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Utilisateur:Jean-Louis Victor/Brouillon

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Jeanne Laval

Jeanne Laval à 20 ans

Biographie[modifier | modifier le code]

Le 4 octobre 1895 est née, dans le village de Montech (82), une petite fille que ses parents ont appelé : Jeanne .
La famille était modeste, son père s’occupait de chevaux et sa mère était repasseuse . C’était une famille très unie et parents et grands-parents vivaient dans la même maison. Même s’il n’y avait pas beaucoup d’argent, il y avait une richesse bien plus précieuse : l’entente parfaite de la famille et beaucoup d’amour à partager. Certains soirs d’hiver où le chauffage était juste, on se serrait les uns contre les autres et on chantait tous ensemble pour se réchauffer.
Cette ambiance d’affection profonde, Jeanne ne l’oubliera jamais et essaiera de la transmettre. Le temps passe et Jeanne grandit en affirmant un caractère déjà fort. Elle avait de qui tenir car elle se sentait de la lignée de son père et de son grand-père les deux hommes qu’elle a le plus admirés dans sa vie. Tous deux étaient très engagés politiquement et socialement et Jeanne qui suivait partout et participait aux réunions gardera de l’influence de cette époque des idées de justice et d’équité en tous domaines. Elevée dans le don de soi pour de nobles causes, elle fera de cet axe sa philosophie de vie dans sa relation avec les autres.
Brillante élève et toujours première en classe elle apprend avec une facilité déconcertante et étonne par son intelligence brillante, ses réflexions et son imagination fertile. Elle passe son certificat d’étude avec les meilleures notes de l’école, faisant ainsi la fierté de son instituteur qui, en raison de ses résultats, obtient pour elle une bourse d’étude.

L’heure du destin[modifier | modifier le code]

L’année 1918 marque ce tournant décisif.
Jeanne se marie, son mari meurt et la voilà veuve et enceinte. Que faire ? Le désespoir la gagne et elle décide de quitter cette vie fauchée en plein bonheur.
L’invisible se manifeste alors de façon spectaculaire : un jour que Jeanne était couchée, elle prend une bouteille de laudanum (médicament dangereux), résolue à en finir avec cette existence sans avenir.
C’est alors qu’une force invisible se manifeste en obligeant Jeanne à reposer la bouteille. Une voix se fit entendre disant : "Et l’enfant !" . Seule dans la pièce, Jeanne pensa à une hallucination et tenta de reprendre cette bouteille et la même manifestation recommença.
Une influence extérieure agissait donc , indépendante de sa volonté. Persuadée de la réalité d’une force agissante mais invisible, Jeanne, réconfortée par ce qui venait de se passer, décida de vivre et mis au monde son enfant qui fut une fille .
Mais le destin est tenace et quand il veut conduire un sujet choisi dans une voie bien précise, il sait employer des moyens imprévus mais toujours efficaces.
Madame Agullana (voyante renommée à Montauban) lui révéla des faits très précis, inconnus de tous. Jeanne convaincue par d’autres preuves voulut en savoir davantage. C’est alors que son mari décédé se manifesta et lui confirma sa présence réelle au-delà de la mort et lui annonça qu’elle était en préparation pour devenir un grand médium à son tour.
C’est ce qui devait se réaliser par la suite et ses parents furent convaincus par une série de preuves irréfutables.
Tout un groupe se constitua alors autour de Jeanne Laval avec des personnalités éminentes du monde scientifique et médical. N’oublions pas qu'à cette époque de grands savants comme Williams Crookes, Charles Richet (prix Nobel de médecine) , le Docteur Osty , directeur de l’Institut Métapsychique à Paris…se passionnaient pour tous ces phénomènes médiumniques et étudiaient ces manifestations avec le sérieux scientifique requis.

De 1918 à 1936, les communications furent régulières et de nombreuses entités se manifestèrent, chacune avec sa personnalité et son style.
Puis les années passèrent … Jeanne , qui vécut longtemps à Montauban (France) , se retira à la campagne dans une propriété de son deuxième mari à Escatalens (France). Elle s’était remariée en 1925 avec Maurice Laval, propriétaire terrien . Jeanne Laval profitait de ce don de médiumnité pour aider des gens dans toutes sortes de difficultés et sa maison ne désemplissait pas. Elle finit ses jours ainsi, à la campagne, au milieu des oiseaux et des fleurs qu’elle aimait particulièrement. Toute sa journée se passait à écouter les problèmes des autres. Aidée par l’invisible, les solutions arrivaient, efficaces, positives, rapides. Elle était très connue dans toute la région mais n’en tirait aucune gloire car sa devise était :
Fais le bien et passe…
Jeanne Laval succomba à une attaque cérébrale et s’éteignit le 6 avril 1975.

