Tsembéhou
Tsembéhou | ||
Administration | ||
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Pays | Comores | |
Province | Anjouan | |
Maire Mandat |
Houmadi Ahmed 5 ans |
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Indicatif téléphonique | +269 | |
Démographie | ||
Population | 12 472 hab. (2013) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 12° 12′ sud, 44° 28′ est | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Comores
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Tsembéhou est une ville de l'union des Comores, située au centre de l'île d'Anjouan. En 2010, elle est la cinquième ville la plus peuplée des comores avec 12 472 habitants[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Située au centre de la Cuvette, Tsembéhou, la 6e ville des Comores, (derrière Moroni, Mutsamudu, Domoni, Mamoudzou et Fomboni) attire par son charme, son hospitalité et son environnement physique.
C’est au centre de l’île d’Anjouan, à presque égale distance entre les presqu’îles de Jimilimé, Sima et Nyumakélé que se trouve la Cuvette de Tsembéhou. Trois localités y sont logées (Tsembéhou, Drindri et Chandra) entourées par une longue chaine de montagne qui s’ouvre vers le nord-est laissant couler la rivière Tratringua. Vue du ciel, la Cuvette est un mystère géologique. Tsembéhou est le chef-lieu de la région[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Pour l’instant, il nous est difficile de situer avec précision la date de création de cette ville mais on sait qu’en 1771, Tumpa, originaire de Tsembéhou, s’était déclaré Sultan d’Anjouan, devenant ainsi le seul autochtone à occuper ce titre qui était l’apanage des arabo-Chiraziens. Il est tué par les Anglais en 1774[3]. Pour sa part, la Société Coloniale Bambao, créée en 1907 par les planteurs Bouin et Regouin, avait installé une antenne, au nord-est de Tsembéhou (à Hassandzé). Soulignons que 15 ans auparavant (en 1893) ces planteurs avaient pris le contrôle de l'ancienne propriété du sultan Abdallâh III, (mieux connu sous le nom de Mawana) à Bambao Mtsanga.
La légende aurait voulu que Tsembéhou soit créée par des Chiraziens à une époque ancienne après Moya, Domoni, Ouani… Les Chiraziens, des migrants venus par vague de la ville de Shiraz en Perse, actuel Iran, ont créé plusieurs autres villes comoriennes. Ville historique, Tsembéhou s’est dotée, au fil des années, des réalisations à la dimension de ses besoins : foyer des jeunes, Centre de lecture et d’animation culturelle, bazar, places publiques, 12 mosquées, stations radio et Télévision, Crédit rural (sanduk). L’administration y est également présente : brigade de gendarmerie, Centre de Santé, la mairie, écoles primaires, lycée, collège, Justice de Paix, agence des Postes et Télécommunications. Tsembéhou a son orchestre (Wudjama Music) et son club (Association Sportive de Tsembéhou, connue aussi sous le nom de Etoile Filante).
La ville se développe vite. En 30 ans, la population a presque doublé passant de 6578 en 1980 à 12 472 en 2010[4]. C’est une ville moderne avec ses maisons en dure, ses lignes électriques et téléphoniques, les antennes paraboliques et de télévision. Mais c’est aussi une ville à la saveur ancienne avec ses maisons en paille ou en tôle, ses ruelles qui serpentent les différents quartiers ne respectant aucune règle de lotissement. La ville a connu, jusqu’à une période récente, une très forte croissance démographique nécessitant la création de nouveaux quartiers d’habitation (Sohamwé, Bandrani, Bandrajou, Hamudu, Nkomajou, Gendarmerie).
Plusieurs personnalités politiques, religieuses ou morales ont marqué l’histoire de cette ville et on peut citer au passage : Tumpa, Baco Bacar, Foundi Karani, Bako Chehou, Abdallah Bacar Garouoi, Bako Magna, Baha Binti, Bako Kadhi, Baha Dhakoine, Cheik Ali Combo, Cheih Anthoumane, Madjid Abdallah, Bacar Abdallah (Chehou Kadri), Baco Bwa Daoud, Soidikou, Adallah, Said Houmadi Mloulou, Daoud soufou, Binali, Chef Oussein, Malidé Abdallah…
Personnalités
[modifier | modifier le code]Les Députés : Bourhane Bacar, Chadhouli Bacar, Ali Ada Mchindra, Dahilou Omar, Ali Attoumane, Mohamed Said Houmadi.
Les Ministres : Dr Ben Ali Bacar, Nourdine Bourhane, Dahilou Omar, Laidine Ahamadi, Ali Nadjib.
Les Maires : Daoud Assane, Azihar Abdou.
Directeurs de Cabinet, Directeurs Généraux ou Conseillers : Andhum Houmadi, Ahamadi Rachidi, Takidine Salim, Mohamed Boudouri, Soifa Ousseni,
Conseillers pédagogiques : Ali Houmadi Azéma, Mohamed Said, Ali Attoumani
Directeurs du collège : Daoud Mari, Toibrane Bacar, Anli Said.
Proviseurs du Lycée : Bacar Ahmed, Fayidane Galfane.
Docteurs et Médecins : Said Mahamoudou, Mourchid Bacar Chipenda.
Sages-femmes : Hadidja Allaoui, Fatima Bourhane, Mtoukoufou Said.
Infirmiers d'Etat : Abdou Ahamadi, Anli Msa, Echati Said, Onzar Rachid, Fatima Said Ali Bacar, Attoumane Said.
Meilleurs Gardiens de But: Attoumane Oizir, Bourhane Boina, Négris, El-Kamal Ali Bacar.
Meilleurs Footballeurs: Fédéral.Mohamed Attoumani Ibrahim (kabaila)
Meilleur Handballeur: Arbis Arbabiddine Ali, Bacar Salim (Leduc), OMAR Ismaël (Sirius)
- Adjmaël Halidi (née en 1986), poète, nouvelliste et romancier qui écrit en Français.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Comoros: largest cities and towns and statistics of their population » [archive du ], sur world-gazetteer.com (consulté le ).
- www.tsembehouinfo.net
- source www.tsembehouinfo.net
- www.citypopulation.de
Liens externes
[modifier | modifier le code]- www.tsembehouinfo.net