Sibylle de Cumes
La sibylle de Cumes est une des douze sibylles, celle de Cumes qui apparaît dans maintes légendes.
Histoire
Elle apparaît notamment dans la légende d'Énée (celui-ci la consulte avant de descendre aux Enfers) et dans celle du roi d'origine étrusque Tarquin le Superbe, qui lui achète finalement les trois derniers livres sibyllins, au prix des neuf qu'il avait refusés au préalable, après que la Sibylle eut détruit les six premiers par le feu. Les trois livres, censés contenir les destinées de l’État, deviennent les textes sacrés de l'État romain que l'on consulte lors des grands dangers. On ne la confondra pas avec la nymphe Végoia (Begoe), dite pseudo-sibylle étrusque.
Une cavité creusée sur le site de Cumes est traditionnellement identifiée avec l'« antre immense taillé dans la roche »[1] de la sibylle[2].
Le mot « sibyllin » qui signifie « mystérieux » est dérivé de ce nom.
Représentation dans les arts
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Sibylle de Cumes
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Antre de la sibylle de Cumes.
- par Andrea del Castagno, Galerie des Offices
- par Domenichino, Galerie Borghèse (Rome)
- par Le Guerchin, National Gallery
- par Filippino Lippi, Santa Maria sopra Minerva
- par Vito di Marco sur le pavement intérieur du Duomo de Sienne
- par Le Pérugin, Collegio del Cambio, Pérouse
- par Hubert van Eyck, cathédrale Saint Bavo
- par Michel-Ange dans les fresques de la chapelle Sixtine
- par Salvator Rosa, Wallace collection
- par Giovanni Domenico Cerrini, à Pérouse
- Par Sebastiano Conca, Palais Fesch, Ajaccio.
- par Claude Gellée
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Hommage
La sibylle de Cumes est une des 1 038 femmes représentées dans l'œuvre contemporaine de Judy Chicago, The Dinner Party, aujourd'hui exposée au Brooklyn Museum. Son nom y est associé à celui de Sophie, sixième convive de l'aile I de la table[3].
Notes et références
- selon les mots de Virgile
- description
- Musée de Brooklyn - Sibylle de Cumes