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Les contribustions[modifier | modifier le code]

Wikipédia  Musée d’Aquitaine Musée d'Aquitaine — Wikipédia (wikipedia.org)

Le Musée d'Aquitaine comporte un espace d’environ 740 m² entièrement  consacré au XVIIIe et aux modalités de la traite négrière[1]. Ces salles permanentes ouvertes en 2009 s’organisent en quatre espaces à la scénographie différenciée.

Bordeaux capitale provinciale[modifier | modifier le code]

Le premier espace témoigne du rôle de la ville de Bordeaux au xviiie siècle en France. La reconstitution muséographique d’une façade bordelaise qui fait office de support esthétique aux vestiges de la statue équestre de Louis XV constitue un hommage aux transformations urbaines entreprises durant cette époque prospère.

Bordeaux, porte océane et port négrier[modifier | modifier le code]

Installation autour d'extraits de l'autobiographie d'Olaudah Equiano au Musée d'Aquitaine de Bordeaux (France)

Source de cette prospérité, le deuxième espace s’intéresse aux modes et aux enjeux du commerce maritime bordelais, matérialisé par une imposante collection d’objets de navigation et de maquettes de vaisseaux.  Parmi eux, le fonds Marcel Chatillon composé de 600 gravures, dessins et peintures d'origine antillaise, ajouté aux collections d’origines africaines ramenées par les marins négociants[2]. La salle dispose également de reproductions de documents d’archives. Cet  espace explicite le lien entre Bordeaux et la traite négrière, une grande partie des plantations de Saint Domingue était contrôlée par des français originaires d’Aquitaine. Des missionnaires et explorateurs embarquaient depuis le port de Bordeaux.

Les modalités de la traite des captifs auprès des marchands africains sont ici explicitées, rompant au passage de nombreux préjugés. Les tragédies des autochtones décimés ainsi que les désastres issus des guerres coloniales ne sont pas oubliés.

Scénographie[modifier | modifier le code]

L'exposition immersive, aux lumières tamisées, tire profit des dispositifs scénographiques au sein de la médiation. Dans l'espace deux, est projetée une docu-fiction ( La Licorne, de Pascal Magontier, 2009)[1] rapportant des extraits d’un journal de bord conservé aux Archives Départementales du capitaine d’un négrier. En parallèle de cette projection nous retrouvons des extraits de l’autobiographie d’Olaudah Equiano retranscrit sur des parois en verre offrant par transparence une vision sur la vidéo projetée, ce procédé scénographie nous offre dans le même espace les points de vue d’un marchand blanc et d’un esclave noir.

Autobiographie d’Olaudah Equiano[modifier | modifier le code]
Olaudah Equiano, frontpiece from The Interesting Narrative of the Life of Olaudah Equiano

“Malgré ce que m’avaient assuré les hommes de Bénin, je craignais souvent d’être mis à mort par ces hommes blancs qui me paraissaient si sauvages. Jamais je n’avais vu personne agir avec une telle cruauté et une telle brutalité.” [3]

L’installation du musée propose six extraits tirés de Ma véridique histoire, récit autobiographique d'Olaudah Equiano publié en 1789. Olaudah était un jeune africain né en 1745 à Essaka (royaume du Bénin, actuel territoire du Nigéria)[3]. Dans ce livre, l’auteur évoque son enfance en Afrique, jusqu'à son rapt à l'âge de 11 ans. Il raconte son périple jusqu'aux côtes africaines et sa découverte de l’homme blanc au " teint si différent "[3]de lui. Il partage sa traversée dans le négrier et les conditions déplorables du voyage. Après de nombreuses ventes il sera racheté par un commandant de vaisseau ou il fera le tour du monde. Equiano finira par s'installer à Londres à 22 ans après avoir acheté sa liberté[3]. Le jeune homme nous partage ses nombreux états d'âme, la joie d'une enfance, la douleur de quitter les siens et le mépris de  voir sa dignité bafouée par ses maîtres blancs. Cet ouvrage eut un vif succès auprès  du public européen et américain. Plusieurs écrivains anti-esclavagistes se sentiront interpellés et écriront pour l’abolition.



Wikipédia Traite négrière à Bordeaux Traite négrière à Bordeaux — Wikipédia (wikipedia.org)

Musée d’Aquitaine[modifier | modifier le code]

Un vaste espace de quatres salles permanentes du Musée d'Aquitaine, inauguré le 10 mai 2009, est consacré au rôle joué par Bordeaux dans la traite négrière. La muséographie illustre les conditions de transport et de vie des esclaves africains, et présente aux visiteurs des documents qui témoignent de l'implication d'armateurs bordelais.

