magnan (au droit du marais Caïman Mouri/Zone A et C RN Amana et à l’Ouest du polder rizicole), le Banc d’Organabo (à l’Est du polder rizicole), et une zone intermédiaire d’environ 14 km de long qui se distingue par la présence d’un chenier. Toutes ces unités morphologiques se caractérisent par des vitesses de déplacement variables et par une direction commune : vers l’Ouest. La progression s’établit en fonction des spécificités de la zone. Ainsi, l’embouchure de la Mana en tant qu’épi hydraulique, freine la progression du Banc de Magnan. Une lentille de pégasse (Est du polder rizicole) formant un épi physique a ralenti l’avancée du Banc d’Organabo. La progression du Banc d’Organabo s’est accélérée lorsque la lentille de pégasse a été dépassée, ainsi la vitesse de déplacement est passée de 100 à 180 m/mois. Le Banc de Magnan avait également connu ce phénomène dans les années 90 alors qu’il progressait en 2008 vers l’ouest à la vitesse de 115 m/mois (Figure 10). Ces vitesses spécifiques à chaque banc influencent la modification de la zone intermédiaire et de son chenier qui subissent un recul du trait de côte par érosion. Par contre, au niveau des bancs les phénomènes d’accrétion sont bien marqués notamment par le développement vers la mer de la mangrove. Par ailleurs, les valeurs moyennes annuelles de recul du trait de côte sont de l’ordre de 11 m/mois au niveau du secteur rizicole et de 9 m/mois au droit de Caïman Mouri démontrant qu’au niveau des zones anthropisées (substrat plus fragile) le recul est plus rapide qu’au niveau des zones naturelles. Réserve Naturelle de l’Amana/Diagnostic 45 Section A L’analyse des phénomènes effectuée dans le rapport de CreoceanBRL a permis d’identifier les hypothèses suivantes concernant l’évolution du Banc d’Organabo :  avec une vitesse de progression de 170 m/mois, le Banc d’Organabo se situerait a l’extrémité Ouest du polder rizicole en 2013, et au niveau de Pointe Isère en 2020 ;  si la vitesse de progression du banc est de 100 m/mois le banc se situerait à l’extrémité Ouest du polder rizicole en 2017 et au niveau de la Pointe Isère en 2030.


La dynamique littorale est très active entre l’Orénoque et l’Amazone. Sur tout le littoral guyanais, il en résulte une alternance (dans le temps et dans l’espace) de secteurs d’accrétion (vase d’origine amazonienne) et de secteur d’érosion (sables d’origine locale ou mangrove en récession) (i.e. : Prost, 1993). La RN Amana, et plus particulièrement la zone A, n’échappe pas à ce phénomène. Sous l’influence de la dynamique littorale, les limites et la largeur de la zone A sont variables dans le temps et dans l’espace. La limite Nord de la zone A, suit le rivage et s’arrête à 500 m en mer à partir de la ligne de marée basse. Sa limite Sud est définie par la ligne des 50 pas géométriques (Figure 1). Tout ou partie des lagunes et des mangroves situées dans les zones B et/ou C peut donc se trouver pour une durée variable en zone A, soumise à une réglementation différente.


Contexte socio-économique[modifier | modifier le code]

Cadre général[modifier | modifier le code]

Activités économiques[modifier | modifier le code]

Pêche[modifier | modifier le code]

Chasse[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Activités de découverte[modifier | modifier le code]

Impact des activités de fréquentation sur la réserve[modifier | modifier le code]

La RN Amana est un site phare du tourisme guyanais ciblé sur les tortues luths. Lors de la saison de ponte 2002, la fréquentation du site a augmenté de 39,5% par rapport à l’année précédente (Bruneau de la Salles, 2002; Fonta, 2002). Cette affluence touristique essentiellement départementale est accrue par un flux touristique provenant du Suriname, pays voisin fortement positionné sur l’écotourisme. L’attention des touristes est focalisée sur les tortues marines et le site de ponte des Hattes. Cependant la fréquentation touristique peut être une source de dérangement : le nombre de visiteurs, le bruit, les lumières (bien qu’elles soient interdites) et parfois le piétinement des émergences de tortues marines, sont autant de facteurs qui peuvent troubler le comportement de ponte des tortues marines et la qualité d’observation (Bruneau de la Salle, 2001). Lors de la saison de ponte 2010, la réserve a porté son attention sur les tortues vertes. Cette espèce est présentée comme farouche dans la littérature, et les observations préliminaires de l’équipe réserve confirment que la seule présence de personnes à proximité (avant la phase de ponte) pourrait être un facteur de retour précipité à la mer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « AMANA (RNN138) », sur Réserves naturelles de France (consulté le )
  2. « La Réserve Naturelle de l’Amana », sur pnrguyane.free.fr, (consulté le )
  3. « fiche_a6_a_a9 », sur oncfs-outremer.disweb.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]


Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • AGENCE DES AIRES MARINES PROTEGEES., 2009. Analyse stratégique régionale. DIREN Guyane. 156 p.
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  • BIOTOPE/DIREN GUYANE., 2010. Modernisation de l’inventaire ZNIEFF – Phase préliminaire – Rapport provisoire. 95p.
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