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François Tabuteau, « Deux ans en terre Adélie », Études,‎ octobre-novembre-décembre 1952, p. 191-204 (lire en ligne).

Jean Thouvenot
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Rouceux (Vosges)
Nom de naissance
Jean Paul Charles Thouvenot
Nationalité
Française
Activité
Professeur, militant socialiste, romaniste et journaliste
Père
Jules Thouvenot
Mère
Élise Laprevote
Conjoint
Magdelaine Richelet
Autres informations
Distinction
Officier des palmes académiques

Jean Paul Charles Thouvenot, né le à Vittel (Vosges) et mort le à Neufchâteau (Vosges), est un professeur de lettres classiques, militant socialiste, romaniste et journaliste, auteur de travaux d'onomastique concernant les départements des Vosges, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et formation[modifier | modifier le code]

Jean Paul Charles Thouvenot naît à Vittel (Vosges) le [1] de Jules Thouvenot, comptable, et d'Élise Laprevote, institutrice[2]. Ses parents sont tous deux originaires du sud-ouest du département des Vosges (cantons de Lamarche et de Monthureux-sur-Saône) : son grand-père paternel était maréchal-ferrant, tandis que son grand-père maternel avait une formation autodidacte de mécanicien.

Après une scolarité jusqu'en 1935 au collège de Neufchâteau[3] — ville dans laquelle son père a retrouvé en 1919 son poste de comptable dans une brasserie —, il poursuit des études de lettres classiques en khâgne au lycée Henri-Poincaré de Nancy[4], ainsi qu'à l'université de cette même ville où il obtient une licence de lettres en 1937[5]. Il se fait remarquer de la presse nationale quelques mois plus tard en publiant un manifeste dénonçant l’inefficacité de la Société des nations, qu'il préfère voir reconstituée en « Société des peuples »[6].

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Il entame un diplôme d'études supérieures sur le patois lorrain sous la direction de Marcel Cressot lorsque la guerre éclate. Aspirant dans l'infanterie, il devra patienter en zone libre jusqu'en juin 1941 pour être démobilisé. Il est alors affecté comme professeur de lettres classiques aux collèges de Neufchâteau, puis au lycée Raymond-Poincaré de Bar-le-Duc (Meuse)[4] avant de passer quelques mois en Sarre dans les troupes d'occupation en 1945.

En 1949 et 1952, alors qu'il est professeur à Bar-le-Duc, il est le secrétaire-adjoint de la fédération S.F.I.O. de la Meuse[7]. C'est dans cette même période qu'il se penche sur les noms parfois fantaisistes donnés après la Révolution française aux enfants trouvés à Nancy[4],[8], ainsi que sur les patronymes et prénoms lorrains[9]. De retour à Neufchâteau au début des années 1960, il termine sa carrière en développant la formation continue au sein du Greta de l'ouest vosgien[4].

Sous le nom de plume espiègle du « Martinet », il tient la chronique hebdomadaire « De mon perchoir » dans le journal local L'Abeille. Il y hume l'air du temps, moquant tics de langages des temps modernes ou promesses électorales non tenues[4]. Il est aussi pendant près de trente ans (1957–1984) membre du comité de rédaction du Pays lorrain, sous la direction de Pierre Marot, membre de l'Institut et l'un de ses anciens professeurs de licence.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Président pendant des décennies de plusieurs associations et clubs de la région de Neufchâteau (tennis-club néocastrien, unité locale de la Croix-Rouge française, anciens élèves du lycée, section locale du club philatélique lorrain), il a aussi créé l'antenne néocastrienne de l'Université de la culture permanente[4].

Il meurt à Neufchâteau le [1]. Il avait épousé en 1951 Magdelaine Richelet (1921–2021), institutrice, dont il avait eu deux fils, François et Claude[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Thouvenot Jean Paul Charles », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  2. Archives départementales des Vosges – Vittel – Registre des naissances 1918.
  3. « Université de Nancy – Baccalauréats – Faculté des lettres », L'Est républicain,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  4. a b c d e f et g « Jean Thouvenot, alias « le Martinet », s'en est allé », Vosges Matin,‎ .
  5. « Université de Nancy – Faculté des lettres – Octobre 1937 – Résultats des examens de licence », L'Est républicain,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  6. Maurice Coquelin, « Regards sur le monde – Pour une Société des Peuples », L'Éveil des peuples,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Jacques Girault, « Thouvenot Jean », sur maitron.fr, (consulté le ).
  8. Jean Thouvenot, « Les enfants trouvés à Nancy (1793–1830) », dans Actes du 75e Congrès nat. des Soc. savantes (Nancy, 1950), Paris, Section d'hist. moderne, (présentation en ligne, lire en ligne), p. 101-121.
  9. Jean Thouvenot, « Sur une méthode d'investigation anthroponymique », Le Pays lorrain, 34e année,‎ , p. 63-68 (lire en ligne).
  10. « Décrets du portant promotions et nominations dans l'ordre des Palmes académiques – Meuse », Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses, no 21,‎ , p. 719.