Siaosi Sovaleni
Siaosi Sovaleni | |
Siaosi Sovaleni, en juin 2022. | |
Fonctions | |
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Premier ministre des Tonga | |
En fonction depuis le (2 ans, 11 mois et 8 jours) |
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Monarque | Tupou VI |
Gouvernement | gouvernement Sovaleni |
Prédécesseur | Pohiva Tuʻiʻonetoa |
Ministre tongien de l'Éducation et de la Formation | |
En fonction depuis le (5 ans, 1 mois et 25 jours) |
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Monarque | Tupou VI |
Premier ministre | Pohiva Tuʻiʻonetoa |
Gouvernement | Tuʻiʻonetoa |
Prédécesseur | Penisimani Fifita |
Vice-Premier ministre Ministre de l'Environnement et des Communications | |
– (2 ans, 8 mois et 2 jours) |
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Monarque | Tupou VI |
Premier ministre | ʻAkilisi Pohiva |
Gouvernement | Pohiva I |
Prédécesseur | Samiu Vaipulu (Vice-Premier ministre) Lord Maʻafu (Environnement) Lord Tuʻivakano (Communications) |
Successeur | Lord Maʻafu (Vice-Premier ministre) Poasi Tei (Environnement et Communications) |
Député à l'Assemblée législative | |
En fonction depuis le (10 ans et 10 jours) |
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Élection | 25 novembre 2014 |
Réélection | 16 novembre 2017 |
Circonscription | Tongatapu 3 |
Prédécesseur | Sitiveni Halapua |
Biographie | |
Nom de naissance | Siaosi ʻOfakivahafolau Sovaleni |
Date de naissance | |
Nationalité | Tongienne |
Parti politique | Indépendant |
Diplômé de | Université d'Oxford Université du Pacifique Sud |
Profession | Haut fonctionnaire |
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Premiers ministres des Tonga | |
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Siaosi Sovaleni, né le , est un homme d'État et haut fonctionnaire tongien, Premier ministre depuis le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Titulaire d'une licence en Informatique de l'Université d'Auckland en 1992, Siaosi Sovaleni[1], né le [1] obtient un Master dans ce même domaine à la prestigieuse Université d'Oxford en Angleterre en 1994[2]. En 1996 il devient directeur des technologies de l'information au ministère des Finances tongien, chargé de conseiller le gouvernement en matière de technologies de l'information et de la communication, et de présider à l'informatisation des services du ministère. Il occupe ce poste jusqu'en 2002, puis est nommé vice-secrétaire aux Finances, chargé des services aux entreprises. En , il devient conseiller en technologies de l'information et de la communication auprès de la Commission des sciences de la Terre appliquées du Pacifique Sud (SOPAC), organisme intergouvernemental régional. Dans le même temps, étant basé à Suva aux Fidji pour ce travail, il reprend ses études et obtient en 2008 un Master en Gestion des entreprises à l'Université du Pacifique Sud[2]. En 2010, il est nommé responsable du programme de développement régional de ces technologies au sein de la Communauté du Pacifique, fonction qu'il exerce jusqu'en 2013[2].
De février à , il exerce brièvement les fonctions de vice-chef d'équipe du programme de résilience face au changement climatique auprès de la Banque asiatique de développement, puis est nommé directeur général des entreprises publiques aux Tonga[2]. Il cesse ces fonctions pour se présenter comme candidat aux élections législatives de . Il est élu député sans étiquette à l'Assemblée législative, représentant la circonscription de Tongatapu 3. Il joue un rôle clef dans la formation du nouveau gouvernement, amenant la plupart des députés indépendants à soutenir le candidat du Parti démocrate, ʻAkilisi Pohiva. Élu Premier ministre par l'Assemblée, Pohiva nomme Sovaleni aux postes de vice-Premier ministre et de ministre de la Météorologie, de l'Énergie, de l'Information, de la Gestion des catastrophes naturelles, de l'Environnement, du Changement climatique et des Communications[3],[2]. Accusé par le Premier ministre de déloyauté, il est limogé le [4].
En , le nouveau Premier ministre Pohiva Tuʻiʻonetoa le nomme ministre de l'Éducation et de la Formation[5].
En , le roi lui confère le titre de Huʻakavameiliku, également porté par son père[6].
À la suite des élections législatives de , le Premier ministre Tuʻiʻonetoa est désavoué par son gouvernement et c'est Siaosi Sovaleni qui est élu Premier ministre par l'Assemblée législative le , contre le député indépendant ‘Aisake ‘Eke qui a le soutien de Pohiva Tuʻiʻonetoa[7]. Il est formellement fait Premier ministre par le roi Tupou VI le 27 décembre[8] et son gouvernement entre en fonction le 29[9].
En mai 2022, trois de ses principaux ministres perdent chacun leur siège de député, et de ce fait leur ministère, étant reconnus coupables de corruption électorale par le Cour suprême. Il s'agit du vice-Premier ministre Poasi Tei, du ministre des Finances Tatafu Moeaki (en) et du ministre de l'Intérieur Sangster Saulala (en)[10].
Le 2 février 2024, le roi Tupou VI prétend lui retirer le ministère de la Défense et limoger la ministre des Affaires étrangères et du Tourisme Fekitamoeloa ʻUtoikamanu. L’attorney general (conseiller juridique du gouvernement) rappelle toutefois que la Constitution des Tonga ne permet au roi de destituer des ministres qu'à la demande du Premier ministre, ainsi que de destituer le Premier ministre si celui-ci perd un vote de confiance à l'Assemblée[11],[12],[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Fiche biographique, Parlement des Tonga
- (en) Fiche biographique, ministère tongien de l'Information
- (en) "PM Pohiva names Sovaleni as Deputy in Cabinet lineup", Tonga Daily News, 30 décembre 2014
- (en) "Tonga’s caretaker PM Pōhiva sacks deputy and Finance Minister", Asia Pacific Report, 2 septembre 2017
- (en) "Tonga’s new Cabinet", Matangi Tonga, 10 octobre 2019
- (en) "USP alumnus appointed as Prime Minister of Tonga", université du Pacifique Sud, 5 janvier 2022
- (en) "Tonga elects new PM: Siaosi Sovaleni", Radio New Zealand, 15 décembre 2021
- (en) "King Tupou VI appoints new Prime Minister", Matangi Tonga, 28 décembre 2021
- (en) "Tonga's PM names new government", Radio New Zealand, 29 décembre 2021
- (en) "Tonga's deputy prime minister ousted after bribery ruling", Radio New Zealand, 13 mai 2022
- (en) "Tonga's King Tupou VI loses confidence in PM Hu'akavameiliku", Radio New Zealand, 6 février 2024
- (en) "Tonga’s king attempts to strip prime minister of defense portfolio", Radio Free Asia, 6 février 2024
- (en) "Tonga’s Cabinet says king’s attempt to sack ministers was unconstitutional", Benar News, 7 février 2024