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Utilisateur:Timma rousseau/Brouillon

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Thérèse de Saxe-Hildburghausen


Thérèse Charlotte Louise Frédérique Amélie de Saxe-Hildburghausen (aussi connue sous le nom de Thérèse de Bavière ; * 8 Juillet 1792 à Seidingstadt; † 26 Octobre 1854 à Münich) est une princesse de la lignée des Saxe-Hildburghausen. De par son mariage en 1825 avec Louis 1er, elle devient reine de Bavière.

Thérèse est élevée selon le rite évangélique dans la « société du vieil empire, une société généreuse tournée vers l'Europe » [1]. Pressentie pour épouser Napoléon, c'est finalement avec Louis prince régent de Bavière qu'elle se marie. Malgré l'Ultramontanisme qui sévit dans son nouveau pays et les représailles envers l’église protestante, elle reste fidèle à sa confession jusqu’à son dernier souffle.

La fête de la bière « Oktoberfest » sur la place « Theresenwiese » perpétue chaque année, et encore aujourd'hui, la célébration des noces de Thérèse. Fin stratège, elle s'avère de bon conseil auprès de son mari et de son fils préféré : Otto roi de Grèce. Epouse émérite, mère attentionnée, mais aussi reine dévouée au bien-être de ses sujets, elle est adulée par le peuple bavarois.


Origine et lignée

Thérèse est issue de la maison des Saxe-Hildburghausen, la branche ernestine de la maison des Wettin. Ils choisissent Hildburgshausen pour résidence en 1680. L’état d’appauvrissement financier dans lequel quatre de leurs générations successives laissent le pays, conduit l’empire à nommer une commission de débit pour étudier les demandes des créanciers et rééquilibrer les dépenses. En 1806, alors que Thérèse atteint l'âge de 14 ans, le travail de la commission s'achève, mais la situation n'est pas complètement rétablie. [2]

Thérèse est le 6 ème enfant du duc Frédéric de Saxe-Hildburgshausen (1763−1834) et de son épouse la princesse Charlotte (1769−1818), fille du duc Charles II de Mecklembourg-Strelitz. Par sa mère elle est donc la nièce des reines Louise de Prusse et Frédérique de Hanovre. Les rois de Prusse frédéric-Guillaume IV et Guillaume Ier, ainsi que le roi George V de Hanovre mais aussi la tsarine Alexandra Fjodorowna sont ses cousins et cousines.


Sa vie

Enfance et jeunesse

Thérèse vient au monde dans la résidence d’été du Duché – à proximité de Hildburshausen, au château de chasse « Landséjour » qui n’existe plus aujourd’hui. [3] Le 13 Juillet 1792, elle est baptisée impératrice Marie-Thérèse par Andreas Genßler le prêtre supérieur de la cour. Le choix de ce prénom n’est pas anodin. Il honore les liens amorcés autrefois par le prince Joseph-frédéric avec la maison impériale d’Autriche, qui entretient depuis des relations constantes avec la cour. Il jouit de l'amitié étroite de l’impératrice et il est aussi le mentor du père de Thérèse [4] Les parrains et marraines de la princesse sont sa grand-mère Frédérique-Caroline de Mecklembourg-Strelitz, la duchesse d'York, la comtesse Louise Henriette de Hesse-Darmstadt, le prince héritier Louis de Baden, « le prince Frédéric » [5] et enfin le prince-évêque de Würzburg.[6] La princesse grandit avec Charlotte, Joseph, Louise, Georges, Frédéric et Édouard au château de Hildburghausen [7] . Ses parents ne vivent pas une union heureuse. Alors que la princesse Georges, arrière-grand-mère de Thérèse séjournait au château en 1792, elle fit la remarque suivante sur le duc Frédéric :

« […] et celui-là qui n'exploite avec ardeur que ses droits conjugaux, Charlotte qui ne l'a jamais aimé, tombe constamment enceinte. » [8] 

A ce moment, Charlotte attend justement Thérèse.

Pour Thérèse et ses frères et sœurs, la mince liste imposée par la tutelle administrative impériale du duc Frédéric se traduit par une enfance dans des conditions précaires. La viande est rare au menu, la blanchisserie du château manque de savon, et faute de pouvoir remplacer les chandelles consumées, il faut même un jour abréger un bal.[9] Lorsque Louise, la tante de Thérèse et son mari le roi Frédéric-Guillaume roi de Prusse viennent pour la première fois [10] en visite à Hildburgshausen en 1803, les administrateurs allouent une enveloppe financière pour améliorer les voies d’accès et renouveler les « meubles » de la chambre.[11].


La mère de Thérèse, l'intelligente Charlotte, duchesse et artiste, arrive cependant à entretenir une activité intellectuelle au château. Elle assouplit les principes de l'étiquette et convie à la cour musiciens, peintres et poètes, dont notamment l'écrivain Jean Paul, qui se fiance avec l'une de ses dames de compagnie.[13] Elle lui décerne en 1799 un titre de conseiller. [12] du temps de Charlotte Hildburghausen est baptisé « petit-Weimar ».[14] Parmi ces poètes dépendant de la renommée de la duchesse, on compte Friedrich Rückert qui dédie à Thérèse et à ses sœurs Charlotte et Louise son poème « Mit drei Moosrosen » [15] dont voici les premières lignes :

Drey Schwesterblüten, einer Wiege Kinder, Entstammend eines Mutterschoßes Moosen, Bring' ich, dazu erwählter Kränzewinder, Drey thaugesäugte, duftgenährte Rosen, Als Bilder jener Dreye, die nicht minder Zusammenblüh’nd in schwesterlichen Loosen, Den Rosen selber zuviel Ehr' erweißen, Wenn sie sich lassen ihres Gleichen heißen.

Thérèse est élevée dans le respect des croyances évangéliques et luthériennes, essentiellement par la religieuse Johanna (1760–1837) [16] et l’aumônier de la cour Heinrich Kühner (1772-1827). Toute sa jeunesse, elle évolue dans un environnement libéral et cultivé, qui malgré la relation difficile de ses parents reste emprunt d'une vie familiale chaleureuse et d'une grande complicité avec ses trois frères et sœurs. On lui enseigne la littérature classique allemande et la langue française. Le peintre de la cour Carl August Keßler lui dispense des cours de peinture, et Johann Peter Heuschkel, qui enseigne le piano à Charles Maria de Weber, compte aussi Thérèse parmi ses élèves.[17]


Prétendants

Thérèse est au départ promise à son oncle Georges,[18] mais elle figure sur la liste commandée par Napoléon en 1809. Ce document regroupe les princesses qui permettraient à l'empereur autoproclamé de s'allier par le mariage à une vieille maison princière européenne. [19]

