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Uroplates, Geckos à queue plate

Uroplatus est un genre de gecko de la famille des Gekkonidae[1]. En français ces espèces sont nommées Uroplates ou Geckos à queue plate.

Distribution[modifier | modifier le code]

Les espèces de ce genre sont endémiques de Madagascar[1].

Habitat[modifier | modifier le code]

Les espèces de ce genre sont issues des forêts tropicales humides de Madagascar qui — contrairement à d'autres forêts tropicales — ont des températures relativement modérées. L'hygrométrie y est en revanche élevée, de 70 à 80 % (bien que quelques espèces vivent dans des conditions un peu moins humides).

Description[modifier | modifier le code]

Exemple de camouflage d'un Uroplatus sikorae

Ce genre est très avancé dans l'art du mimétisme, et imite très bien les feuilles, les écorces ou le lichen, selon les espèces.

On trouve des espèces de tailles variées, de environ 7 cm à plus de 330 cm.

Il existe deux groupes d'espèces. Le premier comprend les espèces ayant une apparence rugueuse, dont le camouflage est de type lichens ou mousses, avec en plus des barbillons sur le pourtour du corps pour éliminer les ombres (voir photo). Le deuxième comprend les espèces ayant plutôt l'aspect de feuilles mortes et poussant même la ressemblance jusqu'à avoir de petits trous sur les bords de la queue pour mieux imiter une feuille.

Tous sont nocturnes, arboricoles et insectivores, bien que certaines espèces puissent parfois consommer des fruits (nectars), et que la plus grande des espèces puisse consommer de petits mammifères. En pratique ce sont des opportunistes qui consomment la plupart des proies de taille adaptée, ce qui comprend de petits reptiles parfois de leur propre espèce.

Étant endémiques, la survie de ces geckos dépend étroitement de leur biotope d'origine, qui est actuellement menacé par la déforestation.

Liste des espèces[modifier | modifier le code]

Selon The Reptile Database (26 août 2013)[2] :

Taxinomie[modifier | modifier le code]

Plusieurs des espèces actuelles d'Uroplatus sont considérées par les scientifiques comme un complexe d'espèces non décrites.

Ce fut le cas jusqu'en 2006 pour Uroplatus fimbriatus, dont un groupe est maintenant considéré comme une espèce à part (Uroplatus giganteus). C'est également le cas des Uroplatus sikorae, dont il existe une forme géante dans la zone de Montagne d'Ambre que certains considèrent comme une espèce à part, bien qu'aucune analyse génétique n'aie encore été effectuée, ou encore de Uroplatus sameiti, considérée comme une sous-espèce pendant longtemps. On trouve le même phénomène chez Uroplatus henkeli, qui possède également une variante géante proche de la taille des U. fimbriatus, et qui se distingue de ces derniers par une coloration du corps et des yeux très différente. On trouve enfin des Uroplatus ebenaui avec une longue queue, des "giant phantasticus" toujours dans la région Montagne d'Ambre, forme qui est peut-être une espèce distincte ou une sous-espèce, pour le moment celles-ci sont décrites comme « Uroplatus cf ».

Étymologie[modifier | modifier le code]

Leur nom (Uroplatus) vient de la forme aplatie (platus) de leur queue (uro).

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • Duméril, 1806 : Zoologie analytique, ou méthode naturelle de classification des animaux, rendue plus facile à l'aide de tableaux synoptiques. Paris, Allais, p. 1-344 (texte intégral).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]