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Charles Coligny

Charles Coligny (1834-1874) est un homme de lettre et un historien d'art français. Il est né à Paris en 1834 et est mort le 16 décembre 1874 dans cette même ville à la suite d'une opération chirurgicale.

Charles Coligny
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Biographie
Activité
Œuvres principales
  • Frédéric Lemaître (1863)
  • Taillade (1863)
  • Le palais pompéien de l'avenue Montaigne (1866)
  • Paris nouveau. L'art polychrome et le Nouvel Opéra. Lettre à M. Charles Garnier (1868)
  • Salvador-Tuffet (1873)
  • La chanson française : histoire de la chanson et du caveau (1876)

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles Coligny fut capitaine de la garde mobile en 1848, mais il refusait de porter sa croix car cela lui rappelait la guerre civile. Arsène Houssaye disait de lui que "c'était un esprit ingouvernable qui ne pouvait vivre qu'en toute liberté".[1]

Charles Coligny est un homme de lettres qui aimait la poésie. Il écrivit des biographies sur des artistes tels que Paul Félix Joseph Taillade, dit Taillade et Frédéric Lemaître.

Il fut secrétaire du journal "L'Artiste" de 1862 à 1870. Il a également été le collaborateur, pour des études littéraires, de Théophile Gautier et de Jules Janin.

Il s'intéressa également à l'histoire de l'art en étudiant l'architecture parisienne moderne. Il a contribué à l'histoire de la chanson française et des chansonniers dans les années 1800. Le livre regroupant ses recherches sera publié deux ans après sa mort.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Charles Coligny ne fonda malheureusement pas de famille. Il avait beaucoup d'amis, dont Arsène Houssaye et Charles Monselet, qu'il fréquenta durant toute sa vie.[2]

A sa mort, de nombreux hommes de lettres s'exprimèrent pour évoquer le grand vide qu'il allait laisser. Arsène Houssaye dira de lui "Plus d'un littérateur peut mourir sans faire le deuil dans les lettres : il n'en sera pas de même de Coligny" et Charles Monselet "Eh bien ! Ce qu'il a daigné de faire, il faut que ces amis le fassent. Nous lui donneront un tombeau mais il faut que son vrai monument soit le recueil de ses oeuvres éparses dans les journaux. Il aimait le luxe des livres : on lui fera un beau livre. Et chacun de nous le retrouvera le jour où l'on se retourne vers les morts vivants."[3]

Il repose aujourd'hui dans le caveau du poète Gérard Labrunie, dit de Nerval au cimetière du Père Lachaise.

Oeuvres[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Lemaître (1863)
  • Taillade (1863)
  • Almanach des orphéons et des sociétés instrumentales 1e année (1863)
  • Almanach des orphéons et des sociétés instrumentales 2e année (1864)
  • Le palais pompéien de l'avenue Montaigne (1866)
  • Paris nouveau. L'art polychrome et le Nouvel Opéra. Lettre à M. Charles Garnier (1868)
  • Salvador-Tuffet (1873)
  • La chanson française : histoire de la chanson et du caveau (1876)

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  1. La chanson française : histoire de la chanson et du Caveau, 1877
  2. La chanson française : histoire de la chanson et du Caveau, 1877
  3. La chanson française : histoire de la chanson et du Caveau, 1877