Utilisateur:Emmanuel Cattier/conflit avec Powermonger

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Approfondissement de la page d'arbitrage Wikipédia:Comité d'arbitrage/Arbitrage/Powermonger-Mutima[modifier | modifier le code]

Mes arguments sont développés ici : discuter:survie (association). Eventuellement dans d'autres pages de discussion et dans mes pages utilisateurs.

Au sujet de François-Xavier Verschave[modifier | modifier le code]

Il faut savoir que l'article du monde cité par Powermonger a été qualifié de «nécrologie vindicative», ce qui en dit long sur la qualité de son esprit (comme celui de Libération après sa mort), une vengeance après la sortie de Négrophobie. Voir Réponses à ces articles, et l'interview audio d'Odile Tobner sur RFI. Quant à la qualité de ces journaux elle dépend des articles et des journalistes. La crédibilité de Jean-Marie Colombani a été sérieusement remise en cause par Jean-Paul Gouteux : voir Survie (association)#Les procès.

En ce qui concerne l'offense à Chef d'Etat vous comprendrez que Powermonger est un clown quand il affirme qu'il suffit d'être de bonne foi pour avoir le droit d'offenser un chef d'Etat. Voir Survie (association)#Les procès

Au sujet des travaux qui seraient « inédits »[modifier | modifier le code]

Les travaux évoqués, notamment ceux de François-Xavier Verschave, ne peuvent être qualifiés d'inédits, puisque ses deux principaux ouvrages, la Françafrique-Stock et Noir Silence - Les arènes ont été publiés à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires. On trouve de nombreuses pages internet et articles dans les médias reflétant ces travaux. Cf. Yahoo et Google.

Noir silence est devenu un livre culte. Par la magie du bouche à oreille, les six cent pages denses et serrées de François-Xavier Vershave se sont vendues à 40.000 exemplaires en un an. (Les arènes)

Voir aussi Calendrier des crimes de la France Outremer de Jacques Morel - édition L'Esprit Frappeur et les 21 dossiers noirs de la Françafrique, publiés aux éditions l'Harmattan ou Agone selon les numéros. Liste non exhaustive de travaux publiés sur la Françafrique. On ne peut pas à la fois demander des références et les contester ensuite pour dire que c'est de la pub "pour vendre des livres". Enfin toujours sur cette question des Travaux inédits, j'attire l'attention sur ce chapitre des travaux inédits qui me semble particulièrement concerner mes insertions : Wikipédia:Travaux inédits#Compatibilité avec la neutralité de point de vue.

Au sujet de l'histoire du Cameroun et des massacres en pays Bamileke[modifier | modifier le code]

Les faits d'information :

  • Mongo Beti a écrit Main Basse sur le Cameroun en 1972. Ce livre fut ausitôt interdit par Raymond Marcellin. Une décision de justice de 1976 a remis en cause cette interdiction. Voici ce qu'il en dit lui-même à la fin de sa vie en 2001 : [1]
  • En 1988 Max Bardet, pilote d'hélicoptère de l'armée française affirme dans son livre témoignage OK Cargo, écrit avec Nina Thellier chez Grasset, qu'il y aurait eu un « vrai génocide » de « trois cent à quatre cent mille personnes » en pays Bamiléké avec la participation de seulement 4 français de 1962 à 1964 (selon la citation de Powermonger en page de discussion. Un livre d'un militaire français écrit pour minimiser la responsabilité française ?)
  • En 1990 Pierre Pean, publie l'homme de l'ombre au sujet de Jacques Foccart dans lequel il rapporte les propos de Pierre Guillaumat : «Foccart a joué un rôle déterminant dans cette affaire. Il a maté la révolte des Bamilékés avec Ahidjo et les services spéciaux».
  • François-Xavier Verschave, qui a fait la synthèse de ce que l'on sait sur cette affaire dans La Françafrique en 1998, a enquêté au Cameroun :
Les massacres de l'armée française en pays BAMILEKE ont toujours fasciné Verschave. Président de Survie, une ONG française humaniste, il s'est rendu au Cameroun pour enquêter et chercher à comprendre. Dans le N° 135 de l'hebdomadaire Camerounais Mutation publie le 23 juillet 1998, Verschave tire cette conclusion à la page 5 :
" Ce qui m'a le plus frappé au cours de mon enquête, c'est que ces faits macabres suscitent encore une telle terreur que tous mes interlocuteurs camerounais en étaient comme stupéfiés. Ils m'ont dit qu'il s'agissait de quelque chose d'explosif, et qu'eux-mêmes avaient du mal à entreprendre une démarche à caractère historique et scientifique sur ces carnages de l'armée française.
Dés lors, je me suis dit que si 40 ans après il y a encore une telle terreur, on peut être certain qu'il s'est passé quelque chose de terrible. (.)
Les Camerounais sont en droit de savoir ce qui s'est passé et davantage ce qui se passe. Il leur revient de définir l'urgence ou non d'une telle démarche " [2]
  • Sur le site de Survie : hommage à Mongo Beti : En effet, dès le début des années 70, Mongo BETI dénonçait les dérives criminelles de la politique africaine de la France en enquêtant sur les massacres commis par l'ex-coloniale en pays Bamiléké, plus de vingt ans avant ses complicités dans le génocide au Rwanda.

