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Sylvie Verchère (Syd) née le 16 juillet 1959, est une autrice française, mythologue, conférencière, praticienne en psychosynthèse. Elle travaille en particulier sur l’indentification des archétypes, les traces des religions et des sociétés primitives dans la mythologie.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Sylvie est née le 16 juillet 1959 à Yvrac, Gironde. Ses parents sont vignerons viticulteurs dans cette région de l’Entre Deux mers.

Son arrière-grand-père lisait le Albert Grand et le Petit Albert dès l’âge de huit ans et devint un érudit surnommé « le magicien ». Il fut président du Cercle Gladius de la Société Théosophique de Bordeaux. Sylvie grandit dans un environnement très ouvert à toutes traditions religieuses, en particulier Chrétienne mais aussi à l’Hindouisme. Le « magicien » lui parle d’Annie Besant et de Gérald Gardner.

A l’âge de douze ans, elle déménage dans le Couserans en Ariège. Elle passe de longues journées à arpenter les grottes et les forêts et fait partie du groupe folklorique remis en activité par sa mère « les Balaguérous », dans les années soixante-dix. Toutes les deux elles collectent sur un magnétophone les vieilles chansons en visitant les derniers détenteurs de ces mémoires.

Elle navigue dans de nombreux cursus et formations (dont trois ans d’arts plastiques au lycée Pothier et un passage éclair aux Beaux-Arts d’Orléans).

Elle termine son adolescence en Bretagne, dans les Côtes d‘Armor et la Forêt de Quénécan. Ces années hippies sont dédiées à la créativité et l’exploration de la vie en communauté, du retour à la terre et des « happening ».

Puis elle se retrouve à Paris où elle entame une activité de journaliste pigiste, animatrice radio, dans les arts et la culture, en particulier la musique.

Années adultes[modifier | modifier le code]

Les années adultes se focalisent sur l’activité de pédagogue et de praticienne en psychosynthèse. Sylvie passe un titre professionnel de formatrice et de praticienne en psychosynthèse, fonctions dans laquelle elle excelle et se trouve reconnue par ses pairs. Elle fut directrice de l’Institut Français de Psychosynthèse de Paris en 2011.

C’est à l’Institut Français de Psychosynthèse fondé par Roberto Assagioli, à Paris, qu’elle suit la formation et obtint son Titre de Praticienne en 2009. Elle n’a de cesse d’explorer le monde mythologique dans le sens qui sous-tend sur le plan de l’histoire, de la pensée et de la psyché. Reliant le monde mythique à la notion d’archétype, faisant des liens entre la lecture des rêves et celle de la lecture symbolique, elle ouvre encore son étude aux mythes du monde entier.

En tant que formatrice, elle intervient en entreprise sur les modules de l’écoute active, l’accompagnement des publics en difficulté mais aussi pour de nombreuses associations comme Jonathan Pierres Vivantes (les parents endeuillés). Elle est membre de l’association OVEO , l’Observatoire des violences éducatives, et milite pour l’éducation sans violence.

Carrière, Mythologie et Croyances[modifier | modifier le code]

Sylvie a commencé à étudier les mythes et légendes alors qu’elle n’avait que douze ans. De l’environnement traditionnel des vignerons bordelais elle déménage pour se trouver proche de Lourdes où petite fille elle voue un amour profond à Marie. Refoulée par les prêtres qui ne veulent pas de « filles » enfant de chœur, elle fuit le monothéisme qui bride sa vie spirituelle. L’école lui amène la découverte des mythes et les croyances de l’Egypte ancienne et déjà du monde entier.

A l’âge de dix-huit ans, elle intègre un cercle spirituel Lakota tout en se sentant plus proche des cultures Anishinabeg qui lui semblent plus correspondre au climat tempéré et à l’environnement boisé qui est le sien.

C’est en commençant une thérapie dans les années quatre-vingt-dix qu’elle comprend le lien entre la mythologie et la psyché humaine. Elle découvre C.G. Jung, la notion d’Archétypes et d’inconscient collectif. Depuis elle n’aura de cesse d’approfondir ses connaissances.

Séjournant dans différentes régions de France, Bordelais, Pyrénées, Bretagne, Paris, Berry, Centre Val de Loire, elle vagabonde au grès de ses déménagements et s’enrichit de mythes, légendes et traditions régionales, les confrontant, les comparant. Réexaminant la synthèse de l’ensemble elle en vient à explorer en détail la tradition des Celtes qui lui ouvre les portes de la mythologie irlandaise et galloise et en particulier la perception du féminin qui en émerge.