Mais le prince régent Louis de Bavière tranche plus rapidement. D'une part le prince craint d'être contraint par Napoléon, comme le fut sa propre sœur Auguste : « Je dois absolument me marier pour couper court à ces atteintes parisiennes à ma liberté. » [20] D'autre part son père Maximilien Ier lui donne ce conseil à propos de la princesse de Saxe : « […] une certaine princesse de Hildburghausen […] gentille, agréable et patiente ferait une excellente épouse. De toute évidence elle n'apporterait pas beaucoup de liquidités ni de biens dans le ménage, mais la petite taille de son pays forcé d'entrer dans la confédération du Rhin permettrait un mariage inoffensif d'un point de vue politique. »

Louis séjourne à la résidence princière de Hildburghausen du 21 au 24 Décembre 1809, tandis que ses parents se rendent à Paris sur invitation de Napoléon. Le prince régent est persuadé que ce voyage vise à négocier avec l’empereur son mariage avec une princesse française. Le choix de Louis se porte sur Thérèse, bien que Louise, la sœur de cette dernière, soit la plus jolie.[21] En Janvier 1810, le père de Louis envoie son consentement depuis Paris et laisse entendre que Napoléon aussi avait jeté son dévolu sur la princesse Thérèse : « Pendant 8 jours la rumeur alla bon train, que l'empereur épouserait ta promise. Imagine ma crainte, notamment lorsqu'il aborda le sujet de sa propre initiative lors d'un bal chez Savari »[22] Les fiançailles se déroulent le 12 Février 1810 à Hildburghausen, en l'absence des parents de Louis qui séjournent encore à Paris. La correspondance entre les époux nous apprend que c'est lors du bal de fiançailles que Louis qui s'enflamme assez facilement, semble tomber éperdument amoureux de Thérèse. Un détail de leur contrat de mariage encore à négocier, retarde les noces que Louis souhaitent pourtant imminentes. En effet, les fiancés sont issus de confessions différentes et Thérèse refuse de se convertir.

Pour la cérémonie d'engagement de la mariée, la cour de Bavière envoie le baron Charles Louis de Kessling à Hildburghausen. Le 23 Juin 1810 a lieu l'annonce officielle à la cour et Thérèse reçoit en cadeau un portrait de son époux serti de brillants.[23] La princesse part pour Munich avec ses parents et sa sœur le 6 Octobre. [24] Une grande fête est donnée à Hildburghausen pour cette occasion. Friedrich Rückert écrit pour cette évènement le poème de mariage et de départ An eine fürstliche Braut. C'est en mémoire de cette fête d'Adieu que l'on fête annuellement depuis les années quatre-vingt-dix la Theresienfest à Hildburghausen. Cette fête est devenue la plus grande fête populaire du sud de la Thuringe.[25] Leur périple conduit la famille à Bamberg, où le duc Wilhelm l’accueille en Bavière, puis à Regensburg, où elle est saluée à coups de canon puis à St. Emmeram chez la tante de Thérèse[26] : Thérèse Mathilde princesse de Thurn et Taxis. François, le père de Thérèse y reçoit la médaille de l'ordre Hubertus et on présente à Thérèse son futur intendant de cour : le comte Fabrizio Evaristo Pocci (1766–1844) [27], qui lui remet une lettre empreinte de nostalgie de la part de Louis [28]




Noces, esplanade Theresenwiese et fête de la bière

Le matin du 12 Octobre 1810 la famille royale célèbre la fête du roi Maximilien Ier dans l'église St. Michael. Le soir même Louis et Thérèse, qui souffre d'une rage de dents, s'unissent en la chapelle royale de la Résidence à Munich. C'est le premier mariage princier depuis 1722. Cinq jours de fêtes nuptiales coûteuses donnent au jeune royaume de Bavière vieux de 4 ans l'occasion d'exhiber ses fastes.[29]

Les festivités commencent le 13 Octobre sur la place Max-Joseph. La ville est illuminée, les entrées de la fête populaire et de l'opéra sont gratuites, l'académie musicale, le théâtre et le bal adhèrent au mouvement. Le 17 Octobre[30] sur la place Sendlinger Tor « du côté de la rue, qui mène en direction de l'Italie » une grande course de la cavalerie de la garde nationale célèbre à son tour les noces princières. Thérèse s'est fait confectionner auparavant à Hildburghausen une robe aux couleurs de la Bavière en prévision de l'évènement. Les époux sont salués par 9 couples paysans en costume traditionnel des 9 districts du royaume bavarois. En l'honneur de la princesse héritière, cet emplacement est baptisé « Theresienwiese » L'année suivante on recommence les festivités, et depuis cette époque, la tradition est perpétuée chaque année à travers la Oktoberfest (fête de la bière) sur l'actuelle esplanade Theresienwiese.[32] L'Enthousiasme que Louis éprouve pour son épouse au début s'est déjà passablement essoufflé au moment du mariage. Après le bal qui fait suite à la fameuse course de chevaux, Thérèse, sous prétexte d'un malaise, se retire prématurément à la Résidence et Louis retourne au bal sans elle. Dans son journal intime il écrit: « […] j'ai agi ainsi, pour affirmer ma liberté, et afin que mon épouse comprenne que ce n'est pas parce qu'elle se retire, que je dois faire de même. » A sa soeur Charlotte il écrit: « […] je me suis marié sans passion, puisse ceci être un avantage dans le futur. »[33]


Le coût des noces et la dote de la mariée s'avèrent être un lourd fardeau pour l'état de Saxe-Hildburghausen. Une année plus tard, le mariage n'est toujours pas complètement payé. Le 26 Juin 1811 le père de Thérèse, le duc François, note, que le budget courant ne permet pas de financer le mariage. [34]


Princesse héritière bavaroise

Après la nomination du prince héritier en tant que gouverneur général du district d’Inn-und Salzach, le couple réside à Innsbruck et au château Mirabell à Salzburg. Mais Thérèse préfère Salzburg, lieu de naissance de son fils Otto. Le jour de la commémoration de la bataille de 1814, elle organise un repas pour les pauvres et devient patronne de « l'association des femmes de Salzburg ».[35] Suite à la reprise du district par l'Autriche en 1816, Louis et Thérèse emménagent à Würzburg.[36] Ils vivent aussi en partie à Aschaffenburg au château de Johannisburg et passent l'été à Bad Brückenau. Le couple princier perçu comme attrayant participe souvent à des manifestations publiques ensemble.