Au sujet de la FAO, Powermonger oublie qu'elle est un organisme des Nations Unies et que donc elle reprend les chiffres des services statistiques de chaque pays. La FAO ne fait pas de recensement. Elle s'appuie sur ceux des Etats. Ce n'est certainement pas du Cameron et de la France qu'il faut s'attendre à trouver des confirmations de ce que ces deux Etats semblent avoir caché soigneusement.

Toujours au sujet de mes «lubies» sur l'histoire du Cameroun, les deux documents du site Grioo.com, site complètement indépendant de ma militance, ont été inaccessibles depuis que je les ai cités le 23 octobre 2005 jusqu'au 26 octobre , car Grioo.com affirmait sur un site miroir être victime d'un piratage et qu'il faudrait une semaine pour le rétablir. Le 26 octobre ils ont été rétablis :

  • On trouve aussi ceci sur le site de « Sciences Po » qui n'est pas à priori une zone de militance antifrançaise !(Voir en particulier pages 24 et 43 de ce document). Qu'un document comme celui-ci se trouve sur le site de Science po, qui montre qu'il cite les mêmes sources qui sont donc bien connues, mais présente de telles erreurs sur l'Afrique, me confirme que la qualité de l'enseignement en France sur l'Afrique laisse à désirer, même à Science Po. Je maintiens donc cette référence à titre didactique et pour montrer la diffusion des sources qui nous intéresse. (Effectivement confondre page 104 le beau-père et le gendre au Gabon est une belle coquille ! je n'avais pas vérifié, j'ai seulement fait une recherche sur les mots qui m'intéressaient - j'ai eu tort de faire confiance au label de Science po pour la qualité du document - ceci dit ces erreurs sont sans doute le fait d'un document en cours de finalisation. Ce qui surprend c'est qu'il soit dans cet état sur le site science po).
  • Version anglaise de Wikipedia, History of Cameroon : In 1955, the outlawed Union of the Peoples of Cameroon (UPC), based largely among the Bamileke and Bassa ethnic groups, began an armed struggle for independence in French Cameroon. This rebellion continued, with diminishing intensity, even after independence. Estimates of death from this conflict vary from tens of thousands to hundreds of thousands.

Powermonger reconnait enfin, après de longues palabres, qu'on ne peut pas dire qu'il n'y a pas eu de morts. Le minimum évoqué pour ces événements est en effet de quarante mille morts par un journaliste, les autres évocations numériques sont plus importantes. La distinction qu'il fait entre la période avant et après 1960 est tout à fait spécieuse au sujet de l'armée française, car les autorités françaises, des français et des étrangers (voir sites étrangers), des journalistes de l'époque ont confirmé sa présence après 1960 et son rôle au Cameroun (Foccart, Bardet, Guillaumat, etc.). Le nier est un pur mensonge. Se focaliser sur les 300 000 à 400 000 morts, qui ne sont pas confirmés, mais ne sont pas forcément exagérés, puisqu'ils sont quand même des chiffres d'un militaire français, témoin et acteur, publiés dans son livre «OK cargo», accompagnés de détails pour le moins troublants, pour nier qu'il y a eu au moins plusieurs dizaine de milliers de morts est un procédé malhonnête, de propagande.

Il est intéressant de noter que, selon cet article sur le dernier livre de Stephen Smith et Antoine Glaser "Comment la France a perdu l'Afrique ?", même celui-ci parlerait de génocide Bamileke :

Les auteurs « dénonceront » ensuite, très rapidement, les dérives qui ont émaillé de la politique coloniale française en Afrique tels le génocide Bamiléké, les assassinats de Um Nyobé, d’Ernest Ouandié, de Felix Moumié, site provisoire de Grioo.com

Au sujet de la françafrique[modifier | modifier le code]

L'article françafrique a été essentiellement développé par un(e) contributeur(rice) de Wikipédia Utilisateur:Esperanza36. Et les autres articles histoire du Cameroun et Cameroun ont été développés par de multiples contributeurs.

Au sujet de Powermonger[modifier | modifier le code]

La position de Powermonger est une position partisane, d'un français qui affirme avoir toujours travaillé en Afrique et se montre géné par les travaux de Survie qu'il cherche à disqualifier, et dont il exagère l'impact, en les considérant comme seule source de la contestation de la politique de la France et de ses multinationales en Afrique.

