USS Cole (DDG-67)
USS Cole | |
L'USS Cole. | |
Type | destroyer |
---|---|
Classe | Classe Arleigh Burke |
Histoire | |
A servi dans | United States Navy |
Chantier naval | Chantier naval Ingalls de Pascagoula |
Commandé | 16 janvier 1991 |
Quille posée | 28 février 1994 |
Lancement | 10 février 1995 |
Commission | 8 juin 1996 |
Équipage | |
Équipage | 33 officiers 38 sous-officiers 210 matelots |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 154 m |
Maître-bau | 20 m |
Tirant d'eau | 9,4 m |
Déplacement | 6 900 t |
Port en lourd | 9 000 t |
Propulsion | 4 turbines à gaz GE LM2500 2 arbres |
Puissance | 75 MW |
Vitesse | 30 nœuds (56 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Rayon d'action | 4 400 milles marins (8 100 km) à 20 nœuds (37 km/h) |
Aéronefs | 1 Seahawk |
Carrière | |
Pavillon | États-Unis |
Port d'attache | Norfolk |
Indicatif | DDG-67 |
MMSI | 366988000 |
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L’USS Cole (DDG-67) est le 17e destroyer multi-rôle de la classe Arleigh Burke de l’US Navy. Le , l'USS Cole a été victime d'une attaque à l'embarcation piégée à Aden.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]L'USS Cole honore Samuel Darrell Cole (1920-1945), du Corps des Marines des États-Unis. Le sergent Cole a reçu la Medal of Honor du Congrès à titre posthume pour bravoure lors de l'invasion d'Iwo Jima.
Histoire et déploiement du navire
[modifier | modifier le code]Commandé en 1991, l'USS Cole fut construit par les chantiers navals Ingalls (division construction navale de Northrop Grumman) et mis en service le . Il fut affecté à l'escadron de destroyers 22 basé à Norfolk (Virginie).
En 2000, il fut intégré au groupe aéronaval de l'USS George Washington (CVN-73).
Le , alors qu'il était amarré à Aden (Yémen), l'USS Cole fut frappé par une embarcation piégée, qui perfora la coque, tua 17 marins et en blessa 50 autres[1]. Les deux kamikazes pilotant l'embarcation périrent aussi dans cet attentat-suicide, qui fut revendiqué par l'Armée islamique d’Aden et par Al-Qaïda.
Onze des marins, deux femmes et neuf hommes, grièvement atteints, furent évacués en pleine nuit vers divers hôpitaux ou cliniques d'Aden, par un Transall (C-160) des Forces françaises à Djibouti (FFDJ), aménagé en version d'évacuation sanitaire lourde ; hospitalisés à l'hôpital militaire français Bouffard de Djibouti, certains durent être de nouveau opérés. Tous les chirurgiens, médecins, infirmiers, aviateurs, ambulanciers et autres des forces françaises furent mobilisés pour les soigner. Quelques jours plus tard, un DC-9 médicalisé des forces américaines, basé en Allemagne, se posa à Djibouti pour rapatrier ces soldats[2].
Le , l'USS Cole fut ramené aux États-Unis, à Pascagoula (Mississippi). En , l'ensemble de l'équipage présent sur le navire au moment de l'explosion est décoré du Combat Action Ribbon[3].
Après quatorze mois de travaux, il fut remis en service, avec des améliorations qui le rapprochent des autres Arleigh Burke plus récents que lui. L'antenne radar AN/SPY-1 endommagé par l'attaque est transféré sur une installation d'essai à terre, le USS Rancocas (en).
Le , l’USS Cole fut intégré à la Force permanente de l'OTAN en Méditerranée.
Procès pour l'attaque de 2000
[modifier | modifier le code]- Voir aussi détenus de Guantanamo.
Après l'attentat-suicide d', un certain Abd al-Rahim al-Nashiri a été capturé fin 2002 aux Émirats arabes unis, puis transféré à la CIA[1]. Le , le directeur de la CIA, Michael Hayden, confirma qu'al-Nashiri, ainsi que Khalid Cheikh Mohammed et Abu Zubayda avaient subi [Quand ?] le supplice par l'eau (waterboarding)[4],[5],[6]. Al-Nashiri fut transféré, en dehors de tout cadre judiciaire, au centre de détention de Guantanamo fin 2006, puis accusé en par la Commission militaire de Guantánamo[7],[1].
Après la prise de fonctions en du nouveau président américain Barack Obama, celui-ci décida de suspendre par un ordre exécutif les procès militaires tenus en dehors du cadre judiciaire américain, et de fermer à terme Guantanamo. Néanmoins, fin , James Pohl, le juge militaire chargé du procès Al-Nashiri, refusa de se soumettre aux directives de l'administration Obama lui demandant de suspendre son procès[1]. Cependant, Susan Crawford (en), la magistrate chargée de superviser les juridictions militaires de Guantanamo, a finalement décidé de suspendre les charges pesant contre Al-Nashiri, « sans préjudice » (c'est-à-dire qu'elles pourront être reprises), interrompant ainsi la procédure comme le demandait le président Obama[8].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
L'USS Cole le faisant le plein de carburant.
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L’USS Cole transporté par le Blue Marlin, après l'attaque.
Sources
[modifier | modifier le code]- (en) GlobalSecurity.org
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « USS Cole (DDG-67) » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- Peter Finn, « Guantanamo Judge Denies Obama's Request for Delay », The Washington Post, 29 janvier 2009
- Général Alain Bévillard, commandant en chef des FFDJ à l'époque, 12 octobre 2000.
- Jamie McIntyre||CNN Washington Bureau, « CNN.com - Navy gives USS Cole crew awards - September 5, 2001 », sur edition.cnn.com (consulté le )
- Caitlin Price, « CIA chief confirms use of waterboarding on 3 terror detainees », Jurist Legal News & Research, University of Pittsburgh School of Law, date d'accès : 13 mai 2008
- « CIA finally admits to waterboarding », The Australian, 7 février 2008.
- Shane Scott, « Inside a 9/11 Mastermind’s Interrogation », The New York Times, 22 juin 2008
- « Goodbye to Guantanamo? », Salon.com, 23 décembre 2008
- « Suspension du dernier procès à Guantanamo », Le Figaro, 6 février 2009.