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Deborah Roberts
Deborah Roberts dans son studio à Austin, le 19 novembre 2020,
Photographie de Jasmine Archie
| Naissance | Austin, Texas, USA |
|---|---|
| Nationalité |
Américaine |
| Activité |
Techniques mixtes, collage |
| Formation |
University of North Texas(BFA), Syracuse University(MFA) |
| Mouvement |
Art contemporain, art féministe |
| Site web |
Deborah Roberts, née en 1962, est une artiste contemporaine américaine vivant à Austin au Texas. Elle travaille la pratique du collage, en combinant des images trouvées avec des détails dessinés ou peints qu'elle ajoute à la main[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Deborah Roberts a obtenu sa maîtrise en beaux-arts à l'Université de Syracuse à New York en 2014. Avant d'obtenir cette maîtrise elle a étudié à l'Université de North Texas à Denton, puis elle a effectué une session d'été à l'université privée américaine Pont-Aven School of Contemporary Art à Pont-Aven en France, puis elle a étudié à L'institut d'Art de San Francisco[2]. Elle vit et travaille à Austin, au Texas et elle est représentée par la galerie Stephen Friedman à Londres et la galerie Vielsmetter à Los Angeles[3].
Œuvre[modifier | modifier le code]
Par sa pratique artistique, Deborah Roberts remet en question la notion de beauté idéale. Tel un commentaire social ses œuvres remettent en question les stéréotypes et mythes de la beauté universelle et donne une place importante aux femmes de couleurs peu incluses dans cet idéal. Elle crée des figures hybrides qui prennent la forme de jeunes filles ou de garçons noirs. Son travail questionne l'identité, et évoque l'histoire américaine et notamment afro-américaine.
Son travail nécessite l'analyse de plusieurs couches : des doubles sens et des symboles, mais aussi dans son processus de création qui mélange images trouvées, manipulées et détails dessinés et peints à la main[4].
Dans ses œuvres mixtes, l'artiste Deborah Roberts reconnaît la nature syncrétique de l'identité féminine noire. Déboulonnant les définitions sociétales de la beauté et de la tenue idéale, ainsi que les stéréotypes des médias sociaux, elle remet en question la construction de la race et le regard racialisant endémique à la culture occidentale. Ses collages et ses œuvres textuelles ne se contentent pas d'articuler une critique des typologies acceptées du moi unifié, mais affirment également la valeur indicible de la différence. Roxana Marcoci, conservatrice principale au MoMA de New York[5]
Au début de sa carrière, elle a tout d'abord utilisé les images de son propre visage de 8 ans, puis elle a évolué vers une utilisation de visages d'autres enfants de couleurs. C'est en 2017 que sa carrière va prendre un tournant significatif car de grands marchands vont la remarquer comme Stephen Friedman à Londres et Susanne Vielmetter à Los Angeles. Des célébrités comme Beyoncé, Ava DuVernay et Barack Obama ont acheté des œuvres de l'artiste[6].
Expositions[7][modifier | modifier le code]
Des expositions à l'international, aux Etats-Unis et en Europe.
