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Traction proportionnelle pour l'orgue à tuyaux

Historique[modifier | modifier le code]

En 1972, Pierre Pelletier un ingénieur québécois, inventeur dans le domaine des réseaux électriques[réf. nécessaire] et Pierre-Yves Asselin un {{refnec|organiste québécois répu, ont eu l’idée d’inventer une transmission proportionnelle électrique[Quoi ?] qui pourrait remplacer la traction mécanique[Quoi ?] dans les orgues à tuyaux afin d’alléger les accouplements des claviers[Quoi ?]. Cette vision laissait déjà présager un besoin dans la communauté organistique d’allier le meilleur des deux mondes[réf. nécessaire]. C’est-à-dire la flexibilité appréciée des consoles électriques sans compromis avec la sonorité de l’orgue mécanique reconnue depuis des siècles.

Les premiers développements furent effectués dans les années 1990 au Québec et ont donné lieu au dépôt de brevets sur un électroaimant commandé à partir des claviers d'un orgue à tuyaux[1]. Un premier système appelé en Europe "traction sensitive" ou "transmission proportionnelle" fut installé en Suisse au début 2000. On ignore cependant si ce prototype est toujours fonctionnel. En 2003, des inventeurs italiens ont modifié l'électroaimant original et ont déposé une demande de brevet en Europe[2]. Ils ont alors installé leur système sur des orgues électriques en Italie.

En 2003, des inventeurs du Québec ont breveté un nouveau système de traction proportionnelle avec un nouvel électroaimant intelligent[3]. Ce système électronique relie les électroaimants en réseau et est basé sur l’utilisation des micro-processeurs électroniques[4]. Une importante caractéristique de ce système est qu’il peut être superposé à une traction mécanique existante. On peut le considérer comme une sorte de «traction mécanique virtuelle» compatible avec une traction mécanique. Un prototype a été installé en 2008 à la Cathédrale de La Pocatière, Québec, Canada où il est toujours fonctionnel[5].

Caractéristiques de la traction proportionnelle électronique[modifier | modifier le code]

La traction proportionnelle électronique fait en sorte que le jeu de l’organiste, c’est-à-dire son toucher, soit transmis fidèlement aux soupapes des sommiers de l'orgue de la même façon qu’une traction mécanique. La performance artistique de l’organiste pour faire sonner les tuyaux de l’orgue est alors fidèle à son interprétation musicale.

Dans la construction d'un orgue avec traction proportionnelle, il est possible qu'il existe déjà une console mécanique. La pose des électroaimants est alors un facteur important pour la qualité de l'action électrique et son calibrage avec la mécanique existante. Il existe plusieurs façons de réaliser l'insertion des électroaimants qui peuvent être soit à l'intérieur des sommiers directement sous les soupapes ou bien à l'extérieur des sommiers au milieu de la mécanique ou bien à la sortie du mécanisme des claviers. Dans le dernier cas, il est possible que le bruit de la mécanique soit une problématique, c'est pourquoi des facteurs d'orgues ont installé une sorte de "débrayage" en ajoutant un levier dans la mécanique de la traction. Ce débrayage permet l'utilisation de la traction proportionnelle électrique qui sera indépendante de la traction mécanique[6].

L'installation d'un tel système peut apparaître dispendieux dans la fabrication d'un orgue à tuyaux. Il faudra considérer plusieurs avantages à utiliser cette technologie. En effet, l'ajout d'un ordinateur embarqué permet d'ajouter du logiciel pour des fonctions, telles que les sostenuto aux différents claviers de l'orgue et éventuellement de créer des fonctionnalités nouvelles encore méconnues. Ces possibilités nouvelles pourront permettre de rentabiliser les installations.


Avec l'avènement de ces nouvelles technologies et en conservant tout ce qui a été réalisé de bien jusqu'à maintenant par les facteurs d'orgue à tuyaux, l'avenir de l'orgue est insoupçonnable[pas clair][7]. Plusieurs projets de développement pourront prendre place pour augmenter les possibilités de l'orgue traditionnel. Cela pourra donner à l'orgue un second souffle!

  1. Asselin Pierre-Yves, « Système pour enregistrer et/ou reproduire les mouvements des organes mécaniques d'un orgue à tuyaux. »
  2. (en) Ramondetti Silvio et Galiasso Giovanni, « European Patent Application »
  3. (en) Bouchard Mathieu, Boivin Stéphane, Chénier André et Pelletier Pierre, « United States Patent »
  4. (en) Bouchard Mathieu, Boivin Stéphane, Chénier André et Pelletier Pierre, « United States Patent »
  5. Lamonde Marcel, « La nouvelle traction électrique proportionnelle de NovelOrg », Mixture. Bulletin de liaison de la Fédération Québécoise des Amis de l'Orgue, vol. Numéro 29,‎ , Pages 6 à 10.
  6. (en) NovelOrg, « Pasi Organ Builders Opus XIX, Co-Cathedral of the Sacred Heart, Houston Tx - NovelOrg Key Action. »
  7. (en) Pierre Pelletier, « A Computerized Key Action: NovelOrg »