Pendant son règne la princesse héritière Thérese donne naissance à 9 enfants, dont le prince héritier Max Joseph, qu'elle met au monde à la demande expresse de son beau-père [37] à Munich. De 1813 à 1815 Thérèse prend quartier dans sa ville natale. En 1815 elle rendit visite avec sa mère au baron Christian Truchseß de Wetzhausen de Bettenburg (1755–1826), un ami intime de la famille à Hildburghausen et aussi parrain du prince Edouard.[38] Lors de leur arrivée Truchseß, devant ses hôtes consternés, veut guider Charlotte en premier à l'intérieur du château. Or la mère de Thérèse du rang le plus inférieur, refuse cette offre en référence à sa fille. Truchseß rétorque: „Que sa majesté de bonne grâce me pardonne, depuis que ce château se dresse ici, la mère eût de tout temps la préséance sur la fille. » Thérèse sauve la situation en prenant l'autre bras du baron de sorte qu'ils franchissent à trois la porte du château.[39] Toujours en 1815, Louis séjourne avec ses parents en Autriche pour le déroulement du congrès du Vienne. Thérèse enceinte de Otto et presque à terme, reste alors à Salzburg. Sans mission politique particulière, le prince régent s'adonne à tous les plaisirs, et pour imager sa relation avec les femmes de Vienne, « butine de fleur en fleur ».[40]


En 1821, devant 30 000 spectateurs Thérèse et son mari participent à la pose de la première pierre de la colonne de la constitution à Gaibach.[41] Cet évènement est immortalisé par Peter von Hess, peintre de la cour.


Reine de Bavière

Le 13 octobre 1825 disparaît le roi Maximilien Joseph Ier. Ainsi Louis et Thérèse deviennent respectivement roi et reine de Bavière. L'accession de Louis au trône est le dernier couronnement royal en Bavière, il existe toutefois une peinture de Joseph Karl Stielers qui présente Thérèse en habit de couronnement, comme l'unique reine de Bavière. Elle y porte la couronne de la reine de Bavière. Le diadème frontal placé devant la couronne provient de l'atelier du joailler Nitot, également créateur de la couronne impériale de Napoléon Ier et des attributs de Joséphine de Beauharnais ; [42] ce diadème s'inspire d'ailleurs de celui de l'impératrice française.









En 1829 lors d'un périple du couple royal à travers la Rhénanie Palatine, Thérèse s’affiche beaucoup plus en public.[43] Elle voyage aussi souvent à titre privé, plusieurs fois à Hildburghausen et aussi à Altenbourg, la nouvelle résidence de son père et plus tard de ses deux frères, Joseph et Georges, lorsqu'il lui succèdent. En 1827, Thérèse fonde l'ordre de Thérèse, l'ordre féminin le plus prestigieux de Bavière, avec pour mission l'assistance aux pauvres. Dans les listes d'achats de la reine, toujours soucieuse du bien-être d’autrui, on trouve de nombreuses dépenses pour les pauvres, les veuves, les orphelins et les hôpitaux.[44] « de nombreuses associations et cercles sociaux bénéficient de sa protection ».[45] Le symbole de son engagement le plus fort est « l'association féminine pour les garderies d'enfants. ».[46] Thérèse entretient une relation amicale avec l'une des fondatrices, Auguste Escherich, une simple femme du peuple. Par égard pour l'étiquette, Thérèse prend le soin de recueillir au préalable l'accord du roi. Lors d'une visite au domicile d’Auguste Escherich, la reine reconnaît, n'avoir jamais vu de cuisine, et doit se faire enseigner l'utilisation des casseroles et des poêles »[47]


On rapporte que la reine a joué un rôle dans le destin de Kaspar Hauser. Une entrevue souhaitée par la reine est organisée à Nuremberg en Août 1833 pendant la 8e fête nationale du règne bavarois. « En réalité l'entretien prévu sur le pont Schmausenbuck avec le couple royal, se déroule plus tôt lors d'un « petit-déjeuner campagnard » dans la galerie des peintres de la chapelle St. Moritz.[48] Kaspar Hauser aurait exprimé à Thérèse le souhait, « que l'on fasse en sorte qu'il n'arrive rien à celui qui l’a retenu », car « ceci serait le seul moyen de préserver sa propre vie des assassins. ».[49] Une déclaration qui n'est rapportée qu'après la mort de Kaspar Hauser par « son administrateur attitré » à l'officier de Gendarmerie Josef Hickel, lors d'une audience le 4 Janvier 1834.[50] Peu de temps avant, Louis Ier note dans son journal: « J'ai appris par Thérèse, que notre futur beau-fils a déclaré (seulement maintenant Jesus !) quand il a nous a vu avec Kaspar Hauser à Schmausenbuck vers Nuremberg le 27. Août, et a remarqué une telle ressemblance avec les yeux du Grand-duc Charles de Baden] et une Cousine de Baden [ Marie Amélie de Baden], qu'il en aurait fait modifier la couleur ».[51] Le prétendu assassinat de Kaspar Hauser a ravivé la rumeur ancienne à Munich, selon laquelle, il serait en réalité un prince héritier bavarois.[52]

Le 19 Mars 1848, dans le cadre de l’affaire Lola-Montez Louis Ier abdique en faveur de son fils Maximilien. Le prince Léopold écrit à son frère Otto en Grèce : „[…] il est superflu de t'écrire que notre chère mère se porte à merveille en ces temps durs !“[53]

L'inauguration de la statue Bavaria sur le Theresienwiese en 1850, au 40 e jour de la fête de la bière est une cérémonie en hommage aux anciens souverains.[54] Déjà 6 ans auparavant, le couple royal etait présent pour assister à la coulée de la tête. Ferdinand von Miller a caché 30 artisans dans la tête de la statue, ils en sortent un par un après un vivat au roi, ce qui pousse le roi à s'exclamer plusieurs fois :

„Thérèse! encore un!“ 




Politique et diplomatie

Le roi apprécie Thérèse pour sa compréhension de la politique. Elle montre de l'intérêt pour les affaires du royaume et elle est considérée comme l'épouse de Louis extrêmement fine en politique.[55] A chaque fois que le roi quitte Munich, elle le tient informé de tout ce qui se passe à la cour et au pays. En mars 1830, elle lui envoie des articles français du Journal des Débats et des coupures allemandes pour comparaison, afin d’attirer son attention sur la révolution sous-jacente en France. Elle considère que, dans l'intérêt de ses sujets, le roi doit, « savoir tout » ce qui se passe dans son pays. Elle informe aussi son fils Otto en Grèce sur l'actualité politique du pays.