Curieuse du sens que les mythes peuvent porter, elle les analyses comme des rêves, se référant à C. Jung qui considère que les mythes sont aux peuples ce que les rêves sont à l’individu. Elle les confronte à l’histoire et à la manière de les approcher dans le monde contemporain. Pour ce faire elle n’hésite pas à comparer les différentes matières, faisant appel, par exemple, aux travaux de Florence Quentin, Marylène Patou Mathis, Marshall Sahlins, Olivia Gazalé, Patrick Gailliou, Véronique Guibert de la Vaissière, Marie König, Mircea Eliade, Claude Levi Strauss, Michel Cazenave ou Paul Sébillot, mais aussi aux travaux des analystes, C.G. Jung, Marie Louise Von Franz, James Hillman, Donald Winnicott, Erich Neumann, Marie Laure Colonna, Alice Miller, etc. Elle n’hésite pas, non plus, à approcher, in vivo, les mouvances spirituelles contemporaines de tous bords ; monothéisme, polythéisme, animisme, cercles chamaniques, clairière et groupes néo druidiques, wicca…

Sylvie fonda et dirigea l’Ordre des Enfants de la Terre en 1999, pendant plus de 10 ans, fort de cinq cents membres, dans une énergie féminine retrouvée. En complémentarité elle coordonne la France pour la Pagan Fédération Internationale (2005 – 2007) ainsi que pour le Druid NetWork (2005 - 2007).

A partir de 2007, elle arpente les chemins solitaires propices aux études et à l’écriture.

En 2022, Sylvie créé le cercle du Serpent, afin de continuer le travail de réhabilitation de la spiritualité au féminin dans une complémentarité au masculin et non une confrontation, d’un lien sacré avec la nature, immanent et émanent et une perception du monde matristique. Sylvie se considère comme animiste, dans un concept d’enchantement de la terre et d’appartenance au Cosmos.

Elle va régulièrement au Japon dont la culture traditionnelle et le Shinto viennent s’ajouter à ses recherches mythologiques et spirituelles. Elle visite de nombreux sanctuaires et elle explique y avoir vécu des expériences spirituelles profondes tout comme celles vécues lors d’un voyage en Egypte à la rencontre des temples antiques. Les nombreux sites sacrés en France et en Irlande sont eux aussi très visités, qu’ils soient préhistoriques ou contemporains.

Concept d’Anima/Animus, Féminin/Masculin, Matristique[modifier | modifier le code]

Son parcours spirituel s’est peu à peu coloré d’une résurgence de quelque chose de différent où le féminin avait sa place, sans pour autant écraser la fonction masculine. La notion de société matristique, bien différent du matriarcat, prend ici tout son sens.

L’avancée de ses recherches et de ses expériences la porte à des conclusions en osmose avec la conception jungienne des archétypes, la notion d’ombre, d’anima et d’animus, mais aussi de celles de Marija Gimbutas dont elle suivra les traces dans les conclusions à en tirer. Des conclusions où le féminin n’a plus fonction à se retirer dans les ombres du refoulement et le masculin apparait sous une tout autre lumière, lunaire. Elle continue dans la lignée d’ Ernest Borneman de dire qu’il fut un temps où les sociétés fonctionnaient sous un modèle matristique, terme qu’elle utilise en suivant les traces de Marija Gimbutas, dont les travaux, après avoir longtemps été dénigrés, se retrouvent aujourd’hui reconnus par les professeurs Kristian Kristiansen et Eske Willerslev qui confirment et réhabilitent le concept d’invasion-assimilation des Kurganes/ Yamna. Lord Colin Renfrew lui-même rendra justice à ce travail en 2018 lors d’un colloque à Chicago mettant en avant que les traces ADN confirment les thèses de Marija Gimbutas.

De la curiosité créative à la rigueur professionnelle[modifier | modifier le code]

Sylvie est animée d’une curiosité imaginative sans limite. Poètesse dès son plus jeune âge, elle peint et écrit à foison dans une aspiration créative tout en appliquant une rigueur professionnelle.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Journaliste puis formatrice, Sylvie n’en a pas moins continué ses recherches et ses travaux sur la mythologie et les spiritualités natives, mettant ses compétences de rédactrice et de pédagogue au service d’écrits qui en 2014, sous les recommandations de Michel Cazenave, commenceront à être édités :

  • La femme dans la société celte[1]

Résumé : La femme n’a pas été partout et toujours assujettie à l’homme, ainsi en est-il dans la culture des Celtes. La première partie de l’ouvrage explore ce féminin libre et égal puis sa lente dépréciation sur le plan historique. La deuxième partie explore les mythes et les traditions nourries de résurgences archaïques et primitives.

  • Le féminin solaire dans la mythologie[2]

Résumé : Dans les mythes les plus anciens nous identifions un féminin solaire et un masculin lunaire. A travers l’étude de deux mythes, Etaine en Irlande et Amaterasu au Japon Sylvie nous invite à en découvrir les visages.

