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Utilisateur:Burkindbila/Brouillon

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Le Régiment de sécurité présidentielle est une unité des forces armées du Burkina Faso chargé de la protection du président du Burkina Faso, des institutions républicaines et de tout autre personne désignée par le Président du Faso.

HISTORIQUE Apres être arrivé au pouvoir à la faveur d'un coup d’État particulièrement violent le 15 Octobre 1987 qui conduit à l'assassinat du capitaine Thomas Sankara et plusieurs de ses collaborateurs et soutiens, le nouveau président, le capitaine Blaise Compaoré qui cherche à asseoir son pouvoir par la force voire la terreur crée le régiment de sécurité présidentielle (RSP) par décret le 21 novembre 1995. Le RSP est alors constitué par Gilbert Diendéré autour du détachement ouagalais du 1er bataillon du Centre National d’Entraînement Commando de PÔ qui avaient activement participé au coup d’État du 15 octobre 1987.

Le RSP est placé sous la responsabilité directe du Chef d'Etat-major Particulier du Président du Faso, de ce fait il échappe totalement au contrôle des autres responsables militaires. Il bénéficie cependant d'un important armement qui couplé la qualité de ses hommes en font l'unité la plus craint par le reste de l'armée burkinabè. D'ailleurs pour garder le rapport des forces en sa faveur Blaise Compaoré n’hésite pas à affaiblir les autres régiments de l'armée régulière. Des régiments d'élite comme le 25e régiment de parachutiste commandos sont gardés en sous effectifs et leurs armements sont considérablement réduits pour ne pas gêner le RSP. Toujours à ce titre, la garnison de Ouagadougou se voit vidée de ses troupes combattantes pour ne laisser que les unités de soutien (génie militaire, intendance, santé ...).


ORGANISATION Le RSP se compose de 3 groupements avec un effectf total d'environ 1200 militaires. - Groupement des Unités d’Intervention GUI (avec 03 Compagnies d’Intervention) - Groupement de Commandement et des Services GCS (avec 01 Cie de Services et la Compagnie d’Appui) - Groupement des Unités Spéciales GUS (avec 01 Groupe de Sécurité Rapprochée, 01 groupe d’Intervention Anti-terroriste GIAT et 01 Groupe de Recherche Identification et Neutralisation des Explosifs RINEX).

A lui seul le RSP absorbe une bonne partie du budget de l'armée burkinabè. Il est exclusivement présent dans la ville de Ouagadougou dans 2 camps militaires: le camp militaire du conseil de l'entente et le camp Naaba Koom II qui se situe à l’arrière du palais de la présidence.

POLÉMIQUES Le RSP à été formaté comme une garde prétorienne au service d'un homme, le président Blaise Compaoré. Ses membres sont cités dans plusieurs crimes politiques, tortures, meurtres et assassinats ciblés au Burkina Faso. Ainsi on peut mettre à leur actifs (sans faire mention des crimes commis par le 1er bataillon du CNEC, l’ancêtre du RSP entre 1987 et 1995)

le meurtre de David Ouedraogo, chauffeur de François Compaoré, frère cadet du président Blaise Compaoré l'assassinat du journaliste d'investigation Norbert Zongo, mort criblé de balles et carbonisé dans sa voiture en compagnie de 3 autres personnes alors qu'il enquêtait sur le meurtre de David Ouedraogo. Il y a aussi l'assassinat de Bernadette Tiendrebeogo, une jeune femme d'une trentaine d'année en plein domicile familial par un militaire du RSP le 11 mars 2013. Lors de la révolte de 2011 le régiment entre en mutinerie obligeant le président à fuir son palais pour un lieux inconnu et procédant a des pillages et a des exactions sur la population. Toujours pendant la révolte de 2011 des éléments du RSP sont envoyés pour mater une autre mutinerie dans la ville de Bobo Dioulasso, ce qui se solderont par un lourd bilan coté mutins (7 morts selon les autorités plusieurs dizaines selon les médias locaux) Lors de l’insurrection populaire de Octobre 2014 plusieurs personnes sont abattues à balles réelles devant le domicile de François Compaoré et sur la route du palais présidentiel de Kossyam