Alors que ce dernier est désigné roi de Grèce en 1832, Thérèse incite son mari à entendre son avis sur le sujet. Par ailleurs, elle met Louis en garde contre Frédéric Thiersch, qu'elle considère comme trop libéral et contre Guillaume de Heydeck, trop controversé en Grèce.[56]

En 1838 naissent des désaccords avec le tsar Nicolas Ier, qui souhaite marier sa fille Olga à Maximilien, prétendant au trône de Bavière. Thérèse qui n'éprouve que tardivement de l'affection pour son fils ainé, est enthousiaste à l'égard de ce projet de mariage. Pourtant elle refuse ensuite cette union, tout comme d’ailleurs Louis Ier et Maximilien lui-même, que la rencontre avec Olga à Berlin a laissé de marbre. En 1844, le Tsar qui projette une cure à Bad Kissingen ne souhaite « aucune missive » de la cour de Bavière. Louis alors absent, charge son épouse d'envoyer à ce dernier au moins dans un premier temps « une lettre de compliments » signée de la main de Thérèse. Mais au final elle renonce à ce plan. Dans cette affaire, Thérèse s'est fait conseiller au préalable par les ministres Gise et Abel.[57]

L'archive privée secrète des Wittelsbach renferme une multitude de lettres de la reine au roi Louis Ier, dont le contenu n'est pas encore expertisé d'un point de vue politique.[58]


Vie maritale

Thérèse est l'épouse sensible et loyale d'un homme particulièrement compliqué, à la fidélité conjugale difficile. Elle souffre de l'avarice de son mari, qui s'affiche en public comme un bienfaiteur, et qui gâte somptueusement ses maîtresses. Pour son anniversaire en 1847, le roi offre à Lola Montez de nombreux cadeaux, mais aussi la somme de 40 000 florins. A l'inverse la reine reçoit chaque année « une somme d'argent de poche » de 12 000 florins seulement.[59]








Chaque vêtement que la reine souhaite acquérir doit faire l'objet d'une demande préalable au roi. Louis exige un devis et un engagement de remboursement pour les voyages et les cures thermales, et si la reine emprunte de l'argent à la caisse royale elle doit signer une reconnaissance de dettes. Elle confie à son amie Auguste Escherich, que chaque mois, ses liquidités ne suffisent à couvrir ses dépenses que jusqu'au 10 du mois.

Elle tolère les nombreuses escapades de son mari, qui possède un appétit d'érotisme particulièrement vif[60] Le comportement de Thérèse suscite l'admiration du peuple et des cours étrangères, car son mari affiche ses frasques amoureuses en public. Lorsqu'en 1831 le roi convie sa maîtresse italienne Marianna Marquesa Florenzi à la cour bavaroise, Thérèse quitte ostensiblement Munich pour rejoindre Hildburghausen. Par la suite elle semble faire la paix avec Marianna Florenzi. En effet la marquise charge Louis de lui remettre un médicament contre ses douleurs oculaires, remède qu'elle utilisera effectivement.[61]


Par contre l'affaire qui commence en 1846 avec Lola Montez dépasse « la dimension politique et revêt une connotation historique. ».[62] Thérèse d'habitude tolérante réagit fermement à cette liaison avec « l'espagnole », mettant les diplomates en porte-à-faux, lorsqu'elle met bien en évidence la distance qu'elle s'applique à tenir entre elle et son époux au théâtre et à table.[63] Elle refuse catégoriquement que l’on décore Lola Montez de l'ordre de Thérèse. Le roi est contrarié par « la froideur et le mutisme » de la reine, attitude adoptée par les nouveaux ministres également.[64][65] Frédéric Guillaume IV de Prusse et son épouse Elisabeth, la demi-sœur de Louis, trouve le comportement de ce dernier si « insupportable », qu'ils annulent un projet de voyage en Bavière pour ne pas être obligé de côtoyer le roi. La résistance de la reine face à la mal-aimée Lola Montez lui vaut la grande sympathie du peuple.[66]

L'escalade d'évènements qui suit, conduit à l'expulsion de La Montez le 11 février 1848, ce après quoi Thérèse adopte néanmoins une attitude loyale envers Louis. Après la signature de « la proclamation de Mars » et devant la liesse du peuple, il dit à son épouse à ses côtés : « en acclamant fort ils me rabaissent. »[67]

Malgré tout, Louis est un mari attentionné et un père de famille chaleureux. Il aime incontestablement sa femme, dont il sait pertinemment la valeur. Ainsi il écrit en 1841: « Il n'existe ni de meilleure mère ni de meilleure épouse ; son amour et sa conscience restent inégalables. Quelles que soient les circonstances, si j'avais à choisir, je ne choisirais personne d'autre qu'elle. »[68]


Otto, le fils préféré

Otto, le troisième enfant de Thérèse et de Louis ressemble beaucoup à sa mère. Son père remarque plus tard qu'il tient plus des Altenburger [69] que des Wittelsbach. [70]

Le 7 Mai 1832 Louis Ier accepte l'offre de prendre la couronne de Grèce pour son fils de 17 ans.[71] Le 6 Décembre Otto part en Grèce. Sa famille l'accompagne jusqu'à la ville baptisée plus tard Ottobrunn, et Thérèse continue avec lui jusqu'à Aibling. C'est à l'emplacement des adieux douloureux de Thérèse à son fils que l'on érigera le monument Thérésien.[72] Otto est accompagné en Grèce par le frère de Thérèse, Edouard, qui dirige un contingent militaire de 3 500 hommes. Il devient plus tard Gouverneur de Nauplia.


Le 28 Mai après avoir reçu la nouvelle que Otto est accepté chaleureusement par ses sujets, la reine organise à Munich un repas des pauvres.[73] Elle entretient jusqu'à sa mort une correspondance riche de centaines de lettres avec Otto. Dès sa première lettre, Thérèse recommande au service d’Otto un major russe, qui malgré son origine grecque s'est vu refusé le service militaire. Thérèse s'étonne : « te servir et servir le pays de son père, c'est son unique souhait. »[74] Irritée par la lenteur du courrier postal, elle conseille à Otto, de désormais confier ses lettres à des commerçants bavarois rentrant au pays.

En 1835 Louis rejoint la Grèce pour rendre visite à Otto. En raison de prétendus problèmes de santé, son épouse est exclue du voyage. Mais la raison plus probable est que, Louis suit un itinéraire qui traverse l'Italie pour rendre visite à sa maîtresse à Perugia. Cette décision fait fondre Thérèse en larmes. La visite de la reine en Grèce n'aboutira jamais.

En 1836 Otto visite sa Bavière natale et passe beaucoup de temps seul avec sa mère, car son père séjourne à Bad Brückenau. Mère et fils partent pour Franzensbad. Thérèse y organise une rencontre entre Otto et Amélie, protestante, et fille du Grand-duc Paul Frédéric Auguste de Oldenburg, dont elle pense que le caractère s'accorderait bien avec celui de son fils. Amélie s'avère effectivement être « une bénédiction » pour Otto. Entre Thérèse et sa future belle-fille temporairement régente de Grèce s'échange une correspondance fournie.

La reine de de bavière ne vivra pas l'échec d'Otto en Grèce. Il est déchu de son trône en 1862, huit ans après le décès de la reine.