Expositions individuelles[modifier | modifier le code]
- 2021 I’m, au Musée d'Art d'Austin, au Texas[8] ; O' Say Can't You See, à la galerie Susanne Vielmetter à Los Angeles[9]
- 2019 If they come, à la galerie Stephen Friedman à Londres[10] ; Native sons: Many thousands gone, à la galerie Susanne Vielmetter, à Los Angeles[11],
- 2018 Fragile but Fixable, à Luis De Jesus Los Angeles, à Los Angeles[12] ; Uninterrupted, à la galerie Jenkins Johnson à San Francisco[13] ; Deborah Roberts: The Evolution of Mimi, Spelman College Museum of Fine Arts, à Atlanta,
- 2017 Untitled, Solo Booth Art Fair Miami Basel, à Miami Beach,; in-gé-nue, à la galerie Fort Gansevoort, à New York[14] ; Nobody’s Darling: New Works by Deborah Roberts, à la galerie Christian-Green Gallery, à l'Université du Texas à Austin[15]
- 2016 Coil, Coarse, Twist, Re-twist, à la galerie Art Palace, à Houston
- 2014 One and Many, à la galerie Art Palace, à Houston[16] ; Domestic Disturbance, à la Diverse Art Gallery, à Austin[17]; Consensual Marks, South Dallas Cultural Center, à Dallas
- 2013 When We Just Existed, au Community Folk Art Center, Syracuse,
- 2011 Resistance Begins at Home: Rethinking Otherness, South Dallas Cultural Center, à Dallas
- 2008 Forks and Spoons, South Dallas Cultural Center, à Dallas
- 2006 Bearing Witness, Stone Metal Press, à San Antonio, ; Reconstructing, Rethinking, Reacting, à la galerie O’Kane, à Houston,
Expositions collectives[modifier | modifier le code]
- 2019 Re/Devaluing Colorism: Intersections of Skin Color and Currency, à Southwest School of Art, à San Antonio[18] ; Melissa Cody, Bethany Collins, and Deborah Roberts: Heritage, à la galerie Rebecca Camacho, à San Francisco[19] ; Charles White and the Legacy of the Figure: Celebrating the Gordon Gift, Art Galleries at Black Studies, à l'Université du Texas à Austin[20] ; Cut and Paste | 400 Years of Collage, à la galerie nationale d'Ecosse, à Edimbourg en Ecosse[21]; Get Up, Stand Up Now — Generations of Black Creative Pioneers, au Somerset House, à Londres[22] ; Seeing Now, au 21c Museum Hotel Oklahoma City, Oklahoma City[23]; Plumb Line: Charles White and the Contemporary, au Musée californien des Afro-Américains, à Los Angeles[24]; Still I Rise, au Musée d'Art contemporain du Massachusetts[25],
- 2018 Talisman In The Age Of Difference, à la galerie Stephen Friedman à Londres[26]; In the Eye of the Beholder, Tarble Arts Center, Eastern Illinois University, à Charleston[27]; Go Figure, Pizzuti Collection, à Columbus ; Soul Recordings, au Luis De Jesus Los Angeles, à Los Angeles[28] ; Reclamation! Pan-African from the Beth Rudin DeWoody Collection, au Taubman Museum of Art, à Roanoke, en Virginie[29] ; Legacy of the Cool: A Tribute to Barkley L. Hendricks, au Musée des Beaux-Arts de Boston[30]; Constructing Identity in America (1766-2017), au Montclair Art Museum, à Montclair[31] ; Sidelined, à la Galerie Lelong, à New York[32]
- 2017 Fictions, au Studio Museum in Harlem, à New York[33] ; Your Body is a Battleground, Volta Art Fair, à New York, ; March Madness, Fort Gansevoort, à New York[34]
- 2016 I know why the caged bird sings, Carver Museum, à Austin
- 2015 Gently Fried, Mexican American Cultural Center, à Austin ; The House on Mango Street, au Musée national d'Art mexicain, à Chicago[35]
- 2014 The Way Out — MFA, Rogue Space, à New York[36]
- 2013 Gender Is A Kind of Doing, au Mission Cultural Center for Latino Art Galleries, à San Francisco,
- 2011 Viewing Program, au Drawing Center, à New York, ; Miráme: 21st century portraits for Latino/a America, à La Raza Galería Posada, à Sacramento,
