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Marie-Hélène Castier
Naissance
(80 ans)
Paris XVIème
Nationalité
Française
Activité
Peintre

Marie Hélène Castier est une artiste peintre française, née le 20 mars 1944 à Paris dans le XVIème arrondissement.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dernière d’une fratrie de sept enfants, dès l’âge de cinq ans elle déclare vouloir être peintre.

Abandon en 1964 de ses études en licence de lettres classiques à la Sorbonne puis de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où elle vient d’être reçue.

Fréquente alors assidument certains cours du soir de la ville de Paris pour le dessin d’après modèle, mais ne trouve finalement qu’au Louvre les conditions inespérées d’une approche intime de la peinture (carte de copiste 1963-1967).

Mariage et naissance de son premier fils en 1966.

Séparation rapide et, quatre ans plus tard, isolement à Varsovie dans le cadre d’échanges culturels, 1970-1971. Résurgence, au contact d’un environnement familier et à la fois étrange, de la vision qu’elle portait naturellement en elle.

Elle ne rentre pas directement à Paris mais par étapes, comme autant de sas successifs : d’abord un an en Savoie au-dessus du lac de Genève puis en banlieue parisienne, rue Julien Grimaud à Vitry-sur-Seine.

Là le regard est plus simple et le travail se précise dans une recherche vivante.

C’est là aussi que Pierre Georges Bruguière vient pour la première fois voir sa peinture :

« les Passants », en cours de réalisation. Il l’accueille aussitôt dans le cercle des peintres dont, à ses yeux, la recherche est exclusivement tendue vers la vérité de leur vision.

Nombreuses discussions avec ce passeur infatigable et inspiré qui a été proche de Arp, Miro, Mondrian, Kandinsky, Giacometti, Roux, Laurens, Hélion etc… Expérience radicale pour elle de voir son propre travail parfois posé par Pierre Georges Bruguière à côté de tableaux de sa collection.

De 1970 à 1981, Pierre Georges Bruguière anime, dans un appartement privé rue de Bourgogne, à Paris,  des rencontres d’amateurs pour soutenir les artistes qui renouvellent à ses yeux la question de la figuration. Il restera présent à leurs côtés jusqu’à sa mort en 1993.

En 1974 Marie-Hélène Castier se remarie, un second fils nait en 1975.

Elle commence à retrouver le chemin des forêts après s’être réapproprié la ville. Début des itinérances ardennaises.

Elle croise de manière imprévue l’écrivain André Dhôtel et noue de profondes relations avec lui.

Comme toute biographie les éléments consignés ici constituent un ensemble appréhendable mais qui, par lui-même, n’introduit pas pour autant à la nature de cette peinture.

Indépendants des repères ci-dessus énoncés mais les déterminant de manière inconnue on peut avancer que Marie-Hélène Castier a trouvé dès la petite enfance les objets concrets de sa vision. Cette expérience capitale d’une plénitude vécue, l’environnement perçu réverbérant le seul présent, a marqué à tout jamais son chemin, son désir d’affirmer cette réalité.

Éveil profond de l’enfance, contemplation des ronds de lumière sur le plancher d’une chambre familière ensoleillée, les marées, paix de la nuit, mouvement du vent, toutes choses attestant de réalités sous-jacentes indubitables. Plus tard aussi la révélation éclatante, dans l’ombre de réserves provinciales négligées, de la force juvénile et sacrée de sculptures gallo-romaines ou gauloises. Et encore le choc que provoquaient l’approche de vitraux et la convaincante industrie ouvrière exaltant le monde des lumières et les matériaux de notre terre. L’art aussi des mosaïstes transcendant le caillou.

Cette capacité à vivre l’analogie avec un tel bonheur a appelé les rencontres ultérieures. Riches rencontres avec ceux qui d’une manière ou d’une autre irradiaient le même contact, cette même recherche orientant leur vie. Intellectuels comme André Dhôtel ou Pierre Georges Bruguière, artistes peintres et sculpteurs, praticiens des mosaïques ou maîtres verriers, rencontres singulières au lieu commun de ce qui se figure…

« L’art est d’origine naturelle et se sublime et se spiritualise avec la sublimation de l’homme » Hans Arp L’art est un fruit, in Jours effeuillés p.317, Gallimard, NRF, 1966.