Religion

Thérèse grandit dans une famille, profondément marquée par la croyance protestante.[75] Elle est sous la grande influence de sa mère Charlotte et du prêtre de la cour Heinrich Kühner, de qui elle reçoit l'eucharistie lors de ses visites à Hildburghausen, et même par la suite en tant que reine. Dans un environnement catholique, les souvenirs d'enfance de Thérèse contribuent largement à sa volonté de rester protestante.[76]


Le contrat de mariage[77] de Louis et de Thérèse est établi par le ministre comte Montgelas. Le problème majeur réside dans la différence de confession des futurs époux. Le contrat fixe que Thérèse peut poursuivre la pratique de sa religion. Le roi doit garantir le libre exercice de la religion à son épouse et mettre en place une chapelle protestante avec un prêtre dédié. Les enfants communs du couple, quel que soit leur sexe, doivent être éduqués dans la croyance catholique, mais Thérèse a le droit d'engager des protestants dans sa cour.


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Louis tente tout de même de convaincre sa femme de changer de religion. L'été 1821, à Bad Bruckenau, la princesse héritière tombe si malade qu'elle demande les derniers sacrements. Louis fait chercher le prince et prêtre Alexander de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst (1794–1849), pour prier pour Thérèse déjà convalescente. En effet Il aurait miraculeusement soigné auparavant la surdité de Louis. Le rétablissement de la princesse héritière conforte Louis dans les pouvoirs du prince catholique et il tente ardemment de convaincre son épouse de se convertir. Mais Thérèse, d'habitude fidèle à son mari, se refuse à exaucer ce souhait jusqu'à sa mort.[78]

Pendant le règne de Louis, et avec son soutien, l'ultramontanisme qui combat le libéralisme mais aussi le protestantisme, prend de l'importance.[79].En Bavière le protestantisme est opprimé, cependant les deux premières reines bavaroises évangéliques sont tolérées. Louis abandonne son indifférence et sa dureté envers l'église évangélique suite à l'enterrement de sa belle-mère Caroline en 1841. La cérémonie se déroule de façon si indigne qu'il doit intervenir personnellement suite aux protestations.[80] Sur ordre de l'archevêque Lothar Anselme Gebsattel, tout le clergé catholique de l'abbaye collégiale était apparu en civil. Après la consécration, tous les prêtres évangéliques avaient dû se retirer, aucune bougie ne brûlait à l'intérieur de l'église, et le cercueil avait été descendu dans la crypte sans aucun chant liturgique ni aucune prière.[81]

Thérèse a une relation très étroite avec la reine Caroline, les deux princesses restent en contact personnel et épistolaire jusqu'au décès de Karoline. Elle se rendent ensemble à l'église et y reçoivent ensemble l'eucharistie. Les deux reines jouent un grand rôle dans la construction de l'église Matthäuskirche, la première paroisse évangélique-luthérienne à Munich.[82] En raison de cet engagement, le pape Pie VII refuse d’ailleurs que Thérèse soit enterrée au monastère de Scheyern.[83] Suite à l'acquisition de la Villa Ludwigshöhe en 1852 Louis et Thérèse y restent quelques semaines en été tous les 2 ans. Pendant que le roi va à la messe à Edenkoben, Thérèse se rend à l'église évangélique de Rhodt unter Rietburg, où elle a établi un jardin d'enfants. Son fauteuil marqué des initiales couronnées « T »est encore visible de nos jours dans la loge royale de l'église baroque St. Georgskirche. Il fut restauré en 2003 grâce à des dons.[84] La route que suivait la reine jusqu'à l'église, est plantée de châtaigniers et rebaptisée Theresienstraße.[85]


Décès

Le 26 octobre 1854, Thérèse meurt du Choléra, après avoir participé à une messe à Munich qui célèbre la fin d'une épidémie, à l'origine de 9 000 victimes. Le roi Louis écrit à son fils le 4 Novembre : « Cher Otto, tu as perdu la meilleure des mères et moi la meilleure des épouses ! […] En pleine forme il y a encore 12 heures et maintenant morte! […] Grâce à son existence dévouée, sa mort fut aussi douce que sa vie, elle s'endormit sans douleurs de l'autre côté […] après 44 ans de vie maritale et toujours de plus en plus adorable. »[86] Dans son Testament de 26 pages, Thérèse évoque Louis, qui lui survécut 14 ans avec des mots charmants. Au premier anniversaire de sa mort, Louis écrit le sonnet À ma Thérèse illuminée. À sa belle-fille Amélie il écrit : « J'ai perdu trône,[…] parents, et frères et sœurs, mais qu'est tout ceci comparé à la perte de mon épouse !! »[87]


Au départ Thérèse est enterrée dans le tombeau princier de l'église Theatinerkirche. Louis ne participe pas aux funérailles de son épouse évangélique; l'évêque Charles Auguste de Reisach refuse que l’on organise des cérémonies. Le comportement de l'église catholique vis à vis de l'enterrement d'une reine protestante avait déjà fait scandale à la fin de la cérémonie de deuil de Caroline. Louis ne souhaite apparemment pas s'y confronter à nouveau.[88] Le seul duc de l'état présent est le duc Ernst de Saxe-Altenbourg, qui vient faire ses adieux à sa tante.


En 1857 le cercueil de Thérèse est mis en terre dans l'abbaye de St Bonifaz, dont Louis décide en 1856 qu'elle sera la sépulture de la maison royale. [89] La première pierre avait été posée en 1835 à l'occasion des noces d'argent de Louis et Thérèse.[90] On renonce au transport du cœur de la reine protestante à la chapelle Gnadenkapelle de Altötting, on le conserve dans une urne à St Bonifaz. De Même le cercueil en zinc de Thérèse est placé sous le sarcophage de son mari[91] dans son propre tombeau. En 2002, Thérèse est transférée de son tombeau vers un sarcophage de marbre aux côtés de son époux et connaît une réhabilitation tardive. Les évêques protestants Johannes Friedrich et Altabt Odilo Lechner bénissent la tombe en présence de membres de la maison Wittelsbach, dont également François duc de Bavière.[92]


Descendance

Neuf enfants sont nés de l'union de Thérèse avec Louis :

• Maximilien II. (1811–1864) ∞ 1842 princesse Marie Frédérique de Prusse (1825–1889) • Mathilde Karoline de Bavière (1813–1862) ∞ 1833 Grand-duc Louis III de Hesse et du Rhin (1806–1877) • Otto Ier (1815–1867) ∞ 1836 princesse Amélie de Oldenburg (1818–1875) • Theodolinde Charlotte Luise (1816–1817) • Luitpold, Prince régent de Bavière (1821–1912) ∞ 1844 archiduchesse Auguste Ferdinande d'Autriche et Toscane (1825–1864) • Adelgunde Auguste Charlotte (1823–1914) ∞ 1842 archiduc François V d'Autriche et de Modène (1819–1875) • Hildegarde Louise Charlotte (1825–1864) ∞ 1844 archiduc Albrecht d'Autriche (1817–1895) • Alexandra Amélie (1826–1875), écrivain, directrice et abbesse supérieure de l'abbaye royale zur Heiligen Anna à Munich et Würzbourg, • Adalbert Wilhelm (1828–1875) ∞ 1856 Infante Amalia Philippe Pilar d'Espagne (1834–1905)


