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Emmanuel Joseph Bailly
[modifier | modifier le code]Emmanuel Joseph Bailly (appelé après son mariage Bailly de Surcy), né le 9 mars 1794 à Brias (Pas de Calais) et mort le 12 avril 1861 à Paris est un éducateur français, un journaliste et un artisan de la renaissance catholique du début du XIXe siècle en France.
Milieu familial et formation.
[modifier | modifier le code]Emmanuel Joseph Bailly est le huitième enfant d'une famille qui passe de la paysannerie au commerce. [1] De tradition catholique fervente, elle est marquée par la figure et la spiritualité de saint Vincent de Paul. Sous la révolution française, le père d'Emmanuel Joseph, André Joseph Bailly, cache sous son toit des écrits et des reliques de Monsieur Vincent que lui ont confié les lazaristes. Un oncle paternel, Nicolas Joseph Bailly (1764-1793), était lazariste, dernier supérieur au Grand Séminaire d'Amiens avant la révolution française. Il est arrêté alors qu'il célèbre une messe ; il meurt dans une prison d'Amiens. [2]
Alors que son grand frère Amable Ferdinand (1885-1864) enseigne au petit séminaire lazariste d'Amiens à partir de 1806, Emmanuel Joseph le rejoint comme collégien. Amable Ferdinand fait ses premiers engagements lazaristes en 1819 après que la congrégation soit à nouveau autorisée en 1816. [3]
Emmanuel Joseph fait son collège et son lycée au petit séminaire lazariste d'Amiens. Puis étudie la philosophie à Saint-Acheul à une quarantaine de kilomètres au nord d'Amiens dans un collège jésuite. Entré au noviciat lazariste au cours de l'année 1819, il le quitte après quelques semaines pour s'engager dans une vie de laïc engagé.[2]
La pension Bailly
[modifier | modifier le code]Emmanuel Joseph ouvre en 1819 une pension
- « André Joseph Bailly »
- (en) « SVDP Founders »
- (en) « Jean-Baptiste Rigobert Nozo »
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