Utilisateur:Julie Bissonnette/Brouillon
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Les débuts de la colonisation espagnole en Amérique (à la place de «civilisation maya»)
[modifier | modifier le code]Suite à la conquête espagnole du Mexique actuel au XVIe siècle, les écrits des civilisations préhispaniques tels que les mayas et les aztèques ont subit plusieurs autodafés de la part des religieux européens, convaincus que les codex étaient associés aux démons et aux superstitions.
L'évêque de Mexico à l'époque, Juan de Zumárraga a fait brûlé en 1530 tout les écrits et les idoles des aztèques en mettant feu aux maisons royales, qui hébergeaient les codex[1].
En juillet 1562, le franciscain Diego de Landa ordonna un autodafé de l'ensemble des documents mayas afin d'assurer une meilleure évangélisation des populations autochtones[2]. Seuls trois codex sur les 27 recensés ont été sauvés des flammes[3].
Révolution française
[modifier | modifier le code]Plusieurs autodafés eurent lieu durant la Révolution française, principalement commis par les révolutionnaires envers les institutions qui représentaient le régime féodal, comme la noblesse et le clergé. La première vague eu lieu durant le mouvement de la Grande Peur, qui vit les paysans entrer dans les châteaux des seigneurs et détruire les registres féodaux[4], appelés les livres terriers.
Les bibliothèques ont également été ciblées : on estime que 8 000 livres ont été détruits seulement qu'à Paris, et que pour l'ensemble du pays le nombre de livres disparus grimpa à 4 millions[5]. Par exemple, l'abbaye de Saint-Germain des-Prés fu incendiée en 1794 et tout le contenu de sa bibliothèque - soit 49 387 imprimés et 7 072 manuscrits- ont été brûlés[6].
Les portraits des saints ont aussi étés touchés, dans un mouvement de déchristianisation.
Chili
[modifier | modifier le code]Plusieurs autodafés au Chili ont été perpétrés lors du régime militaire de Pinochet. Les militaires contrôlaient l'activité éditoriale et plusieurs écrits de tendance socialistes ou contestataires ont été détruits, comme les oeuvres de Pablo Neruda et Gabriel García Márquez. Par exemple, les autorités ont brûlés 14 846 exemplaires de L'Aventure de Miguel Littin, clandestin de ce dernier auteur[7].
- Fernando Báez, Histoire universelle de la destruction des livres : des tablettes sumériennes à la guerre d'Irak, Fayard, (ISBN 9782213634845 et 221363484X, OCLC 277232195, lire en ligne), p. 176
- Brian R. Hamnett, Histoire du Mexique, Perrin, (ISBN 9782262029241, 2262029245 et 9780521852845, OCLC 470800239, lire en ligne), p. 72
- Fernando Báez,, Histoire universelle de la destruction des livres : des tablettes sumériennes à la guerre d'Irak, Fayard, (ISBN 9782213634845 et 221363484X, OCLC 277232195, lire en ligne), p. 177
- Michel Biard, Silvia Marzagalli, et Joël Cornette, Révolution, Consulat, Empire 1789-1815, vol. [9], Belin, dl 2014, cop. 2014 (ISBN 9782701191966 et 2701191963, OCLC 894237701, lire en ligne), p. 66-68
- Fernando Báez, Histoire universelle de la destruction des livres : des tablettes sumériennes à la guerre d'Irak, Fayard, (ISBN 9782213634845 et 221363484X, OCLC 277232195, lire en ligne), p. 241
- Fernando Báez, Histoire universelle de la destruction des livres : des tablettes sumériennes à la guerre d'Irak, Fayard, (ISBN 9782213634845 et 221363484X, OCLC 277232195, lire en ligne), p. 241
- Fernando Báez, Histoire universelle de la destruction des livres : des tablettes sumériennes à la guerre d'Irak, Fayard, (ISBN 9782213634845 et 221363484X, OCLC 277232195, lire en ligne), p. 355