Principales expositions[modifier | modifier le code]

1974 à 1981   

Accrochage annuel autour de Pierre Georges Bruguière au 43 rue de Bourgogne, Paris.
Avec : Michel Couchat, Jean Hélion, Charles-Emmanuel Marks, Gaston-Louis Roux, Otto Schauer, Jean-Claude Ruhl, Michel Robin, William Chattaway.

1982                 

1er contre salon de Montrouge, Montrouge, Hauts-de-Seine
Avec : Michel Robin, Max Brudieu, Jacques Bollo, Remzi,
Organisé par Michel Robin et Marie-Hélène Castier,
Du 28 avril au 18 mai 1982.

1983                 

2ème contre salon de Montrouge, Paris, Passage Lathuile, 18ème art.
Avec : Michel Robin, Max Brudieu, Jacques Bollo, Remzi, Müzeher.

1987                 

Rétrospective Marie-Hélène Castier au Musée Arthur Rimbaud, Charleville-Mézières
Catalogue sorti sur les presses SOPAIC, Charleville-Mézières, 1987, 14 p.
Texte d’André Dhôtel, préface de Lucien Curzi.

1992                 

« La Rue de Bourgogne, dix peintres, un sculpteur », musée Carnavalet, Paris.
Avec Jean Hélion, Gaston-Louis Roux, Otto Schauer, Charles-Emmanuel Marks, Yannick Rigourd, Michel Robin, Jean-Claude Ruhl, Michel Couchat, Remzi, William Chattaway.

Préfaces de Germain Viatte, directeur des collections au Musée d’art moderne, Centre Georges Pompidou et Pierre Georges Bruguière
Éditions Paris Musées, ISBN 2-87900-069-6, 64 p.

1994         

Robert Schumann Haus, Zwickau, Allemagne ex RDA.
Avec Jean Hélion, Gaston-Louis Roux, Charles-Emmanuel Marks, Michel Couchat, Michel Robin, Jean-Claude Ruhl, William Chattaway, Remzi.

1995-1996       

« Passions privées », Musée d’art moderne de la Ville de Paris
Collections particulières d’art moderne et contemporain en France
Préface de Suzanne Pagé, Éditions Paris Musées, ISBN 2-87900-231-1, 720 p.

2000           

Printemps des Poètes, Bibliothèque de Charleville Mézières
Dédié à André Dhôtel.
Bronze de Marie-Hélène Castier (1991-1993, coll. Particulière Paris), reproduit dans le catalogue.

« 50 ans de dessin », Crédit Municipal, 16, rue des Blancs Manteaux, Paris, 3ème.
Avec : Hans Arp, Jacques Bollo, Pierre Bonnard, William Chattaway, Michel Couchat, César Domela, Julio Gonzalès, Jean Hélion, Herbst, Alexandre Hollan, Charles-Emmanuel Marks, Raymond Mason, Roger Montandon, Delphine Nardin, Christine Peter, Maurice Pirenne, Remzi, Michel Robin, Gaston-Louis Roux, Jean-Claude Ruhl, Otto Schauer.

2019                 

Galerie Weiller (Charley Chevalier), Paris

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]


Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

1985          

Pour une sculpture
Six lithographies originales in « 7ème liasse »
A l’Imprimerie Quotidienne, Fontenay-sous-Bois, 94120.
108 pages.

1986          

Manifeste du contre salon de Montrouge
De Marie-Hélène Castier, Jacques Bolllo, Max Brudieu,
Revue « Manifeste », mensuel des arts plastiques, (Raymond Perrot, mars 1986), ISSN 0295-7426,
Édition intégrale à l’Imprimerie Quotidienne à Fontenay-sous-Bois, 94120.
16 pages. 

