Utilisateur:Alcide Dupont/Brouillon
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| Naissance | Villeneuve-sur-Lot |
|---|---|
| Décès |
Alger |
| Nationalité |
Française |
| Activité |
Photographe |
Jean-Baptiste Alary dit Jean Baptiste Antoine, né à Villeneuve-sur-Lot le et décédé à Alger après 1889 est un photographe primitif, l'un des premiers photographes installés en Algérie.
Biographie[modifier | modifier le code]
D’abord instituteur primaire à Dausse, il débarque en Algérie en 1847 pour s’installer comme encadreur- doreur. C'est peut-être cette activité qui l'amène à rencontrer un daguerréotypiste du nom de Delemotte, déjà installé à Alger et qui va l'initier aux techniques photographiques. Louis Joseph Delemotte est né à Lille en 1800[1]. On connait très peu d'œuvres de ce photographe en dehors de deux daguerréotypes signés avec Alary et conservés au musée George Eastman House.
Alary poursuivra seul un travail photographique à Alger, réalisant des négatifs sur papier puis sur verre. Plusieurs de ses vues circulent en France par l’intermédiaire du photographe Charles Marville, qui oppose son timbre sur les feuilles de montage. Au demeurant le timbre sec figurant sur certains cartons de montage des photos d'Alary conservées à la Société française de photographie, fait d'un A et d'un M entrelacés tendrait à montrer des relations commerciales assez étroites entre les deux photographes. En 1854-1855, Alary s’associe à la veuve d'un horloger suisse Mme Veuve Geiser et ils ouvrent un atelier de photographie qui sera actif jusqu'en 1868. Alary se fait remarquer à l’exposition de la Société française de photographie, en 1857, avec un panorama de deux mètres du port d’Alger[2]. En 1857, les œuvres exposées par Mme Vve Geiser à Berne obtiennent un réel succès : y sont exposés un « grand panorama d'Alger » et 18 feuilles de différentes tailles, de groupes, paysages et bâtiments. En 1858, il expose à la London Photographic Society des vues d’Algérie dont le panorama en huit parties et une vue de la salle du trône du palais du Luxembourg[3].
Probablement piqué au vif par le succès du périple de Félix Moulin , Alary entreprend une série de voyages entre 1857 et 1867 dans toutes les régions d'Algérie ainsi qu'en Tunisie et au Maroc dont il rapporte plus de deux-mille clichés[4]. C'est l'époque où il passe la main aux enfants de Mme Vve Geiser qui prennent la direction du studio sous l'enseigne « Geiser frères successeurs ».
Collections[modifier | modifier le code]
- Musée George Eastman House
- Société française de photographie
- Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.
Galerie[modifier | modifier le code]
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- BEQUET — L’Algérie en 1848, tableau géograhique et statistique. Paris/Alger, L. Hachette & Cie, 1848.
- BUERGER (Janet E.) — French daguerrotypes. The University of Chicago press. 1989.
- HUMBERT (Jean-Charles) — Jean Geiser. Photographe-éditeur d'art. Alger, 1848-1923. Paris, Ibis Press, 2008
- Photographes en Algérie au XIXe siècle. Paris, Musée-Galerie de la SEITA, 1999.
- SCHÜRPF (Markus) — Fotografie in Langenthal. 1857-1998. Langenthal, 1998.
- TERPAK (Frances) — The Promise and Power of New Technologies : Nineteenth Century Algiers. In Wallls of Algiers. Narratives of the city throught text and images', sous la direction de Zeynep Çelik. Seattle et Londres, Getty Research Institute, University of Washington Press, 2009
Références[modifier | modifier le code]
- Archives départementales du Nord, registre des naissances de la ville de Lille.
- Bulletin de la Société française de photographie, 1858.
- http://peib.dmu.ac.uk/
- Akhbar du 5 janvier 1868