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Fondation Cognacq-Jay

Cadre
Forme juridique Fondation
But Créer, maintenir et développer des établissements de solidarité sociale
Zone d’influence France
Fondation
Fondation 1916, France
Fondateurs Ernest Cognacq, Marie-Louise Jaÿ
Identité
Siège 46, rue du Bac
75006 Paris
Structure Fondation
Président Georges Renand
Vice-présidente Isabelle Bouillot
Trésorier Claude Bourg
Site web [1]

Créée par Ernest Cognacq[1], fondateur de la Samaritaine à Paris, et son épouse Marie-Louise, née Jaÿ, la Fondation Cognacq-Jay est reconnue comme établissement d’utilité publique par décret du 2 décembre 1916[2]. En 2016, elle compte sept établissements en Île-de-France et deux en Haute-Savoie, actifs dans les secteurs de la santé (70% de l’activité), de la prise en charge médico-sociale, de l’action sociale et de l’enseignement.

Historique[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

La Fondation Cognacq-Jay compte à l’origine une maison de retraite et une pouponnière, à Rueil-Malmaison, ainsi que des habitations à bon marché. Les époux Cognacq-Jay poursuivent ensuite le développement d’œuvres sociales et de bienfaisance, dont bénéficient notamment les employés de la Samaritaine et leur famille. Outre le maintien des établissements existants, la Fondation a notamment pour but, « la création, le développement ou l'alimentation, toujours suivant ses ressources disponibles, et, en dehors de toute préoccupation politique ou confessionnelle, de tous établissements, institutions ou œuvres de solidarité sociale.[3] »

Principaux repères[modifier | modifier le code]

Paris[modifier | modifier le code]

1922 : la Fondation ouvre une maternité, rue Eugène Millon, organisée en chambres et non en dortoirs collectifs. Elle devient un centre de cancérologie en 1978. Le service accompagnant les patients en fin de vie, dirigé par le professeur Robert Levillain jusqu'en 1986, est officiellement reconnu comme Unité de soins palliatifs dès 1985 et accueille les premières personnes atteintes par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) .

1995 : création à titre expérimental des Appartements de coordination thérapeutique, avenue d’Italie, comme alternative à l'hospitalisation pour des malades souffrant d’une pathologie chronique grave.

2006 : à l’emplacement de l’ancienne maternité, un nouvel hôpital ouvre en 2006, ainsi qu’un Institut médico-éducatif pour adolescents souffrant d’autisme ou de TSA (troubles du spectre autistique), dans un ensemble de bâtiments conçu par l’architecte Toyo Ito[4].

Île-de-France[modifier | modifier le code]

1924 : création d’un centre d'apprentissage pour jeunes filles orphelines ou isolées, à Argenteuil, rue de la Liberté, qui devient une école technique, puis un lycée d'enseignement professionnel en 1984, labellisé Lycée des métiers en 2010.

1932 : reprise de l’école d'apprentissage horticole des « Pressoirs du Roy » à Samoreau, en Seine-et-Marne, qui devient un orphelinat en 1954, puis une Maison d'enfants à caractère social (MECS) en 1974, et fait office de Foyer de l’enfance sur la circonscription à partir de 1981. En 2016, répondant à des besoins émergents, la MECS ouvre un service d'accueil pour jeunes mineurs et majeurs isolés étrangers, ainsi qu'un service d’action éducative à domicile à modalité renforcée.

1997-1999 : agrandissement et modernisation par l’architecte Jean Nouvel de la maison de retraite de Rueil-Malmaison, qui devient un Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) en 2003.

2013 : ouverture d’une unité de prise en charge sécurisée de la maladie d'Alzheimer, conçue par l’architecte Jean Nouvel dans le parc de l’EHPAD. 2015 : intégration officielle dans la Fondation de l’Hôpital Forcilles, situé à Férolles-Attilly, en Seine-et-Marne. Le Centre médical de Forcilles avait été placé sous procédure de sauvegarde en 2012.

2015 : intégration officielle dans la Fondation de l’Hôpital Forcilles, situé à Férolles-Attilly, en Seine-et-Marne. Le Centre médical de Forcilles avait été placé sous procédure de sauvegarde en 2012[5].

