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Utilisateur:Fiona Mutz/Brouillon

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Erik Schaix, né le 26 avril 1959 à Paris, est un Fashion Designer, fondateur de sa Maison de Couture et de Joaillerie Erik Schaix.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né d’une mère parisienne et d’un père niçois d’origine grecque, il quitte Paris à l’âge de 3 ans avec sa grand-mère, propriétaire de parfumeries, pour s’installer à Cannes.

Elle ouvre une première parfumerie derrière l’hôtel Majestic Barrière, une seconde dans les jardins et quelque temps plus tard, un « corner »  à l’intérieur même de l’hôtel. Ces lieux jouissent très vite d'une renommée dans le quartier de la Croisette.

Pensionnaire à l’Institut Stanislas, Eric profite de son temps libre pour aider dans les parfumeries. Touché par l’univers du luxe dans lequel il évolue, il commence dès l’âge de 9 ans une collection de pierres, et décidera à l’adolescence de s’orienter vers le monde de la mode[1].

Grâce à la relation privilégiée qu’il entretient avec Lucien Barrière, sa femme Martha et leur fille Diane, il reprend à l’âge de 17 ans, une galerie d’art située dans les jardins de l’hôtel Majestic et y créé sa Maison de Couture. Très vite, il engage une première d’atelier, Irène Passier, qui deviendra par la suite son épouse[2].

A 18 ans, en grand désaccord avec sa famille, il décide de tout quitter pour s’installer à Paris. Il est engagé par le Couturier Harry Algo[3][4], qui travaille pour les Reines du nord de l’Europe ainsi que pour Christian Dior et Pierre Balmain. Il y apprend la coupe, le patronage et les toiles. Trois ans plus tard, au décès de Harry Algo, il prend la direction artistique et commerciale de la société dans laquelle il restera encore 4 ans et contribuera à multiplier par six le chiffre d’affaires. Pendant ces années, en plus de ses collections, il réalise pour Pierre Balmain les licences Haute Couture des robes de mariée et les collections pour Alexis de Fursac, Tan Giudicelli, Georges Kay, Pierany, Stara, Vincent Bastien.

En 1986, il crée sa propre Maison de Couture Erik Schaix et s’installe au 6 rue Saint-Florentin à Paris 1er[5], à quelques pas de la Place de la Concorde. Trois ans plus tard, il ouvre un second magasin à Cannes, au 45 de la Croisette qu’il gardera 7 ans. En 1999, il ouvre un troisième magasin avenue Pierre Ier de Serbie, Paris 8ème où il présente chaque saison ses défilés[6][7] et lance une collection de Haute fourrure et une collection hommes. Sa clientèle perdant ses repères, il la refermera au bout de 3 ans.

Mécène[8], il achète aux enchères en 2000, les bois du Château de Versailles, décimés par la tempête 1999 (arbres plantés par les Rois et Reines de France depuis Louis XIV). Afin de pérenniser ces géants aujourd’hui disparus et promouvoir la sculpture française, il les confie à vingts artistes français. Les oeuvres sont présentées en 2004 aux Orangeries de Trianon du Château de Versailles sous le nom de « Sculptures de Tempête© »[9][10][11]. La même année, il inaugure la Galerie d’ES[12] à côté de son showroom de la rue Saint-Florentin, où chaque mois il présentera en exclusivité un artiste à titre de remerciement. Il publie aux éditions du Léopard d’Or, un recueil nommé « Sculptures de Tempête© ».  En 2005, il ouvre une deuxième galerie dans la ville de Provins où il réside et profite de l’inauguration pour présenter la collection « Sculptures de Tempête » au Couvent des Cordelières qui sera mis à sa disposition par le Ministère de la Culture. S’ensuivront des expositions de cette collection au musée du textile à Wesserling, au musée des bois et de la forêt dans la Communauté de communes de la Montagne bourbonnaise et au musée du bois et de la marqueterie à Revel.

