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Utilisateur:AgriUrb/Brouillon

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Deschaillons doit son nom au seigneur Pierre de Saint-Ours, qui obtenu du roi de France cette concession située sur les bords du fleuve Saint-Laurent. Pierre de Saint-Ours était également seigneur de L'Échaillon, dans le Dauphiné en France[1], et il donna à cette nouvelle seigneurie située en Nouvelle-France ce nom dérivé qu'est Deschaillons, pour commémorer le souvenir de ses ancêtres et de cette autre possession seigneuriale en terre française.

Deschaillons trouve ses origines de la concession seigneuriale obtenue le 25 avril 1674 par le chevalier Pierre de Saint-Ours[2]. Louis de Buade, comte de Frontenac, alors gouverneur de la Nouvelle-France, lui concéda au nom du Roi de France deux lieues (8,9 km) le long du fleuve Saint-Laurent, par deux lieues de profondeur dans les dites terres[2].

Pierre de Saint-Ours fut aussi seigneur de domaines maintenant situés à Saint-Ours (1668) et à L'Assomption (1672)[1]. Tout indique qu'il s'occupa davantage de ces seigneuries, situées près l'une de l'autre, ainsi qu'à proximité de Montréal.

Le seigneur de Saint-Ours concéda initialement des terres pour défrichement et exploitation agricole à une quinzaine de colons, dont certains avaient des noms famille sont toujours présents dans le village (Auger, Barabé, Beaudet, Mailhot, Tousignant...). L'agriculture, l'élevage, la navigation, et plus tard l'établissement de plusieurs briqueteries dû au sol argileux le long de la côte du fleuve, auront au cours des trois siècles suivants constitués les principales activités économiques des habitants de cette localité.

La seigneurie de Deschaillons demeurera au sein de la descendance de la famille Saint-Ours jusqu'à ce que la collecitivrté soit consituée en municipalité le 12 mai 1835.

  1. « Biographie – SAINT-OURS, PIERRE DE – Volume II (1701-1740) – Dictionnaire biographique du Canada », sur www.biographi.ca (consulté le )
  2. a et b Félix-Lanzo Lemay, Monographie de Saint Jean-Baptiste de Deschaillons 1674-1934, Québec, Imprimerie Laflamme, , 248 p., p. 137-140