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Utilisateur:Ewane2009/Brouillon

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La Revue des Citoyens des Lettres

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La Revue des Citoyens des Lettres a été créée en 2016 par Timba Bema. Son siège se situe à Lausanne.

Présentation

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Il arrive, dans la vie de tout un chacun, un moment où l’on comprend qu’on doit agir, qu’on ne peut pas attendre que les choses se fassent d’elles-mêmes, sinon elles ne se feront jamais. Oui, il arrive un moment où tout un chacun pèse sa responsabilité face à l’histoire, et doit trouver le moyen d’affecter positivement son environnement, et pourquoi pas le monde. Durant son parcours d’écriture, Timba Bema[1] a constaté avec regret qu’il n’existe pas de cadre pour promouvoir les écrivains non publiés à compte d’éditeur. Il s’est longtemps questionné sur les façons de pallier à ce manque, il en a parlé à des amis dont Caroline Despont, et c’est de ces échanges qu’est née l’Association des Citoyens des Lettres. Qu’est-ce qu’un citoyen des lettres ? Un citoyen des lettres est un individu qui est convaincu du rôle capital de la littérature dans la formation de l’esprit humain, et dans le rapprochement que celle-ci opère entre les hommes et les femmes, au-delà de leurs cultures d’appartenance, au-delà de leurs aires civilisationnelles. Pour réaliser ses buts, l’Association des Citoyens des Lettres mène plusieurs activités, parmi lesquelles l’animation d’une revue littéraire, dénommée la Revue des Citoyens des Lettres[2]. La Revue des Citoyens des Lettres a pour objectif de promouvoir les écrivains non publiés à compte d’éditeur écrivant en langue française, en mettant en avant leurs travaux (nouvelles, poésie, extraits d’autres formes littéraires) dans une édition trimestrielle en ligne, qui est accompagnée de deux publications annuelles en format papier. Un concours de nouvelles annuel est également organisé et les lauréats sont publiés soit dans l’une des éditions papier, soit dans un recueil en collaboration avec un éditeur. La Revue des Citoyens des Lettres ouvre ses colonnes à toutes celles et ceux qui produisent de la littérature en langue française, qu’ils soient basés en Afrique, en Amérique, en Europe ou en Asie. La Revue des Citoyens des Lettres a pour ambition d’être la référence pour les écrivains non publiés à compte d’éditeur, qui y trouvent un cadre accueillant pour leurs expérimentations, ainsi que pour toucher les lecteurs de tous bords, qui peuvent ainsi découvrir et apprécier ces talents encore anonymes. En plus de la publication des textes, la revue immerge le lecteur dans l’univers des écrivains, et leur permet de comprendre leurs démarches artistiques. Cela est possible au travers d’interviews écrites et/ou filmées, de photos, de biographies, de confidences, de vidéos, de tous autres types de contenus pertinents, mettant en valeur ces écrivains.

Coordination

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Timba Bema

Timba Bema naît au quartier Bali à Douala, dénommé Bell Town à l’époque du protectorat allemand. Très tôt son imaginaire est nourri pour les légendes de la culture Douala, ainsi que par le sens tragique de l’histoire, à travers la pendaison par les allemands de Rudolf Douala Manga Bell, alors roi de Bell Town, qui lui était contée, le soir sur la véranda, par sa grand-mère. Un jour qu’il se rend au Parc des princes pour jouer au football, il pénètre, courant derrière le ballon qui avait été envoyé là par un tir, dans les ruines du palais du roi Alexandre Douala Manga Bell, que l’on disait alors hanté. Il est saisi par cette expérience qui, avec le temps, lui fait prendre conscience de la nécessité de conserver le patrimoine historique. Il grandit dans un environnement peuplé d’artistes. Le chanteur et pianiste Eko Roosevelt est son voisin, et il assiste avec ravissement aux répétitions de son orchestre, hissé sur un parpaing, derrière un trou d'aération. En outre il aperçoit de temps en temps, passant dans la rue, Yves Lobé, le batteur des Black Styl’s, la chanteuse Beti Beti et sa sœur Annie Disco, sans oublier la majestueuse Villavienne dite Mama Villa, dont les duos avec Ebanda Manfred ont marqué l’histoire de la musique camerounaise. Il se rend aussi au Phaco Club où, caché derrière les bambous de chine, il écoute la crème du jazz camerounais dont un certain Richard Bona fait partie. Malgré cette passion pour la musique qu’il a gardée intacte, il s’est orientée vers la littérature parce qu’elle ne demande pas un lourd investissement de départ : juste du papier, un stylo, et on peut déjà se rêver écrivain. Il commence par l’écriture de poèmes, et participe à différents collectifs scolaires. Mais, c’est sa lecture de Le procès de Franz Kafka qui finit de le convaincre que sa vocation est d'écrire. Alors il se rapproche du poète Valère Epée, qui est son voisin, pour combler son ignorance de l’art poétique. Il rend aussi de fréquentes visites au poète Fernando D’Almeida. Après son baccalauréat il entame des études d’Economie à Yaoundé, où il a la chance de côtoyer le romancier Severin Cécile Abéga. En 2001, il quitte le Cameroun pour continuer ses études à Nantes. Après avoir séjourné deux années à Paris, il vit et travaille depuis 2007 à Lausanne. Il est auteur de poésie, de nouvelles, de romans, et participe à plusieurs associations et magazines littéraires. Sa nouvelle, Mémoires politiques de Jean-Pascal D******** a été classée en 2eme position au concours de nouvelles de la Semaine du goût 2016. En Avril 2017, sa nouvelle La future mariée était pourtant vierge est publié dans le recueil collectif Un soir de pluie par les éditions Encre Fraîche. En juin 2018 il publie un poème Les seins de l’amante aux éditions Stellamaris.