Dans la salle, d’environ 740 m², sont exposés des gravures, des dessins, des peintures, issus du fond de Marcel Chatillon, ainsi que des objets, des sculptures, directement venues d’Afrique par le biais des missionnaires, des explorateurs et des marins négociants. Des documents d’archives sont aussi exploités, notamment, au travers de la projection d’une docu-fiction (La Licorne, 2009), de Pascal Magontier rapportant des extraits du  journal de bord d’un capitaine conservé aux Archives Départementales[1]. En parallèle de cette projection se trouvent des extraits de l’autobiographie d’Olaudah Equiano (“Ma véridique histoire”; 1789) retranscrit sur des parois de verre. Le jeu de transparence permet de voir dans un même temps la vidéo projetée. Ce procédé scénographique nous offre dans le même espace les points de vue d’un marchand Blanc et d’un esclave Noir.

Couverture de l'édition abrégée de l'autobiographie d'Olaudah Equiano traduit et édité par Régine Mfoumou-Arthur
Olaudah  Equiano[modifier | modifier le code]

Olaudah était un jeune africain né en 1745 à Essaka (royaume du Bénin, actuel territoire du Nigéria)[3]. Dans ce livre, il évoque son enfance en Afrique, jusqu'à son rapt à l'âge de 11 ans, en passant par son périple jusqu'aux côtes africaines. Il y fit la découverte de l’homme blanc et du négrier dans lequel il embarquera. Il fit part dans son récit des conditions désastreuses de la traversée. Après de nombreuses ventes, il fut racheté par un commandant de vaisseau qu’il accompagna au fils de ses voyages. Il finit par s'installer à Londres, à 22 ans, après avoir acheté sa liberté pour 40 livres. Dans cet ouvrage, Olaudah partage les joies de son enfance, la douleur de la séparation avec les siens et sa dignité bafouée par ses maîtres. Ce livre a été un grand apport pour l’abolition de l’esclavage. ’horreur racontée à bord du négrier a suscité la réaction de bon nombre d’écrivains anti-esclavagistes.


Wikipédia Olaudah Equiano Olaudah Equiano — Wikipédia (wikipedia.org)

Installation autour d'extraits de l'autobiographie d'Olaudah Equiano au Musée d'Aquitaine de Bordeaux (France)

Musée[modifier | modifier le code]

Il est possible de retrouver des extraits de son livre dans une installation au Musée d’Aquitaine à Bordeaux au sein de l’espace dédié au XVIIIe siècle et à la traite négrière. Dans un environnement immersif, le musée bordelais propose le visionnage d’une docu-fiction (La Licorne, 2009) de Pascal Magontier[1], qui rapporte les écrits d’un capitaine de négrier dont le journal est conservé aux Archives Départementales.

En face de cette projection nous retrouvons des extraits de l’autobiographie d’Olaudah Equiano accolés sur des parois de verre. Six extraits de textes sont proposés dont cette citation : “Malgré ce que m’avaient assuré les hommes de Bénin, je craignais souvent d’être mis à mort par ces hommes Blanc qui me paraissaient si sauvages. Jamais je n’avais vu personne agir avec une telle cruauté et une telle brutalité.”[3] ( Olaudah Equiano, Ma véridique histoire, 1789). Ce procédé scénographique nous offre dans le même espace les points de vue d’un marchand Blanc et d’un esclave Noir.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Equiano, O. (2008). Ma véridique Histoire : Africain, esclave en Amérique, homme libre (R. Mfoumou-Arthur, Trad.). l’Harmattan.

Bideran, J. de. (2016, 20 janvier). Patrimonialisation et mise en représentation des cultures portuaires (2/2). L’âge du Virtuel. Consulté le 24 octobre 2022, à l’adresse https://lageduvirtuel.hypotheses.org/1236

Bordeaux au XVIIIe siècle, le commerce atlantique et l’esclavage | Le site officiel du musée d’Aquitaine. (s. d.). Musée d’Aquitaine. Consulté le 24 octobre 2022, à l’adresse https://www.musee-aquitaine-bordeaux.fr/fr/article/bordeaux-au-xviiie-siecle-le-commerce-triangulaire-et-lesclavage

Hubert, F. (2018, 10 avril). Un exemple de commémoration critique : comment exposer l’esclavage dans un musée grand-public. Le cas du Musée d’Aquitaine. Persée. Consulté le 24 octobre 2022, à l’adresse https://www.persee.fr/doc/outre_1631-0438_2012_num_99_376_4988

Hubert, F. & Block, C. (2013, 11 février). Bordeaux, le commerce atlantique & l’esclavage. Les nouvelles salle. . . Open Edition. Consulté le 24 octobre 2022, à l’adresse https://journals.openedition.org/insitu//10299?lang=en


  1. a b c et d Bideran J, « Patrimonialisation et mise en représentation des cultures portuaires (2/2). L’âge du Virtuel », L’âge du Virtuel,‎ (lire en ligne)
  2. Hubert F, « Un exemple de commémoration critique : comment exposer l’esclavage dans un musée grand-public. Le cas du Musée d’Aquitaine », Persée,‎ (lire en ligne)
  3. a b c d e et f Olaudah Equiaa, Ma véridique histoire d'Olaudah Equiano, Esclave en Amérique, Homme libre,