Utilisateur:Leonard Fibonacci/Énanos Bagratides

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Article de référence: Énanos Bagratouni

Énanos est un des ancêtres mythiques de la famille des Bagratouni, dont sont issues les branches des Bagratides et des Bagrations. Il aurait vécu au Ier siècle av. J.-C..

Énanos aurait été le fils de Bagaratès selon les légendes familiales. Il aurait été seigneur de Sper vers l'an 30 av. J.-C. et siégeait à Daroynq. On ne sait rien d'autre sur sa vie car son existence est plus qu'hypothétique. Aucune autre source que Moïse de Khorène n'est connue.

Selon Moïse de Khorène, au retour d'une absence prolongée, Ma'nu Saphul, roi à Edesse et à Nisibe s'aperçoit qu'Hyrcan II, prisonnier qu'il avait confié au juif Énanos a été libéré, alors qu'il espérait percevoir une grosse rançon pour sa libération. Hyrcan avait été fait prisonnier lors de l'invasion de la Syrie et de la Palestine menée par les Parthes en -40[1],[2]. Par la ruse, alors qu'Hérode le Grand était assiégé dans un palais par les partisans d'Antigone II Matthatiah et que les forces parthes étaient devant les portes de Jérusalem, il a été emmené au général Barzapharnès pour que celui-ci arbitre le conflit entre Hérode et Antigone[3]. Toutefois Hérode refusant a priori cet arbitrage, Hyrcan a été retenu comme prisonnier par le général parthe[1]. C'est peut-être parce que Barzapharnès est mort à la bataille de Gyndaros[4],[5],[6] (-38[7]), qu'Hyrcan est devenu le prisonnier de Ma'nu.

Enanos lui assure qu'Hyrcan a promis de verser 1000 Talents, mais cette somme n'a toujours pas été versée lorsque Hyrcan est assassiné par Hérode le Grand (vers 30 av. J.-C.). Ma'nu tourmente alors Enanos et tente même de le contraindre d'abandonner la religion juive. Finalement, il fait grâce à Enanos et à sa famille. Thomas Arçrouni raconte que cette grâce est obtenue à la suite de l'intervention d'un de ses ancêtres.

Il a au moins un fils :

Ses descendants, les Bagratides, régnèrent en Arménie et en Géorgie et une des branches de la famille, les Bagrations, existe encore aujourd'hui.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Christian-Georges Schwentzel, Hérode le Grand, Pygmalion, Paris, 2011 (ISBN 9782756404721), p. 40.
  2. Stéphane Moronval, Rome et les Parthes, Champ de bataille (Thématique), no 11, 2009, p. 48-53.
  3. Stéphane Moronval, Rome et les Parthes, Champ de bataille (Thématique), no 11, 2009, p. 52.
  4. Clément Huart & Louis Delaporte, L'Iran Antique, Albin Michel, coll. « L'Évolution de l'Humanité », Paris, 1943 p. 325.
  5. Velleius Paterculus, Histoire romaine, II, 78.
  6. Florus, Abrégé de l’Histoire romaine, IV, 9.
  7. Stéphane Moronval, Rome et les Parthes, Champ de bataille (Thématique), no 11, 2009, p. 62-63.