Comité de Lecture

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Le comité de lecture de la Revue des Citoyens des Lettres est composé de 35 membres répartis dans l’espace francophone dont 15 en Suisse. Il compte des écrivains, des enseignants de littérature et des passionnés de lecture, qui s’impliquent bénévolement. Nous avons l’honneur de compter parmi nous les écrivaines Sylvie Blondel, Sonia Euzenot Le Moigne et Azubuke Degotoga. Les textes sont envoyés à 3 membres de différents profils qui les apprécient selon une grille mise à leur disposition. Ils décident ou non de la publication des textes, proposent des corrections ou des améliorations qui sont généralement appréciées par les auteurs.

Publications et auteur.e.s

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Depuis Mars 2017, la Revue des Citoyens des Lettres publie régulièrement un numéro trimestriel. Plus de 40 auteur.e.s ont été publiés à ce jour, et de nombreux renouvellent l’expérience en nous envoyant de nouveaux textes. Parmi les auteurs publiés, 2 ont par la suite été édités à compte d’éditeur.

Les auteur.e.s publié.e.s à ce jour:

  • Joël Amah Ajavon
  • Yawovi Anani
  • Gaëtan Théodore Badjo
  • Sélénien Borderlune
  • Claire Briet
  • Sophie Dussol
  • Kokouvi Dzifa Galley
  • Séverine Jaspard
  • Arnaud Leconte
  • Marie-Anne Mannher
  • Frédéric Mendes
  • Sonia Menoud
  • Sophie Pavot
  • Télesphore Tueno

Collaborations

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Avec l’association Filbleues[3] basée au Togo, la Revue des Citoyens des Lettres a organisé en Mars 2017 un concours de micronouvelles ouvert à tous les écrivains de langue française. Le jury de ce concours était composé entre autres des écrivains Sami Tchak' et Kangni Alem.

A l’occasion du salon de livre de Genève 2017, la Revue des Citoyens des Lettres a collaboré avec la CENE Littéraire à l’animation de discussions, de débats, d’expositions et de performances poétiques autour du thème Femmes noires et engagement. Don de livres à la bibliothèque de quartier Café curieux[4] à Gbé Kpota, Lomé, Togo. Une collecte de livres a été organisée afin de récolter des livres pour la bibliothéque Café-curieux à Lomé. De nombreuses personnes ont répondu à notre appel et nous avons pu acheminer trois cartons de 600 livres. Le Café-Curieux s’est montré très reconnaissant de ce don qui lui permettra de renouveller son catalogue qui était déjà vétuste.

Lancement appel à textes sur la question anglophone au Cameroun[5]. Suite au déclenchement de la crise anglophone au Cameroun, la Revue des Citoyens des Lettres, en collaboration avec les écrivains MD Mboutoh et Raoul Djimeli ont lancé un appel aux jeunes poètes camerounais. 55 poèmes on été reçus en tout. Une collaboration avec la maison d’édition parisienne Teham Editions pour la publication du recueil de poèmes sur la question anglophone au Cameroun. La formule d’édition est à négocier.

Concours de nouvelles « Ainsi parlait mon père[6] » le nouveau roman de Sami Tchak. Pour accompagner la sortie de Ainsi parlait mon père, le recueil de reflexions de Sami Tchak, la Revue lancera en collaboration avec l’auteur un concours de nouvelles. Les laureats recevront 3 exemplaires dédicacés et verront leur texte publié dans la Revue.

Concours de poésie Les seins de l’amante[7] le nouveau poème de Timba Bema. Pour accueillir la sortie du poème Les seins de l’amante, la Revue lancera un concours de poèmes. Les deux meilleurs recevront un exemplaire dédicacé. Une édition spéciale sera également publiée dans la Revue.

Concours-Quizz Patrice Nganang. Pour accueillir la sortie du roman Empreintes de crabe, la Revue lancera en collaboration avec l’auteur, un concours sur sa vie et son œuvre. Les lauréats recevront des exemplaires dédicacés.