Utilisateur:Mathious Ier/James Cook

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James Cook est un navigateur, explorateur et cartographe britannique, né le 7 novembre 1728 à Marton (Middlesbrough) et mort le 14 février 1779 à Hawaï.

Accédant au grade de capitaine de la Royal Navy, il fait trois voyages dans l’océan Pacifique à l’occasion desquels il est le premier Européen à débarquer sur la côte Est de l’Australie, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Sandwich du Sud (appartenant au Royaume-Uni mais revendiquer par l’Argentine) et à Hawaï. Il est également le premier navigateur à faire le tour de l'Antarctique et à cartographier Terre-Neuve et la Nouvelle-Zélande.

Après son service dans la marine marchande britannique, il intègre en 1755 la marine royale britannique au cours de la guerre de Sept Ans. Pendant le siège de Québec en 1759, il se consacre à la cartographie de l’embouchure du fleuve Saint-Laurent, ce qui permet au général James Wolfe de mener son attaque décisive sur les plaines d'Abraham. Il est alors nommé commandant du Endeavour pour la première de ses trois expéditions dans le Pacifique.

Cook meurt à Hawaï le 14 février 1779 à 50 ans durant un combat contre des autochtones, alors qu’il commande sa troisième expédition en quête du passage du Nord-Ouest.

Premier voyage (1768-1771)[modifier | modifier le code]

En 1768, la Royal Society charge James Cook, à bord du HMB Endeavour, d’explorer l'océan Pacifique sud avec pour principales missions l'observation du transit de Vénus du 3 juin 1769 et la recherche d'un hypothétique continent austral mais Cook ne le découvrira pas. Il est d'ailleurs sceptique quant à son existence et, dans son journal, confronte ses explorations avec les témoignages rapportés par les explorateurs précédents.

L'Endeavour est un trois-mâts carré du même type de ceux que Cook a déjà commandés. Après avoir passé le cap Horn, il débarque à Tahiti le 13 avril 1769, où il fait construire un petit fort et un observatoire en prévision du transit de Vénus. L’observation, dirigée par Charles Green, a pour but principal de recueillir des mesures permettant de déterminer avec davantage de précision la distance séparant Vénus du Soleil. Une fois cette donnée connue, il serait possible de déduire la distance des autres planètes. Lorsque l'on compare ces mesures à celles effectuées au même instant en d’autres lieux, le résultat n'est pas aussi précis qu'espéré.

Une fois ces observations finies, James Cook regarde les instructions pour la seconde partie de son voyage : chercher les signes de Terra Australis, l'hypothétique pendant de l'Eurasie dans l'hémisphère sud. La Royal Society, et particulièrement le géographe écossais Alexander Dalrymple, est persuadée de son existence et entend bien y faire flotter l'Union Jack avant tout autre drapeau européen.

Cook doute cependant de l'existence même de ce continent. Grâce à l'aide d'un Tahitien nommé Tupaia, qui possède des connaissances pointues de la géographie du Pacifique, Cook explore les îles de la Société et découvre l’île de Rurutu en 1769. Ne parvenant pas à découvrir de continent nouveau plus au Sud de cette dernière île, il se dirige alors vers la Nouvelle-Zélande, qu'il atteint le vendredi 6 octobre 1769. Second Européen à y débarquer après Abel Tasman en 1642, il cartographie l'intégralité des côtes néo-zélandaises avec très peu d'erreurs (notamment sur la péninsule de Banks, qu'il prend pour une île, et sur l'île Stewart, qu'il rattache abusivement à l'île du Sud). Il identifie également le détroit qui allait porter son nom, le détroit de Cook, séparant l'île du Sud de l'île du Nord, et que Tasman n'avait pas découvert. Il fait de nombreuses rencontres avec les peuples maori de la Nouvelle-Zélande.

Il met ensuite cap à l'ouest en direction de la Terre de Van Diemen (actuelle Tasmanie) avec l’intention de déterminer s'il s'agit d’une partie du continent austral. En avril 1770, il va en fait se retrouver sur la côte sud-est de l’Australie dû aux vents. Cook nomme l’endroit Point Hicks, devenant officiellement les premiers Européens à repérer sa côte est. En 1843, l’endroit reçoit le nom de Cape Everard, avant de retrouver sa dénomination originale de Point Hicks à l'occasion du 200e anniversaire du débarquement.

Cook poursuit sa route vers le nord en longeant la côte est, ne la perdant jamais de vue pour la cartographier et nommer ses points remarquables. Au bout d'un peu plus d’une semaine, ils pénètrent dans un fjord long mais peu profond. L'équipage débarque ensuite pour la première fois en Australie, le 29 avril 1770. Cook baptise tout d’abord le fjord Stingaree Bay en allusion aux nombreuses raies aperçues (stingray en anglais). L’endroit reçoit ensuite le nom de Botanist Bay, puis finalement Botany Bay en raison des nombreuses nouvelles espèces découvertes par les botanistes présents (dont Joseph Banks).

La Grande-Bretagne va plus tard choisir ce site pour y établir une première colonie britannique, entre autres sur les conseils de Joseph Banks. Cependant, quand le capitaine Arthur Phillip y débarque à la tête de la First Fleet en 1788, soit près de 18 ans plus tard, la baie et ses environs ne s’avèrent pas aussi idéales que leur description le laissait espérer. Phillip ordonne de relocaliser la colonie dans un port naturel situé quelques kilomètres au nord, que Cook avait nommé Port Jackson sans en pousser très loin l'exploration. C’est dans ce port, dans une baie qu'il nomme Sydney Cove (en l'honneur du ministre Thomas Townshend, premier vicomte de Sydney), que naît la colonie de Sydney.

Cook rencontre des Aborigènes dès son premier abordage. Lorsque l’Endeavour entre dans la baie, l'équipage aperçoit des hommes sur chaque côte.

À voir[modifier | modifier le code]

11 juin, 12 juin, 13 juin, 15 juin, 19 juin, 26 juin, 11 juillet, 10 août