Ancêtres

Arbre généalogique de la reine Thérèse de Bavière

Arrière-grands Parents Duc Ernest-Frédéric II de Saxe-Hildburghausen (1707–1745) ∞ 1726 comtesse Karoline Erbach-Fürstenau (1700–1758) Duc Ernest August Ier de Saxe-Weimar-Eisenach (1688–1748) ∞ 1734 Princesse Sophie Charlotte de Brandebourg-Bayreuth (1713–1747) Prince Charles (Frédéric Louis) de Mecklembourg (1708–1752) ∞ 1735 Princesse Elisabeth Albertine de Saxe-Hildburghausen (1713–1761) Prince Georges Guillaume de Hesse-Darmstadt (1722–1782) ∞ 1748 Comtesse Maria Louise Albertine de Leiningen-Dagsburg-Falkenburg (1729–1818)

Grands Parents

Duc Ernest Frédéric III. Charles de Saxe-Hildburghausen (1727–1780) ∞ 1758 Princesse Ernestine Auguste Sophie de Saxe-Weimar-Eisenach (1740–1786) Grand-duc Charles II de Mecklembourg-Strelitz (1741–1816) ∞ 1768 Princesse Frédérique Caroline Louise de Hesse-Darmstadt (1752–1782)

Parents duc Frédéric de Saxe-Hildburghausen (À partir de 1826 duc de Saxe-Altenbourg) (1763–1834) ∞ 1785 Princesse Charlotte de Mecklembourg-Strelitz (1769–1818) Princesse Thérèse de Saxe-Hildburghausen, reine de Bavière (1792–1854)

Célébration et Héritage

Beaucoup de rues, de places, de ponts, de bâtiments, d'organismes d'éducation et de formation sont nommés en souvenir de Thérèse : parmi eux le Theresienwiese, le collège Theresien à Munich, le parc Theresienstein à Hof et la verrerie Theresienthal. Avec son mari en 1839, elle initie la création de la fondation Theresienspitalstiftung à Bad Kissingen. La fête de la bière à Munich ainsi que la Théresienfest à Hildburghausen depuis 1991 perpétuent le souvenir des noces du couple princier.

Louis Ier dédie quelques sonnets et environ 70 poèmes à son épouse. Le poète Friedrich Rückert lui en consacre. Le portrait de Thérèse est peint à plusieurs reprises ; et parmi les plus célèbres on compte ceux du peintre Joseph Karl Stieler et de la comtesse Julie d’Egloffstein. La peinture de Stieler s'est beaucoup répandue sous forme de dessin au crayon et de lithographie et devient célèbre. Thérèse est aussi représentée au centre de la peinture Grundsteinlegung der Gaibacher Konstitutionssäule (1822/1823) du peintre Peter de Hess. Dans le cadre de la série royaume de Bavière, Anita Eichholz a produit en 2006 le film la reine Thérèse pour la télévision bavaroise.[93] Outre sa vie maritale « relativement heureuse » le documentaire met en avant son action sociale, et sa diplomatie habile, ainsi que sa grande popularité.




Bibliographie

• Adalbert prince de Bavière: Max Ier Josef de Bavière. comte palatin, prince électeur et roi. Bruckmann, Münich 1957. • Manfred Berger: Thérèse Charlotte Louise Frédéric Amalie. Dans: Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL). Band 23, Bautz, Nordhausen 2004, (ISBN 3-88309-155-3), Sp. 1485–1491. • Norbert Klaus Fuchs: Das Heldburger Land–ein historischer Reiseführer; Verlag Rockstuhl, Bad Langensalza 2013, (ISBN 978-3-86777-349-2) • Egon Cäsar Conte Corti: Ludwig I. von Bayern. 7. neu bebilderte, gekürzte Auflage. Bruckmann, München 1979. • Heinz Gollwitzer: Ludwig I. von Bayern. Königtum im Vormärz. Eine politische Biographie. Süddeutscher Verlag, München 1986, (ISBN 3-7991-6287-9). • Elfi M. Haller: Ludwig I. und Prinzessin Therese von Sachsen-Hildburghausen.Haller: Ludwig I. und princesse Therese von Sachsen-Hildburghausen. Porträt einer königlichen Ehe. In: Festzug zur Feier der Jubelehe des Königs Ludwig und der Königin Therese zu München am 4. Oktober 1835. = Festzug zur Feyer der Jubel-Ehe Ihrer Majestäten des Königs Ludwig und der Königin Therese zu München am vierten October 1835. Bayerische Vereinsbank, München 1983, P. 7–28. • Rudolf Armin Human: Chronik der Stadt Hildburghausen. = Chronik der Stadt, der Diözese und des Herzogtums Hildburghausen. Kesselring, Hildburghausen 1886 (Nachdruck, herausgegeben von Hans-Jürgen Salier. Verlag Frankenschwelle, Hildburghausen 1999, (ISBN 3-86180-082-9). • Georg Lohmeier: Die Ahnen des Hauses Bayern. Die Geschichte der Wittelsbacher (= Goldmann-Taschenbuch. Bavarica 26527). Goldmann, München 1980, (ISBN 3-442-26527-4). • Golo Mann: Ludwig I. von Bayern (= Fischer 14491 Monographie). Herausgegeben und mit einem Vorwort von Hans-Martin Gauger. 3. Auflage. Fischer-Taschenbuch-Verlag, Frankfurt am Main 2002, (ISBN 3-596-14491-4). • Ina Ulrike Paul: Therese Charlotte Luise, Königin von Bayern. In: Karl Bosl (Hrsg.): Bosls bayerische Biographie. Ergänzungsband. 1000 Persönlichkeiten aus 15 Jahrhunderten. Pustet, Regensburg 1988, (ISBN 3-7917-1153-9), P. 161 (online [94] auf der Website der Universitätsbibliothek Regensburg). • Hans Rall: Führer durch die Fürstengrüfte mit Verzeichnis aller Wittelsbacher Grablegen und Grabstätten.Wittelsbacher Lebensbilder von Kaiser Ludwig bis zur Gegenwart. Wittelsbacher Ausgleichsfonds, München 1979. • Hans Rall, Marga Rall: Die Wittelsbacher. Von Otto I. bis Elisabeth I. Sonderausgabe. Wien, Tosa Verlag 1994, (ISBN 3-85001-485-1). • Martha Schad: Bayerns Königinnen (= Piper 4598). Durchgesehene Taschenbuchausgabe, Neuausgabe. Piper, München 2005, (ISBN 3-492-24598-6). • Martha Schad: Bayerns Königshaus. Die Familiengeschichte der Wittelsbacher in Bildern. Pustet, Regensburg 1994, (ISBN 3-7917-1396-5). • Heinrich Ferdinand Schoeppl: Die Herzoge von Sachsen-Altenburg ehemals von Hildburghausen. Tyrolia, Bozen 1917 (Unveränderter Nachdruck. Altenburger Verlag, Altenburg 1992 (= Das herzogliche Haus von Sachsen-Altenburg 1)). • Gabriele Stadler: Königin Therese von Bayern. Bayerischer Rundfunk, München 1994. • Hanspeter Wulff-Woesten: Hildburghäuser Hoheiten – Dem Volk verbunden (1792–1992). Evangelische Kirchgemeinde, Hildburghausen 1992.





