Utilisateur:Stendclem/Brouillon

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Stendclem/Brouillon
Description
Type d'ouvrage Fort
Dates de construction Du à Octobre 1879
Ceinture fortifiée Ceinture fortifiée de Grenoble
Utilisation
Utilisation actuelle Restaurant et Musée
Propriété actuelle Fondation Fort Saint-Eynard
Garnison 477 hommes
Armement de rempart
Armement de flanquement
Organe cuirassé
Modernisation béton spécial
Programme 1900
Dates de restructuration
Tourelles
Casemate de Bourges
Observatoire
Garnison
Programme complémentaire 1908
Coordonnées 45° 14′ 07″ nord, 5° 45′ 45″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Stendclem/Brouillon
Géolocalisation sur la carte : Grenoble-Alpes Métropole
(Voir situation sur carte : Grenoble-Alpes Métropole)
Stendclem/Brouillon

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Fort Saint Eynard a été construit entre 1875 et 1879selon le système de défense précoisé par le général Séré de Rivières et suivant le projet local du colonel Casseron de Villenoisy qui lui succèda à la Direction Nationale du Génie.

Une représentation d'une scène de la vie de tous les jours, dans le magasin à boissons.

Le Fort Saint Eynard fait partie d'un dispositif considéré comme essentiel pour la protection de Grenoble.Ce dispositif comprend outre,le Fort du Saint Eynard, celui du Bourcet, du Mûrier, des quatre seigneurs et de Montavie qui furent bâtis entre 1875 et 1879. En 1888 le Fort de Comboire sera le dernier. Le Fort Saint Eynard est prévu pour protéger Grenoble et d'une invasion provenant de la chartreuse et débouchant par le col de Porte. en outre vue son altitude (1338m), il pouvait aussi couvrir le Fort Bourcet situé 700 mètre en dessous, à Corenc Village. Qui par tirs croisés avec le Fort du Murier. Situé en face de Belledonne, en face, interdisait l'arrivée de troupes ennemis depuis l'Italie par la vallée du Grésivaudan.

Le coût du Fort Saint Eynard fut de 1.155.833 francs de l'époque. Légèrement inférieure à la prévision malgré les difficultés de construction dûes à l'altitude ainsi que le fort vent sur cette crête, et les hivers rigoureux. La main d'oeuvre de 300 ouvriers (d'origine italienne) et 115 soldats et officiers du GENIE se chargèrent d'araser le sommet de la montagne et d'assembler la pierre (calcaire jurassique) avec Joints au fer, provenant en grande partie de la carrière de Corenc le haut. (Il demeure encore le porte de pesage à l'entrée du hameau, réhabilité par la commune en 2005). La chaux provenait de l'usine située à l'entrée du Sappey en chartreuse (actuellement demeure privée mais reconnaissable à ses goulottes d'agrégats).

Le Fort Saint Eynard et ses installations sont bâties pour 90 % sur la commune du Sappey (qui achète les terrains d'une superficie de 274,410 m² pour 17,167 francs de 1875). Le restant se trouve sur la commune de Corenc (les pentes et falaises).

Le Fort s'étend sur une surface bâtie totale de 65.000 m², divisés essentiellement en 4 bâtiments juxtaposés disposés en V, d'une surface d'environ 2.375m² ouvrant sur deux cours d'un total d'environ 4,400m². Le reste des défenses est dispersé tout autour sur le Mont Saint Eynard. L'ensemble est protégé par un glacis bordé par des fossés depuis le pont d'entrée Sud jusqu'à la falaise Ouest. Le fort pouvait contenir jusqu’à 476 hommes (de tous les grades). Intra muros il est doté d'une cuisine, d'une boulangerie, d'une infirmerie, d'une tisannerie ainsi que de 13 casemates identiques de 12m x 6m accueillant la troupe logée à deux par lit. Les hommes se nourissaient dans leur casemate. Une prison prévue pour 6 à 8 hommes. Les officiers et les Sous-officiers sont logés dans le bâtiment ouest à 2 niveaux, au rez de chaussée duquel sont entreposés les réserves de victuailles. Un télégraphe optique est installé en façade de ce bâtiment, le Fort étant précurseur dans ce genre de liaison, assurées jusque là par des pigeons. Les colombophiles se trouvaient à l'entrée, (où a été aménagée la chapelle en faveur des Petites Sœurs des Pauvres aujourd'hui).

Les locaux mitoyens accueillaient une écurie pour cinq chevaux. À l'entrée du Fort démarre un couloir distributeur de toute la longueur d'Est en Ouest. Puis sont prévues les poudrières prêtes à distribuer leur contenu aux traverses abris du 1er étage afin d'alimenter l'armement du Fort.

La dotation est :

Le Fort en fin de journée
  • 2 canons de 155mm de siège
  • 6 canons de 120mm
  • 6 canons de 5
  • 2 mortiers de 22 et 3 de 15

Les tirs les plus performants pouvaient atteindre 120kms.

Reconstitution d'un canon.

Le Fort Saint Eynard, n'a pratiquement jamais servi. Il fut laissé à l'abandon par l'armée et vendu au deux communes sur lesquelles il est assis, fut vendu au prix de 60.000 francs en 1963. A nouveau laissé à l'abandon, dégradé et même dévasté, il fût pris en charge par l'entreprise « L'ENTRETIEN IMMOBILIER/ TECHNISTORIQUE » qui assura sa reconstruction ainsi que la totalité de son financement, aidé par ses fournisseurs, à partir de 1991. Les deux municipalités et leurs représentants ainsi que l'architecte des Bâtiments de France, MM BOUBERT, et le professeur BORNECQUE, épaulèrent le repreneur afin d'applanir les nombreux les problèmes administratifs et techniques.

Aujourd'hui, afin de le faire vivre, le Fort a créé un restaurant montagnard réputé, ouvert de Mai à Novembre. Les ressources dégagées par l'Etablissement, qui anime en outre les lieux par des expositions d'art périodiques, sont intégralement utilisé à son entretien et à sa bonne tenue. Le reste de la surface du Fort a été en grande partie réhabilité en espace historique afin que le public puisse apprécier son passé ainsi que son panorama hors du commun.

Exposition [modifier | modifier le code]

Depuis 1998, le Fort a organisé de nombreuses expositions annuelles d'artistes français et étrangers.

Sources[modifier | modifier le code]