Thomas de Savoie-Achaïe (évêque)
Évêque de Turin Archidiocèse de Turin | |
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Guido Canale (d) Barthélémy Frignano (d) |
Naissance |
Date inconnue |
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Décès | |
Activité |
Évêque catholique (à partir du ) |
Famille | |
Père | |
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Fratrie |
Consécrateurs |
Nicolas II de Bersatoribus, Jacques de Francisco (d), Guido de Ancisa (d) |
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Thomas (II) de Savoie, dit de Savoie-Achaïe, mort probablement en 1362, est un prélat savoyard du XIVe siècle, évêque de Turin, issu de la maison de Savoie-Achaïe.
Biographie
[modifier | modifier le code]Thomas est un fils cadet de Philippe Ier[1], seigneur de Piémont, et très probablement de Catherine de la Tour du Pin, dite aussi de Viennois († 1337)[2]. Samuel Guichenon donne pour sa part Isabelle de Villehardouin (1263 † 1312)[1],[3],[4].
Thomas, comme cadet de la maison de Savoie-Achaïe, entame une carrière ecclésiastique. Il est nommé chanoine du couvent de San Salvatore par l'évêque de Turin, vers l'année 1300[3]. Il est nommé chanoine à Orléans à la suite de l'intervention du pape Benoît XII (1334-1342)[5]. Il est chanoine de l'église de Lyon[3].
Son frère aîné, Jacques de Savoie-Achaïe, tente de lui procurer l'évêché d'Ivrée, en 1346[6]. Il n'a cependant que 22 ans et le pape Clément VI (1342-1352) ne donne pas suites[6]. Deux ans plus tard, Thomas de Savoie-Achaïe est nommé évêque de Turin, au mois de novembre[5],[3]. Son frère, Amédée, est nommé quatre mois plus tard évêque de Saint-Jean-de-Maurienne[5],[7]. La promotions de deux frères est due au pape Clément VI, qui agit en faveur de la maison de Savoie[5].
Il est à l'origine de la reconstruction de l'ancienne cathédrale Saint-Jean de Turin, selon Samuel Guichenon[8]. L'historien et généalogiste le donne également comme premier chancelier de l'Ordre du Collier[8].
Il inféode le château des Soliers au comte de Savoie[8].
Samuel Guichenon donne pour année de décès, citant Emmanuel-Philibert de Pingon, 1362[3] et pour lieu de sépulture la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 316-327 (Livres I & II).
- Jean Beyssac, Les Membres de la Maison de Savoie au Chapitre de Lyon, Lyon, E. Vitte, , 94 p., p. 81.
- (it) Giovanni Battista Semeria, Storia della chiesa metropolitana di Torino descritta dai tempi apostolici sino all'anno 1840, Turin, Stabilimento Tipografico Fontana, , 519 p. (lire en ligne), p. 193-197.
- Marie José, Histoire de la Maison de Savoie. Les origines, éditions Albin Michel, Paris 1956 p. 110.
- Bruno Galland, Les papes d'Avignon et la Maison de Savoie. 1309-1409, École française de Rome, , 512 p. (ISBN 978-2-7283-0539-1, lire en ligne), p. 140.
- Bruno Galland, Les papes d'Avignon et la Maison de Savoie. 1309-1409, École française de Rome, , 512 p. (ISBN 978-2-7283-0539-1, lire en ligne), p. 139.
- Adolphe Gros, Histoire du diocèse de Maurienne. Des origines au XIVe siècle, vol. 1, Chambéry, Imprimeries réunies, , 329 p., p. 61
- Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 324 (Livres I & II).
Voir aussi
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- Ressource relative à la religion :