Liens Web

• Zur Geschichte des Theresien-Gymnasiums [95] • Eintrag über Therese von Sachsen-Hildburghausen aus einem Bertelsmann-Lexikon bei Spiegel-Wissen [96]

Notes

[1] Hans und Marga Rall: Die Wittelsbacher – Von Otto I. bis Elisabeth I. Edition Tosa 1996 [2] Rudolf Armin Human: Chronik der Stadt Hildburghausen Hildburghausen 1886, p. 193. [3] Il fut plus tard la propriété de Thérèse et de son frère Édouard. Il fut détruit à la fin des années 1970 par un incendie [4] H. P. Wulff-Woesten: Hildburghäuser Hoheiten – Dem Volk verbunden. Hildburghausen 1992, p. 20. [5] Thérése a des liens de parentée avec la famille royale anglaise par Elisabeth Albertine von Sachsen-Hildburghausen [6] Hofkirchenbuch der Kirchgemeinde Hildburghausen, o. V., Hildburghausen 1776–1795 [7] Déruit en 1945 suite à une decision américaine. [8] H. P. Wulff-Woesten: Hildburghäuser Hoheiten – Dem Volk verbunden. Hildburghausen 1992, P. 22. [9] Rudolf Armin Human: Chronik der Stadt Hildburghausen Hildburghausen 1886, p. 247. [10] Entre 1792 et 1793, fuyant les troupes françaises, Louise avait déjà trouvé refuge chez sa sœur à Hildburghausen. [11] Rudolf Armin Human: Chronik der Stadt Hildburghausen Hildburghausen 1886, p. 238. [12] Gunther de Bruyn: Das Leben des Jean Paul Friedrich Richter. Halle-Leipzig 1975, p. 210. [13] Karoline von Feuchtersleben, Tochter des Generaladjutanten von Herzog Friedrich von Sachsen-Hildburghausen [14] Hildburghausen auf religio.de (http:/ / www. religio. de/ froebel/ stadtabc/ hildburghausen. html) [15] Rudolf Armin Human: Chronik der Stadt Hildburghausen. Hildburghausen 1886, p. 242. [16] Mère de Ludwig Nonne (1785{/t1}{f1/}{t2}1854), ministre de l'éducation du duché de Saxe-Meiningen et surintendant général [17] Hans Rall: Führer durch die Fürstengrüfte. Wittelsbacher Lebensbilder von Kaiser Ludwig bis zur Gegenwart.Wittelsbacher Lebensbilder von empereur Ludwig bis zur Gegenwart. München o. J., p. 133. [18] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 103. [19] Bayern, Adalbert von: Max I. Joseph von Bayern.Josef de Bavière. Pfalzgraf, Kurfürst und König.comte palatin, prince électeur et roi. München 1957, p. 594. [20] Hans und Marga Rall: Die Wittelsbacher – Von Otto I. bis Elisabeth I. Tosa Verlag 1996, p.326 [21] Hans und Marga Rall: Die Wittelsbacher – Von Otto I. bis Elisabeth I. Tosa Verlag 1996, p. 327. [22] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p.104 [23] Heinrich Ferdinand Schoeppl: Die Herzoge von Sachsen-Altenburg. Bozen 1917, Neudruck Altenburg 1992, p. 170. [24] Rudolf Armin Human: Chronik der Stadt Hildburghausen Hildburghausen 1886, p. 151 [25] Theresienfest.de (http:/ / www. theresienfest.de) [26] Schad la qualifie par erreur de marraine p. 107. [27] Père du comte Franz von Pocci [28] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p.107 f. [29] Die Anfänge des Oktoberfestes auf oktoberfest.tv (http:/ / www. oktoberfest-tv. de/ default. asp?PkId=11& LCID=1031) [30] Certaines sources indiquent aussi le 16 octobre. [31] Das Kalenderblatt in Bayern2Radio auf br-online.de (http:/ / www. br-online. de/ wissen-bildung/ kalenderblatt/ druckversion/ 2002/prkb20021017. html) [32] Geschichte des Oktoberfestes auf muenchen.de (http:/ / www. muenchen. de/ Tourismus/ Oktoberfest/ Geschichte/ 100236/w16_wiesn_historie. html) [33] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 110. [34] H. P. Wulff-Woesten: Hildburghäuser Hoheiten – Dem Volk verbunden, Hildburghausen 1992, p. 33. [35] Friederike Zaisberger: Geschichte Salzburgs. Verlag für Geschichte und Politik, Wien 1998, (ISBN 3-7028-0354-8). [36] En 1814, le grand-duché de Würzburg est rattaché à la Bavière. [37] Martha Schad: Bayerns Königinnen Piper 2005, p. 116. [38] Rudolf Armin Human: Chronik der Stadt Hildburghausen Hildburghausen 1886, p. 240 [39] Rudolf Armin Human: Chronik der Stadt Hildburghausen Hildburghausen 1886, p. 205 f. [40] E. C., Conte Corti: Ludwig I. von Bayern. München 1979, p. 111. [41] Hilmar Spiegel und Kurt Scheuering auf weinkulturland.de (http:/ / www. weinkulturland. de/ zei-8b. htm) [42] Das Krönungsdiadem auf royal-magazin.de (http:/ / www. royal-magazin. de/ german/ bayern/ index. htm) [43] Hans und Marga Rall: Die Wittelsbacher – Von Otto I. bis Elisabeth I. Tosa Verlag 1996, p. 329. [44] Rudolf Armin Human: Chronik der Stadt Hildburghausen II Hildburghausen 1912, p. 312. [45] Therese Charlotte Louise Friederike Amalie auf wissen.spiegel.de (http:/ / www. spiegel. de/ lexikon/ 57214323. html) [46] Robert Weinzierl: Eine Idee wird Wirklichkeit – Kleinkinderbewahranstalt auf fuerstenfeldbruck.de (http:/ / www. fuerstenfeldbruck. de/ffb/ web. nsf/ id/ ne_dgrss6y9elq. html) [47] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 142 [48] Antonius van der Linde: Kaspar Hauser. Eine neuzeitliche Legende. Erster Band, Wiesbaden 1887, p. 297. [49] Hermann Pies: Die amtlichen Aktenstücke über Kaspar Hausers Verwundung und Tod. Bonn 1928, p. 229. [50] Hermann Pies: Kaspar Hauser. Fälschungen, Falschmeldungen und Tendenzberichte. Ansbach 1973, p. 308. [51] Prinz Adalbert von Bayern: Königin Karoline von Bayern und Kaspar Hauser. in: Der Zwiebelturm, 6. Jahrgang, 6. Heft, 1951,

p. 124.