- 2009 Women of Color, à la galerie Joyce Gordon, à Oakland, ; Her Stories, au Park School, à Baltimore,
- 2007 Taking Possession, à l'université de l'Arkansas à Little Rock ; Counter Intuitive, à l'Université d'État de Chicago
- 2006 Uncle Tom to Peeping Tom, Union Art Gallery, à l'université du Wisconsin à Milwaukee ; Boundless, Perceptions from Within, DAC, à Austin,
- 2005 Juried Exhibition, au musée des Sciences et de l'industrie, à Chicago, ; Juried Exhibition, Woman Made Gallery, à Chicago, ; Subjective Visions, Université du Texas à San Antonie, ; Figure It Out, Art Palace, à Austin,
- 2004 Unmasked: A Collective Statement on Beauty, Butridge Gallery, à Austin,
Collections[modifier | modifier le code]
Les œuvres de Deborah Roberts font partie des collections :
- du Whitney Museum of American Art à New York[37]
- du Brooklyn Museum, à New York[38]
- du Studio Museum à Harlem, New York[39]
- du Musée d'Art du comté de Los Angeles, (LACMA) à Los Angeles, en Californie[40]
- du Musée des Beaux-arts de Virginie, à Richmond en Virginie
- du Musée d'Art Blanton à Austin au Texas
- du Spelman College Museum of Art, Atlanta[41]
Prix et bourses[42][modifier | modifier le code]
- 2014 : meilleure exposition à l'Université de Syracuse
- 2016 : bourse de la Fondation Pollock-Krasner
- 2017 : artiste de l'année à Austin au Texas
- 2018 : lauréate du prix Anonymous Was A Woman
- 2019 : finaliste du concours de portraits Outwin Boocheve; dans les sélections pour participer à la résidence Robert Rauschenberg
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Livres et catalogues d'exposition
- BARNWELL BROWNLEE Andrea, Deborah Roberts: The Evolution of Mimi, Spelman College Museum of Fine Art, Atlanta, 2019
- ELLIOT Patrick, ETGAR Yuval, Cut and Paste 400 Years of Collage, National Galleries of Scotland, Edinburgh, 2019
- RINGLE Hallie, “Deborah Roberts and Questions of Power,” Collecting Black Studies. University of Texas Press, 2020
- ROBERTS Deborah, Zoetrope: All-Story Vol. 24 No. 4. Francis Ford Coppola Winter 20/21, 2021
- ROSE KING Daniella, If they come, Stephen Friedman Gallery, Londres, 2019
- WASHINGTON Terence, “Deborah Roberts: At the Edge of White Spaces,” Fictions, The Studio Museum in Harlem, New York, 2018
Articles de presse
- BENNETT Joshua “I will not be taught how to behave”, Art in America, mai 2021[43]
- JARRETT Renae “Where the Black girls are: A review of Deborah Roberts’ ‘I’m’” Sightlines, 27 février 2021
- VAN RYZIN Jeanne Claire “Seeing and being seen: In a solo museum show Deborah Roberts asks us to look” Sightlines, 27 février 2021
- BARNES Michael “Austin artist Deborah Roberts’ Contemporary show ‘I’m’ concerns the art of being seen” Austin 360, 9 février 2021
- MARIUS Marley “In Deborah Roberts’s Art, an Interrogation of What Society Imposes on Black Children” Vogue Arts, 21 janvier 2021[44]
- OYENIYI Doyin “Deborah Roberts has exhibited art worldwide. She hasn’t had a solo museum show in her hometown–until now” Texas Monthly, 14 janvier 2021[45]
- POGREBIN Robin, “A Dream Deferred, For Now” New York Times, 12 avril 2020 [46]
- COHEN Alina, “Why Some Artists Turn Away Would-Be Buyers” Artsy, 27 mars 2020 [47]
- REID Hilary, “Hirshhorn Museum Celebrates Intergenerational Artist Crushes” Vulture, 6 novembre 2019
- FULLERTON Elizabeth, “Deborah Roberts Renders the Complexity of Black Childhood in Collage” Art in America, 7 octobre 2019[48]
- DAVID GORDON Scott, “Deborah Roberts Episode 71” Austin Art Talk Podcast, 4 octobre 2019
- BELLESEN David, “Been Here/Still Here” PocAMadre magazine, Fall Issue #1.2019
- "Deborah Roberts’ unique take on blackness featured in new book” Art Daily, 14 septembre 2019
