Siège de Narbonne (719)

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Siège de Narbonne

Informations générales
Date 719
Lieu Narbonne (Septimanie wisigothe)
Issue Victoire omeyyade
Belligérants
Califat omeyyade Royaume wisigoth
Commandants
Al-Samh ibn Malik al-Khawlani
Forces en présence
Inconnues Inconnues
Pertes
Inconnues La ville est saccagée.

Batailles


Coordonnées 43° 12′ nord, 3° 00′ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Siège de Narbonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Siège de Narbonne

Le premier siège de Narbonne a lieu en 719. Il est mené par les forces arabo-berbères d'Al-Samh ibn Malik al-Khawlani, qui capturent la ville à la fin du siège.

Contexte[modifier | modifier le code]

Les musulmans commencent leur première campagne militaire annuelle et leur première traversée des Pyrénées. Ils attaquent Narbonne qui leur résiste. Malik passe l'hiver dans la province et revient l'année suivante ; Al-Samh continue à attaquer et conquérir le territoire dont les défenseurs sont tous massacrés.

Au VIIIe siècle, Narbonne dispose toujours des murailles héritées de l'époque romaine, chantées par l'évêque Sidoine Apollinaire en 465. Selon une histoire locale connue des Narbonnais, les Sarrasins seraient entrés dans la ville par surprise, à l'automne 719, profitant de l'ouverture des portes en cette période de vendanges. Ce qui expliquerait pourquoi la ville, en dépit de ses ouvrages défensifs, fut si facilement conquise et si longue à reprendre. Le chef musulman fit mettre à mort les hommes ayant tenté de défendre la cité, déporter leurs femmes et enfants en Espagne et laissa une petite garnison[1].

Selon les sources médiévales, les habitants ne sont probablement pas massacrés, mais la ville est mise à sac[2].

Conséquences[modifier | modifier le code]

La province fait immédiatement sa soumission aux musulmans[3]. Le wali installe une garnison de soldats dans la ville[4]. Les villes voisines de Béziers, Lodève, Agde et Villeneuve-lès-Maguelone sont prises la semaine suivante mais Nîmes résiste.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Sénac, in « Les Carolingiens et al-Andalus : VIIIe-IXe siècles »
  2. Célestin Port, Essai sur l'histoire du commerce maritime de Narbonne, Durand, , 208 p. (lire en ligne), p. 16
  3. (en) George Moir Bussey et Thomas Gaspey, The Pictorial History of France and of the French People : From the Establishment of the Franks in Gaul, to the Period of the French Revolution, vol. 1, W. S. Orr and Company, , 726 p. (lire en ligne), p. 184
  4. Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales, vol. 12, Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales, , 350 p. (lire en ligne), p. 282