Expériences médiumniques[modifier | modifier le code]

La production médiumnique que nous devons à Jeanne Laval, reconnue comme le plus grand médium des temps modernes, dépasse tout ce que l'on peut imaginer. Cette humble femme, de culture primaire, possédait à très haut niveau la fonction émission-réception, susceptible d'échange avec d'autres plans d'existence. Les plus grands chercheurs de son époque l'ont étudié et surtout le docteur Osty (ancien directeur de l'Institut Métapsychique à Paris). Jeanne Laval possédait toute la gamme des possibilités parapsychiques; écriture automatique, directe, voyance, clairaudience, psychokinésie, télépathie, perception extrasensorielle... Son cas fut expérimenté avec rigueur par une équipe très bien constituée, comprenant des chercheurs de diverses disciplines : physiciens, chimistes, mathématiciens, médecins, pharmacien, théologiens, philosophes... Tous posaient des questions pertinentes et les réponses arrivaient nettes, claires, précises, parfois même avant la formulation des questions, par écriture automatique.

Les entités communicantes[modifier | modifier le code]

Les entités qui se sont manifestées au travers de Jeanne Laval, dont la plus étonnante se nomme « Symbole », ont donné des précisions remarquables sur la vie et ses possibilités encore inconnues, sur la réalité du monde invisible et sur les lois évolutives de la réincarnation. L'œuvre de Jeanne Laval apporte beaucoup de réponses sur la connaissance de l’invisible et sur les questions que l’on se pose au sujet de la vie après la mort. Cet enseignement s’inscrit dans une vision qui se situe au-delà de l’apparence terrestre dans ce que l’on appelle : l’envers du monde manifesté.

Témoins des communications[modifier | modifier le code]

Un groupe important s’est constitué autour du « phénomène Jeanne Laval » étudié par d’éminents spécialistes de son temps comme le docteur Osty, Président de l’Institut Métapsychique de Paris successeur du docteur Geley. Les expériences de cet Institut étaient suivies par le Professeur Charles Richet, Prix Nobel de médecine (en raison de ses travaux sur l’anaphylaxie).
Ce groupe s’est réuni autour de Jeanne Laval pendant des années toutes les semaines pour assister aux communications. Chacun posait les questions qui l’intéressait particulièrement ce qui fait la richesse de cet enseignement dans la diversité culturelle.
Le groupe, très bien structuré, était dirigé par le Pasteur Bénézech, Directeur de la Faculté de Théologie Protestante de Montauban .
Venaient ensuite :
Monsieur Espinasse, premier Président de la Cour d’Appel de Toulouse
Monsieur Ducassé , Directeur de la bibliothèque (Montauban)
Monsieur Pfaff, professeur de mathématiques
Mademoiselle Mamy, professeur de philosophie
Georges Morice, collaborateur de Camille Flammarion
Docteur Paisseran, médecin
Général Souchier
Commissaire Stellet (commissaire central de Toulouse)
Mademoiselle Billet, directrice du Lycée (Montauban )
Monsieur Courquin, ingénieur des arts et métiers
Madame Guerchoux, pharmacienne
D’autres nombreux témoins rejoignirent le groupe au fur et à mesure de son évolution, chacun posant des questions personnelles ou culturelles et les preuves se multiplièrent apportant une connaissance toujours plus avancée sur les relations entre le visible et l’invisible.

Les questions[modifier | modifier le code]

Lors des séances régulières chacun posait les questions qui l’intéressaient le plus . Exemple :
— Que pensez-vous de Gandhi ? De Jaurès ?
— De la Théosophie ? Du Spiritisme ? Du tombeau de Toutankhamon ? etc..
— L'humanité a-t-elle déjà connu la Vérité ?
— Qu'est-ce que « la vague animale » qui doit envahir la Terre ?
— Pouvez-vous nous parler de la relativité ?
— Pouvez-vous nous parler de la matière ?
— Pouvez-vous nous parler de l'organisation des mondes ?
— L'Europe sera-t-elle envahie par les Jaunes ?
— Pouvez-vous nous parler du mécanisme de la pensée et du fonctionnement du cerveau ?
— Quelles étapes franchira l'humanité avant d'arriver à la fraternité ?
— Qu'est-ce que la souffrance ?
— Pouvez-vous éclairer le mystère de la Trinité ?
— Sommes-nous soumis au déterminisme du destin ?
— Avons-nous un libre-arbitre ?
— Qu'est-ce que l'évolution ?
— Pouvez-vous nous expliquer la formation du chaos ?
— Qu'est-ce que Dieu ?
Et aussi...
— Jésus parlait-il plusieurs langues ?
— A-t-il souffert au moment de la mort ?
— Quelle était l'évolution de la Vierge Marie ?
— Que penser du suicide ? De la crémation ?
— Comment se passe la mort ? Peut-on en retarder l'heure ?
— Qu'est-ce que les âmes-sœurs ?
— Pouvez-vous nous parler de l'Atlantide ?
— Les ruines de Pompei cachent-elles encore quelque chose ?
— Quel sera le processus de la disparition de la Terre ?
Etc.. etc.. etc..

