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Utilisateur:Price3131/Brouillon

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  • Article : Dépendance aux réseaux sociaux

Distinction entre dépendance et utilisation fréquente des réseaux sociaux[modifier | modifier le code]

De 1 à 2% de la population serait aux prises avec une forme de cyberdépendance à l’égard des réseaux sociaux.[1] Cette statistique correspond sensiblement aux chiffres qui sont colligés concernant les personnes souffrant d’un problème de consommation d’alcool ou de drogue.[1] Il faut cependant demeurer prudent lorsqu’on parle de cyberdépendance, car une personne qui passe énormément de temps sur les réseaux sociaux ne souffrira pas nécessairement de dépendance.[1] Selon la professeure agrégée au département de psychologie de l’UQAM, Magalie Dufour : « quand on est dans la dépendance, c’est quand on a perdu le contrôle de notre utilisation. On est un peu obsédé et ça devient un peu le centre de notre vie. »[1] Le manque de sommeil et la diminution de la productivité au travail sont également des signes d’une dépendance.[1]

Effets d'une utilisation fréquente des réseaux sociaux chez les jeunes[modifier | modifier le code]

Plusieurs études affirment qu’une utilisation fréquente des réseaux sociaux peut entrainer des impacts psychologiques sur l’utilisateur.[2] L'utilisation fréquente des réseaux sociaux augmente le risque de souffrir de problème de santé mentale.[2] Chez les adolescents, le risque de souffrir d’anxiété et d’autres « problèmes internes » de santé mentale est deux fois plus élevé chez les grands utilisateurs des réseaux sociaux, soit ceux qui les consultent plus de six heures par jour.[2] Les mécanismes qui peuvent expliquer l’effet négatif de l’abus des réseaux sociaux sont le risque accru de cyberintimidation, la moins bonne qualité de sommeil, et plus on utilise les réseaux sociaux, moins on passe de temps sur les activités protectrices contre les troubles de santé mentale, comme lire un livre, faire de l’exercice physique ou voir des amis.[3] Une étude dirigée par le professeur Russel Viner de l'Institut de la santé de l'enfant Great Ormond Street de l'Université College de Londres, porté sur près de 10 000 adolescents, filles et garçons, âgé de 13 à 16 ans a établi que les réseaux sociaux ne causent pas de dommages directs sur le développement du cerveau, mais une utilisation trop fréquente perturbe les activités qui ont un effet positif sur la santé mentale.[3] L’utilisation des réseaux sociaux a des impacts sur l’estime de soi des jeunes[4] et provoque l'encouragement à la passivité, le déclin de la lecture et peut entrainer des problèmes de santé physique, comme l'obésité et psychologiques, comme l'anxiété ou la dépression chez l'utilisateur.[5]

Médiagraphie[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Dépendance aux réseaux sociaux : une réalité encore peu étudiée », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  2. a b et c Mathieu Perrault, « trop de médias sociaux nuit à la santé mentale des adolescents », sur La Presse.ca, (consulté le )
  3. a et b Zone Science- ICI.Radio-Canada.ca, « Trop de médias sociaux nuit à la santé mentale des filles, selon une étude », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  4. Dre Christine Grou, « L’impact des médias sociaux sur l’image chez les jeunes », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  5. « Les répercussions de l’usage des médias sur les enfants et les adolescents », Paediatrics & Child Health, vol. 8, no 5,‎ , p. 311–317 (ISSN 1205-7088, PMCID 2792693, lire en ligne, consulté le )