[52] Reinhard Heydenreuter: roi Ludwig I. und der Fall Kaspar Hauser, in: Staat und Verwaltung in Bayern. Festschrift für Wilhelm Volkert zum 75. Geburtstag, München 2003 [53] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 160. [54] Michael Diers, Andreas Beyer: Mo(nu)mente. Formen und Funktionen ephemerer Denkmäler. Akademie Verlag 1993, S. 35. (http:/ / books. google. de/ books?id=qd3WBUOBcP8C& pg=PA35& lpg=PA35& dq=ludwig+ bavaria+ enthÃ#v=onepage& q& f=false) [55] Elfi M. Haller: Ludwig I. und princesse Therese von Sachsen-Hildburghausen. Porträt einer königlichen Ehe. In: Festzug zur Feier derJubelehe des Königs Ludwig und der Königin Therese zu München am 4. Oktober 1835. Oktober 1835.München 1983, p. 7 [56] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 132 f. [57] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 133 f. [58] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p 134. [59] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 143. [60] H. Gollwitzer: Ludwig I. von Bayern. Königtum im Vormärz. Eine politische Biographie. München 1986, p. 252. [61] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 138. [62] M. Spindler: Erbe und Verpflichtung. Aufsätze und Vorträge zur bayerischen Geschichte München 1966, p. 310. [63] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 155. [64] von Maurer und zu Rhein – „Ministerium der Morgenröte“ [65] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 157. [66] Lola Montez auf a-munich-affair.de (http:/ / www. a-munich-affair. de/ html/ lola_montez______. html) [67] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 159. [68] G. Lohmeier: Die Ahnen des Hauses Bayern. Die Geschichte der Wittelsbacher.München 1980, S. 206. [69] Le père de Thérèse était duc de Saxe-Altenbourg depuis 1826. [70] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 124 f. [71] Hans und Marga Rall: Die Wittelsbacher – Von Otto I. bis Elisabeth I. Tosa Verlag 1996, p. 402. [72] Georg Kaspar Nagler: Neues allgemeines Künstlerlexikon München 1852, p. 272. (http:/ / books. google. de/ books?id=CqTm8YoHpzsC& pg=PA272& lpg=PA272& dq=theresienmonument+ aibling& source=web& ots=X9lAIw58P4& sig=5OkH2TZXKJYHSMWpmfJb29BnU4k& hl=de& sa=X& oi=book_result& resnum=5& ct=result) [73] Martha Schad: Bayerns Königinnen Piper 2005, p. 126. [74] Martha Schad: Bayerns Königinnen Piper 2005, p. 129. [75] H. P. Wulff-Woesten: Hildburghäuser Hoheiten – Dem Volk verbunden. Hildburghausen 1992, p. 26. [76] H. P. Wulff-Woesten: Hildburghäuser Hoheiten – Dem Volk verbunden, Hildburghausen 1992, P. 30. [77] Renunciations-Urkunde, Thüring. Hauptstaatsarchiv, Weimar, Außenstelle Altenburg, Geheimes Ministerium, Loc. 43 Nr. 4 [78] Martha Schad: Bayerns Königinnen Piper 2005, P. 115. [79] Claus-Jürgen Röpke: Die Protestanten in Bayern, p. 352. [80] Claus-Jürgen Röpke: Die Protestanten in Bayern, p. 356ff. [81] Martha Schad: Bayerns Königinnen. Piper 2005, p. 94 f. [82] Die verpasste Klenze-Chance auf sonntagsblatt-bayern.de (http:/ / www. sonntagsblatt-bayern. de/ news/ aktuell/ 2008_34_01_01. htm) [83] An Therese auf thg.musin.de (http:/ / www. thg. musin. de/ thg-thg-100therese. htm) [84] Gestühl der Königinloge auf rhodt-suew.de (http:/ / rhodt-suew. de/ herzog-von-bayern. htm) [85] Ludwig I. auf weyher-pfalz.de (http:/ / www. weyher-pfalz. de/ hist/ hist05a2. shtml) [86] H. P. Wulff-Woesten: Hildburghäuser Hoheiten – Dem Volk verbunden. Hildburghausen 1992, p. 41. [87] Martha Schad: Bayerns Königinnen Piper 2005, p. 173. [88] Martha Schad: Bayerns Königinnen Piper 2005, p. 170. [89] Hans und Marga Rall: Die Wittelsbacher – Von Otto I. bis Elisabeth I. Tosa Verlag 1996, p. 331. [90] St. Bonifaz auf erzbistum-muenchen.de (http:/ / www. erzbistum-muenchen. de/ Page004897. aspx) [91] Il avait été déposé là le 9 avril 1857 du vivant de Louis. [92] Maximilianeum – Essay von Altabt Odilo Lechner auf bayern.landtag.de (http:/ / www. bayern. landtag. de/ cps/ rde/ xbcr/ SID-0A033D45-F3ED6B64/ www/ dateien/ Maximilianeum-Online_1-2007. pdf) [93] Inhaltsangabe auf programm.ard.de (http:/ / programm. ard. de/ Programm/ Jetzt-im-TV/ koenigreich-bayern---koenigin-therese/ eid_281076148532783?list=themenschwerpunkt) [94] http:/ / rzblx2. uni-regensburg. de/ blo/ boslview/ boslview. php?seite=177& band=2 [95] http:/ / www. thg. musin. de/ thg-thg-100therese. htm [96] http:/ / www. spiegel. de/ lexikon/ 57214323. html

Précédée de Ttitre lui a succédé Karoline von Baden Reine de Bavière 1825–1848 Marie von Preußen

Normdaten (Person): GND: 118642731 (http:/ / d-nb. info/ gnd/ 118642731) | VIAF: 30330249 (http:/ / viaf. org/ viaf/ 30330249/ ) |


























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