Spiritualité autour de 1918[modifier | modifier le code]

Au tout début du xx° siècle, nous sommes en 1900, un courant d’idées était en marche : le spiritisme. Fondée en 1858 , la Revue Spirite crée par Allan Kardec et soutenue ensuite par Camille Flammarion était en plein essor.
Il était question essentiellement de communications avec les personnes décédées et très vite deux orientations complémentaires ont vu le jour :
1) - Le courant philosophique de la pensée de Allan Kardec dont l’axe principal était :« Naître, mourir, renaître et progresser sans cesse, telle est la Loi »
2) - Le spiritisme expérimental qui permettait d’étudier les preuves tangibles et réelles de l’autre plan d’existence au travers des médiums apportant ces preuves.
Très vite des chercheurs éminents se sont intéressés à ces phénomènes et il fut créé en 1919 par Jean Meyer un Institut de recherches appelé : Institut Métapsychique International, reconnu d’utilité publique ,dirigé notamment par le docteur Geley et ensuite par le docteur Osty. Le Professeur Charles Richet (prix Nobel), Williams Crookes et d’autres apportèrent un soutien important à ces recherches.
L’école philosophique de son côté apportait tout un enseignement rigoureux dont l’axe principal était la réincarnation. La revue spirite apporta un immense espoir et un réconfort moral important dans les épreuves douloureuses que traversèrent les familles de la France de la guerre de 1914 . Communiquer avec l’Au-delà était assez courant et les médiums valables étaient nombreux, les charlatans aussi, comme en tous domaines … mais ce ne sont pas ceux-là qui nous intéressent !
A cette époque, on distingue trois grandes sortes de médiums :
1) - Les médiums à effets physiques, étudiés à l’Institut Métapsychique. Ces médiums provoquent des phénomènes matériels quantifiables et vérifiables permettant de prouver l’influence de l’énergie psychique sur la matière.
2) - Les médiums artistes qui créent des œuvres totalement inspirées et remarquables, dépassant leurs connaissances et leurs compétences car ne sachant ni peindre ni dessiner au départ. Le plus célèbre d’entre eux est Augustin Lesage dont le métier était mineur dans le Pas-de-Calais et qui réalisa des fresques Egyptiennes spectaculaires.
3) - Les médiums intellectuels donnant des textes culturels, scientifiques ou philosophiques dont le niveau élevé dépassent complètement l’instruction de ces derniers, incapables d’ailleurs d’expliquer les textes ainsi reçus Jeanne Laval a été le plus grand médium des temps modernes aux dires des spécialistes.

Les grands écrivains et l’Au-delà[modifier | modifier le code]

La plupart des grands auteurs classiques se sont intéressés à l’Au-delà afin d’apporter leur témoignage ou des preuves de la vie après la vie. Certains ont vécu dans ce domaine des expériences fortes qui ne laissent aucun doute sur la réalité d’autres plans d’existence.
Deux exemples parmi les plus célèbres :
A Jersey, en 1853, Victor Hugo a participé à des communications avec l’Au-delà et réussit à entrer en contact avec sa fille Léopoldine, morte noyée en 1843.
Il conclut alors en ces termes :
« Les morts ne sont pas des absents mais des invisibles »
Alfred de Musset en 1835 compose : La nuit de décembre. Le poète eût la sensation d’une présence invisible et physique près de lui, toujours là, et qui arrivait à chaque fois qu’il se mettait au travail pour continuer la composition de ce chef-d’œuvre, totalement inspiré.

Les 7 Pensées spirituelles de Jeanne Laval[modifier | modifier le code]

1 - Fais le bien et passe…
2 - Seul, l’effort sur soi apprend à vaincre et à conquérir
3 - Vouloir est la force, attendre est la Loi
4 - Quand le cœur lit, l’âme écoute et l’esprit comprend
5 - Les corps passent mais l’être demeure
6 - La vie est l’évolution de Dieu à travers ses créatures
7 - Pour tous ceux qui ont perdu un être cher :
Ne dîtes pas qu’ils sont perdus
Tous ceux dont vous pleurez la fuite.
Ils sont partis à la poursuite
D’anciens rêves interrompus…

Œuvre[modifier | modifier le code]

-La Tombe Parle - Edition Peyronnet, Paris 1932
-L'Heure des Révélations - Editions de Mortagne, Québec - Canada, 1979 réédité en 2013

Liens[modifier | modifier le code]

Site officiel de Jeanne Laval
Victor Hugo
Victor Hugo L'expérience spirite à Jersey
Alaln Kardec et le Spiritisme
La Nuit de Décembre - Alfred de Musset