Présidents[modifier | modifier le code]

  • 1916-1928 : Ernest Cognacq
  • 1928-1951 : Gabriel Cognacq
  • 1951-1968 : Georges Renand
  • 1968-1990 : Maurice Renand
  • Depuis 1990 : Georges Renand

Centenaire[modifier | modifier le code]

2016 : la Fondation ouvre une vaste réflexion prospective sur la solidarité sociale de demain et lance le Prix Fondation Cognacq-Jay-Inventer la solidarité sociale de demain, visant à encourager l'innovation, et à soutenir et accompagner les meilleurs projets au service des publics en difficulté.

Activités[modifier | modifier le code]

Établissements par secteurs d’activité[modifier | modifier le code]

Santé

- Hôpital Cognacq-Jay à Paris.

- Hôpital Forcilles à Férolles-Attilly, en Seine-et-Marne.

Prise en charge médico-sociale

- Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine.

- Institut médico-éducatif (IME) à Paris.

- Appartements de coordination thérapeutiques (ACT) à Paris.

- Foyer d’accueil médicalisé (FAM) à Monnetier-Mornex, en Haute-Savoie.

Action sociale

- Maison d’enfants à caractère social (MECS) à Samoreau, en Seine-et-Marne.

- Maison d’enfants à caractère social (MECS) à Monnetier-Mornex, en Haute-Savoie

Enseignement

- Lycée privé professionnel à Argenteuil, dans le Val d’Oise.

Chiffres clés[modifier | modifier le code]

Capacité d’accueil : 900 lits ou places dans les établissements hospitaliers, sociaux et médico-sociaux ; 500 élèves au lycée.

Nombre de salariés : 1 200 personnes.

Budget annuel : 100 millions d’euros.

Organisation[modifier | modifier le code]

La Fondation Cognacq-Jay se caractérise par une forte décentralisation : une importante autonomie de gestion et d’animation est donnée aux directeurs d’établissements.

Son modèle économique est singulier. Elle apporte les fonds nécessaires pour permettre la modernisation de ses établissements et leur adaptation aux nouveaux besoins, identifiés en concertation avec les tutelles publiques. Mais elle n’intervient pas dans le budget d’exploitation des établissements, qui ont vocation à tendre vers un équilibre de leurs comptes.

La Fondation prend également en charge les renoncements de recettes décidés dans les établissements pour assurer leur vocation sociale et solidaire. Ceci se traduit, par exemple, par la gratuité de la scolarité au Lycée d’Argenteuil.

La Fondation peut supporter ces investissements sans faire appel aux dons, car elle dégage des revenus réguliers provenant de son parc locatif d’habitations et de placements financiers.

Objectif[modifier | modifier le code]

La Fondation, qui vise à soutenir des établissements à forte valeur sociale ajoutée, poursuit son développement en agrégeant des établissements associatifs isolés ou fragilisés, et présentant un réel enjeu en termes d’intérêt général et de solidarité sociale, prioritairement dans le secteur de la santé - son principal pôle d’activités.

Valeurs[modifier | modifier le code]

- L’expertise (la recherche de l’excellence dans le service à autrui).

- La convivialité (la qualité des relations dans les équipes).

- Le respect (l’attention particulière portée aux conditions d’accueil).

- La rigueur (le souci d’équilibre dans la gestion sans but lucratif).

- La modernité (la volonté d’être tourné vers l’avenir).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « E. Lemarchand, « Les grands philanthropes – Ernest Cognacq », Les cahiers de la santé publique : Hygiène. Hygiène publique. Hygiène et médecine sociale, L’Hygiène sociale », sur bnf.fr, numéro 7, 25 janvier 1929, p. 102-103 (source : gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France)
  2. « Journal officiel de la République française », sur bnf.fr, 8 décembre 1916, p .10593 (publication du décret de reconnaissance d’utilité publique) (source : gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France)
  3. « Bulletin de la participation aux bénéfices », sur bnf.fr, 1919, tome XLI, p. 154-156 (publication des statuts de la Fondation Cognacq-Jay) (source : gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France)
  4. « François Lamarre, La refondation de l'hôpital Cognacq-Jay par le Japonais Toyo Ito », sur lesechos.fr, Les Échos, supplément immobilier, 2 mars 2000
  5. « Le centre médical de Forcilles retrouve la santé », sur leparisien.fr, Les Échos, supplément immobilier, 2 mars 2000

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Catégorie:Fondation française reconnue d'utilité publique