  • Figures symboliques du Féminin et du Masculin[3]

Résumé : Des gravures pariétales aux traces archéologiques, des thèses anthropologues au suivi des mythes tout au long de l’histoire, nous découvrons la « danse des archétypes », la dégringolade du féminin dans une chute douloureuse et celle du masculin vers un initiation sanglante.

  • Oracle des Gardiennes des Mythes[4]

Résumé : Quarante-six déesses choisies en fonction des archétypes qu’elles représentent nous permettent d’explorer plus avant les mouvances de l’âme, des femmes, mais aussi de l’Anima des hommes.


Elle habite aujourd’hui dans la région d’Orléans et propose, en plus de ses écrits, des conférences et des ateliers.


Dossier de presse[modifier | modifier le code]

Sources générales et citations

  • Article : Revue Inexploré - Isis : figure du féminin solaire, de l’Antiquité à nos jours.[5]
  • Présentation du Féminin Solaire dans Ultreïa ! N°7 printemps 2016[6]
  • Citation : La femme dans la société celte dans un article universitaire, proposé aux USA par Laura Sjoberg (Department of Political Science, University of Florida, Gainesville, FL, USA), Kelly Kadera (Department of Political Science, University of Iowa, Iowa City, IA, USA), and Cameron G. Thies (School of Politics and Global Studies, Arizona State University, Tempe, AZ, USA) : Reevaluating Gender and IR Scholarship : Moving beyond Reiter’s Dichotomies toward Effective Synergies.[7]
  • Article La femme dans la société celte, Keltia magazine juillet 2015[8]
  • Article CAIRN.INFO Cahiers jungiens de psychanalyse 2015/2 (N° 142), pages 183 à 191[9]
  • Critique de l'ouvrage La femme dans la société celte Sylvie Verchère par Christophe Colera (Docteur en sociologie, diplômé de l’Institut d’Etudes politiques de Paris et de la Sorbonne (maîtrise de philosophie)
  • Les saisons Gauloises d’une Orléanaise - Article septembre 2000, La République du Centre
  • Article Sud-Ouest, octobre 2000 - Accessit, reçu pour la poésie "Mes frères de sang", Le Verdon sur mer, 2000


Participation

  • Article : Mythes celtiques, enrichir sa perception du monde ; dans la revue Ultreïa ! automne 2017[10]
  • Alice HEIT, Sylvie Verchère, Porosités, 2018, préface
  • Fabienne Forel, Journal poétique "Parler, Toucher, Jouir", octobre 2019.


Conférences et expositions

  • Exposition : Poésie de Sylvie Verchère accompagnant les créations d’Alice Heit. Exposition, octobre 2016, St Jean du Doigt sur le thème de l’Érotisme… Impression d’eaux fortes sur cuivre non pas sur papier mais sur soie, rehaussées de broderies...[11]
  • Salon du livre « Autour des femmes » mars 2016, dans le cadre du Festival Univers’Elles de Ploemeur, dimanche 20 mars Conférence "Le féminin Solaire"
  • Juin 2017 Conférence "Le Féminin Solaire" à L’Institut Français de Psychosynthèse Paris
  • Conférence "Le Masculin lunaire et les Chemins du féminin", Cercles privés. 2022.


Émissions TV et radio

  • Podcast : Le Féminin Solaire dans la mythologie, dans l’émission Le livre du jour, animée par Thierry Chareyre sur France Bleu Berry, Le 21 janvier 2016.
  • Baglis TV - Le Féminin / Masculin dans les traditions préchrétiennes.
  • Podcast : La femme dans la société celte, (et l’enfant sur la montagne) dans l’émission Le livre du jour, animée par Thierry Chareyre sur France Bleu Berry. Jeudi 16 octobre 2014.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Femme dans la société celte, Éditions du Cygne, 2014, (ISBN 9782849243589)
  2. Le Féminin solaire dans la mythologie, Éditions du Cygne, 2016, (ISBN 9782849244326)
  3. Figures symboliques du Féminin et du Masculin, Éditions du Cygne, 2019, (ISBN 9782849245712)
  4. Oracle des Gardiennes des Mythes, Édition Vega Trédaniel, 2022, (ISBN 9782381350806)
  5. https://www.inexplore.com/articles/isis-mythe-feminin-solaire-archetype-magicienne-antiquite-contemporain. Publié le 24/02/2023
  6. Ultreïa ! 07, printemps 2016, p. 221
  7. https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0022002716669207
  8. http://www.keltia-magazine.com/produit/keltia-magazine-n35-juillet-2015/ présentation du livre La Femme dans la société celte
  9. https://www.cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse-2015-2-page-183.htm. Sylvie Chevallier
  10. Ultreïa !, N° 13 , automne 2017, pp 99- 103
  11. https://sylvieverchere.fr/tag/alice-heit/

Liens externes[modifier | modifier le code]