1988          

Poucet dans les bois, de Maurice Béreau
À propos de la difficulté de voir, introduction à la peinture de Marie-Hélène Castier,
Lithographies originales de Marie-Hélène Castier,
Imprimerie ARTE – Adrien Maeght, 1988, Paris.
Ouvrage par souscription

2008          

Embarras. Contes Perdus et Derniers Poèmes, d’André Dhôtel
Dessins à la plume de Marie-Hélène Castier,
Tirage artisanal princeps à cent exemplaires numérotés, au marché de la Poésie, printemps 2009. ISBN 978-2-9531914.
Version scénique : Embarras, Dessins de Marie-Hélène Castier, partitions musicales de France Dhôtel.
CD : lecture et accompagnement musical du poème Regards par France Dhôtel.

2014          

Catalogue raisonné,
614 p. en 3 volumes, avenir numérique, France
Volume I 1958-1983
Volume II 1983-1996
Volume III 1996-2013
Volume IV en préparation
Suppléments aux volumes I II III en 2020, 78 pages.
Ouvrages par souscription

2015          

Technique et théorie de la Peinture indienne, « La pierre à souhaits qui dispense tout le savoir désiré »,
Ananda K. Coomaraswamy, Éditions Dervy, Paris, 2015, 160 pages, ISBN 979-10-242-0095-8
Introduction de Roger Lipsey,
Textes traduits de l’anglais et annotés par Marie-Hélène Castier-Béreau et Julian Arloff.

2016          

Balayeurs, de Maurice Béreau,
Peinture et dessin de Marie-Hélène Castier,
Sur papier cordenons reliés numérotés 1-60,
Presses Denis et Roquéia Cuizy et Patrick Martin, Malakoff.
Ouvrage en souscription.

2018          

Peindre ce qui n’est pas dans les couleurs,
Cinq essais sur les principes et la pratique de l’art en Inde, de Ananda K. Coomaraswamy,
Préface de Roger Lipsey,
Textes réunis, traduits et annotés par Marie-Hélène Castier-Béreau et Julian Arloff,
Éditions Dervy, Paris, 2018. 270 pages, ISBN 979-10-242-0510-6

2022          

Copier les maîtres, de Marie-Hélène Castier, éditions du Linteau,
ISBN : 9782374970103, 84 pages.
Reproductions de 60 études des fresques de Giotto et Piero della Francesca réalisées à Assise et à Arrezzo début 2020, accompagnées du témoignage de cette rencontre.

Textes et articles[modifier | modifier le code]

Pierre Georges Bruguière
Présentations d’expositions 1974, 1977, 1978, 1979, 1992.

André Dhôtel
Texte pour le catalogue de la rétrospective Marie-Hélène Castier, Musée Arthur Rimbaud, Charleville-Mézières, 1987.
Texte pour l’exposition Marie-Hélène Castier à la galerie Claude Lalandre, Paris, 1992.

Lucien Curzi
Préface du catalogue de la rétrospective Marie-Hélène Castier, Musée Arthur Rimbaud, Charleville-Mézières, 1987.
L’Humanité, 1987

Patrick Zeyen
En grande pauvreté, regard sur la vie et l’œuvre de Marie-Hélène Castier.
Imprimerie Lithotec, Eupen, Belgique.
1er tirage 2008, 2ème tirage 2009.
64 pages, ISBN 978-2-9531-326-0-1
Ouvrage par souscription

Marie-Christine Hugonot
Le Quotidien de Paris, 7 mai 1982 (1er contre-salon de Montrouge)

Jeanine Warnod
Le Figaro, 7 mai 1982 (1er contre salon de Montrouge)

Jean-Jacques Levêque
Les nouvelles littéraires, vendredi 30 avril 1982 (1er contre-salon de Montrouge)
Le nouveau Journal, 7 mai 1982 (1er contre-salon de Montrouge)
Le Quotidien de Paris, 1987 (rétrospective Musée Arthur Rimbaud)
Le Quotidien du médecin, 1987 (rétrospective Musée Arthur Rimbaud)

Marc Hérissé
La Gazette Drouot, 1989 (exposition galerie Claude Lalandre – sculptures, peintures)

Jean-Luc Rivoire
Invitation à un accrochage privé, 1997

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressources relatives aux beaux-arts (pour Marie-Hélène Castier)Voir et modifier les données sur Wikidata :