Je remarque que ses interventions vont en droite ligne dans le prolongement des affirmations des services de communication de l'Etat français, ce qui n'est pas un signe de neutralité. Il use de procédés malhonnêtes et diffamatoires, comme par exemple d'affirmer que Max Bardet, pilote d'hélicoptère français acteur de notre armée au Cameroun après l'indépendance, serait un malade mental ou que Survie serait, selon sa page utilisateur, un agent d'«incitation à la haine raciale» Utilisateur:Powermonger - version du 24 octobre 2005 à 19h20 ), ou que mon but est de gagner de l'argent en vendant les livres de François-Xavier Verschave. Bref, tout une série de mensonges sans aucun fondement qu'il se garderait bien d'assumer s'il écrivait sous son identité et qui renforce l'idée qu'il se livre à de la propagande au profit d'intérêts français au Cameroun, où il affirme travailler (ce qui n'est pas vérifiable sans qu'il livre son identité - Ces intérêts français, publics et privés, ont besoin que les crimes français soient ignorés pour éviter des remises en cause politiques d'une dictature assistée et corrompue leur facilitant la tâche. Au passage je n'ai jamais caché mon identité sur ma page utilisateur, dès le début de mes interventions sur Wikipédia et j'assume ce que je dis.

Au sujet de ma «théorie du complot», selon Powermonger[modifier | modifier le code]

Comme je l'explique dans mes pages utilisateurs, je considère que Wikipédia n'appartient pas aux services de communication de l'Etat français, ni à leurs serviteurs. Je fais partie de ceux qui cherchent à rétablir la vérité sur une histoire de l'Afrique que la propagande française essaye de réécrire. Il n'est pas surprenant que ceux-ci réagissent sous des pseudos. Que ceux qui croient que ces services n'existent pas ou n'agissent pas viennent grossir le petit troupeau de ceux qui veulent me mettre dans la catégorie des psychopathes à interner. J'affirme que ces services de communication utilisent de nombreux canaux pour distiller les fausses vérités de l'armée française, dont des journaux, des télévisions, des livres d'histoire et même notre encyclopédie. Je ne prétends pas rétablir la vérité à moi tout seul, mais au moins ouvrir des pistes pour montrer qu'il faut aussi essayer d'entendre d'autres sons de cloche. C'est d'autant plus faisable que quand on cherche on trouve de nombreuses sources pour rétablir certaines vérités. En d'autres termes je lutte contre les mensonges français, sans ignorer qu'il existe aussi des mensonges d'autres pays et leurs services de communication. Mais je suis français et je considère que je dois m'occuper de mon pays avant tout.

Au sujet de ma « disqualification » par d'autres conflits[modifier | modifier le code]

  • Au sujet de mon conflit avec Arhat : Arhat est quelqu'un de très civilisé, mais qui ne supportait pas que l'on évoque les allusions au Génocide au Rwanda dans les articles touchant à François de Grossouvre, Paul Barril et à François Mitterrand. Finalement il a accepté, après de longues discussions que, Mitterrand étant le Chef des armées, on marque la date de ses décisions concernant les opérations militaires au Rwanda, ce qui était un minimum, de même j'ai pu écrire dans les deux autres articles ce qui est lié au Rwanda documents et liens à l'appui.
  • Quant à mes innombrables conflits avec Gemme, je renvoie les arbitres aux innombrables plaintes concernant ce contributeur.

Mes conclusions[modifier | modifier le code]

Pour résumer, contrairement à ce qu'il dit de moi, j'ai du mal à croire à la bonne foi de Powermonger. J'ai le sentiment que son attitude est délibérément agressive, diffamatoire et qu'il veut détruire uniquement par des raisonnements spécieux, ou des disqualifications arbitraires de sources sérieuses, sans apporter de sources complémentaires, des informations que j'ai introduites parfois difficilement dans des articles en me battant déjà pour faire admettre mes sources. Je lui accorde qu'il semble très bien connaître le Cameroun où il dit vivre et je n'irai pas contester sans preuve des éléments intéressants qu'il a apporté dans les articles sur la Cameroun et son Histoire. Mais cela n'enlève rien à mon sentiment qu'il a une attitude de propagande selon la vision française de l'histoire du Cameroun et que son domaine de connaissance semble être le même que celui des Lamberton, Messmer, Guillaumat et autres français "ayant travaillé au Cameroun" pour le compte de l'Etat français, notamment cette tendance à mettre en exergue les analyses ethniques dont on sait qu'elles permettent de manipuler des populations., selon ce qu'affirmait le maréchal Lyautey : « S'il y a des moeurs et des coutumes à respecter, il y a aussi des haines et des rivalités qu'il faut démêler et utiliser à notre profit, en opposant les unes aux autres, en nous appuyant sur les unes pour mieux vaincre les autres ».

Il suffit d'examiner les historiques des pages pour voir que ce qu'il fait est la négation de faits historiques en supprimant des informations établies même par des décisions de justices ou des publications.