- GAUNT Illa, “Texas Studio: Deborah Roberts” Arts and Culture Texas, 30 septembre 2019[49]
- MINAMORE Bridget, “Get Up, Stand Up Now: Q&A with Artist Deborah Roberts,” Somerset House, 30 août 2019
- VALENTINE Victoria L., “The Hirshhorn Museum Asked Artists About Their Influences. Amy Sherald Chose Deborah Roberts, Jordan Casteel Selected Faith Ringgold,” Culture Type, 25 août 2019[50]
- VALENTINE Victoria L., “Black Female Artists are Headlining Exhibitions Throughout London This Summer,” Culture Type, 21 juillet 2019
- LEE Erin, “10 art exhibitions to see in July,” Royal Academy of Arts Magazine, 1er juillet 2019[51]
- EPPS, Philomena, “Critics’ Pick London: Deborah Roberts,” ARTFORUM, 1er juillet 2019[52]
- “Profile: The Artist Disrupting Perceptions of Black Youths,” Elephant Magazine, 25 juin 2019
- BRADY Anna and Margaret Carrigan, “Private view: must-see gallery shows opening this June,” The Art Newspaper, 31 mai 2019[53]
- COWAN Katy, “Exploring themes of race, identity, & gender politics: Deborah Roberts’ first solo show in Europe,” Creative Boom, 16 mai 2019[54]
- VALENTINE Victoria L., “Artist Deborah Roberts Joined Susanne Vielmetter Projects Los Angeles and Has an Exhibition at Gallery’s New Downtown Space,” Culture Type, 23 avril 2019
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- HENDERSON Kimberly, “In Conversation with Deborah Roberts: Iconic Art for Young Black and Brown Girls,” Gallery Gurls, 24 février 2019[56]
- WEBER Jasmine, “Art Movements: Accolades,” Hyperallergic, 13 décembre 2018
- ONYEWUWNY Ikechukwu Casmir, "Deborah Roberts at Luis de Jesus," Carla, Issue 13, août 2018
- DAMBRO Shana Nys, "Deborah Roberts at Luis de Jesus," Art and Cake, 10 juin 2018[57]
- LUKE Ben, "Artist Deborah Roberts on Yinka Shonibare exhibition and why 'black is not a colour any more," Evening Standard, 6 juin 2018[58]
- MIZOTA Sharon, "Roberts' powerful statement of black female identity," Los Angeles Times, 29 mai 2018[59]
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- “Fragile but Fixable: The Collages of Deborah Roberts”, Paris Review, 23 mai 2018[61]
- AMIRKHANI Jordan, "Art Review: 'The Evolution of Mimi' at Spelman Museum," BURNAWAY, 25 avril 2018
- COCHRAN Rebecca, "Deborah Roberts: The Evolution of Mimi," Art Papers, 17 mars 2018
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- GIPSON Amarie, “In Conversation with Deborah Roberts by Amarie Gipson,” Arts Black, 25 octobre 2017[66]
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- TWERSKY Carolyn, “New Studio Museum Show,” ARTNEWS, 23 août 2017
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- EVANS Dayna, “18 Female Artists on Their Favorite Female Artists,” The Cut-New York Magazine, 5 avril 2017
- ANSPON Catherine D. “Austin Gets Its Own Art Fair,” Papercity Magazine, 30 mars 2017
- KAMM Rebecca. “You Can’t Deny Us: The Artists Showcasing the Power if Female Athletes,” Broadly Vice, 28 mars 2017
- VOGEL Wendy, “Critic’s Pick: New York,” ARTFORUM, 24 mars 2017
- EVANS Dayna. “What Does It Mean to Be a Woman in Sports?” The Cut - New York Magazine, 20 mars 2017
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- HUETE Betsy. “Deborah Roberts: One and Many,” Glasstire, 29 novembre 2014
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Notes et références[modifier | modifier le code]
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Liens externes[modifier | modifier le code]
- Galerie Stephen Friedman
- VIELMETTER LOS ANGELES
- Deborah Roberts site officiel
- Deborah Roberts instagram
- Deborah Roberts Twitter
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