Aujourd’hui, Erik Schaix continue d’habiller une clientèle internationale à travers ses collections sur-mesure et prêt-à-porter au style chic-parisien. Précurseur de la mode africaine depuis plus de 20 ans, il aime transformer le pagne, ce qui lui a permis de se faire une place de renom auprès du monde africain[13][14][15].

Depuis 15 ans, il réalise son rêve et crée des collections de joaillerie[16][17] [18][19]dans son atelier parisien : des pièces uniques, d’inspiration Couture. En 2016, il publie aux Editions du Léopard d’Or, son livre « Bijoux d’un Couturier »[20][21][22][23][24] préfacé par l’impératrice d’Iran, Farah Pahlavi[25].  

Références[modifier | modifier le code]

  1. « ERIK SCHAIX, LES BIJOUX D’UN COUTURIER », Esprit Joaillerie,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Histoire Erik Schaix - Couturier / Joaillier Designer Paris », sur erik-schaix.com (consulté le )
  3. « Erik Schaix part à la conquête du web - ABC-Luxe », ABC-Luxe,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Nicole Krecy, « Caviar, bijoux et maroquinerie signés Erik Schaix », Orion,‎ décembre / janvier 2011, p. 62, 63
  5. « ERIK SCHAIX - Guide Joailliers », Guide Joailliers,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Erik Schaix dévoile sa Haute Création - Guide Joailliers », Guide Joailliers,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. FashionTV, « fashiontv | FTV.com - ERIK SCHAIX AH 2000 », (consulté le )
  8. Taupin Aurélie, « Métiers d'Art n° 243 L'art forain », Métiers d'Art,‎ janvier / février 2009, p. 44-49 (ISSN 1631-7726)
  9. « Erik Schaix présente les œuvres « Sculptures de Tempêtes » - Guide Joailliers », Guide Joailliers,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « RFI  - Château de Versailles - La deuxième vie des arbres déracinés », sur www1.rfi.fr (consulté le )
  11. Le Point, magazine, « Sculptures de tempête », sur Le Point.fr (consulté le )
  12. Emile Gaubert, « Des «sculptures de tempête»     à voir à la lueur des lampions », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Érik Schaix : au bonheur des (premières) dames | adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo », sur www.adiac-congo.com (consulté le )
  14. « Érik Schaix : au bonheur des (premières) dames | Les Dépêches de Brazzaville », sur www.lesdepechesdebrazzaville.fr (consulté le )
  15. (es) « Erik Schaix présente sa collection inspirée par la femme africaine. », sur revistaotixe.blogspot.fr (consulté le )
  16. « Caviar, le Luxe Joaillerie d'Erik Schaix - Made in Joaillerie », Made in Joaillerie,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (en-GB) « ERIK SCHAIX -LANCEMENT DE LA COLLECTION " CAVIAR " (JOAILLERIE - MAROQUINERIE ) parrainée par S.M.I  FARAH PAHLAVI. ANNE De CHAMPIGNEUL , ERWANN BIGOT », sur internationalluxuryconsulting.blogspot.fr (consulté le )
  18. (it) Alice Melloni, « Sparkling Galuchat - Vogue.it », Vogue Italia,‎ 04/21/2011 (lire en ligne, consulté le )
  19. Julia Dubreuil, « A la découverte des créateurs », Point de Vue Spécial bijoux,‎ , p. 86, 87
  20. « Erik Schaix - Bijoux d'un couturier », sur www.leopardor.fr (consulté le )
  21. « Erik Schaix présente son ouvrage intitulé « Bijoux d’un couturier » - Guide Joailliers », Guide Joailliers,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Attitude Luxe », sur www.attitude-luxe.com (consulté le )
  23. « DERNIÈRES CRÉATIONS D’ERIK SCHAIX », Esprit Joaillerie,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. Bijoux d'un Couturier, 8, rue du Couëdic 75014 Paris, Léopard d'Or, , 281 p. (ISBN 978-2-86377-255-3)
  25. « Erik Schaix part à la conquête du web - ABC-Luxe », ABC-Luxe,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]