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Siège de Namur (1695)

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Le siège de Namur de 1695 est le second siège de la ville durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

Après la prise de la ville le 30 juin 1692 par les Français, sous le commandement du maréchal de Luxembourg et en présence du roi Louis XIV, le système défensif de Namur et de sa citadelle amélioré par Menno van Coehoorn est encore perfectionné par Vauban. Point stratégique important au confluent de la Meuse et de la Sambre, Namur est devenue la place forte la plus importante des Pays-Bas méridionaux.

Cela n'empêche pas l'armée alliée de la Ligue d'Augsbourg, sous le commandement de Guillaume d'Orange et de Maximilien-Emmanuel de Bavière, gouverneur des Pays-Bas espagnols d'assiéger à son tour la ville à partir du 2 juillet 1695.

Le 3 août le maréchal de Bouflers qui commande la place offre la capitulation de la ville en échange d'une trêve de six jours pour soigner ses blessés et se retrancher dans la citadelle, ce qui lui est accordé. La trêve est garantie par la signature d'un traité et, selon l'usage par un échange d'otages, officiers de haut rang. Le délai expiré, les otages sont rendus et le siège de la citadelle reprend.

La tentative française du maréchal de Villeroy de soulager les assiégés en détournant les alliés par le bombardement de Bruxelles des 13, 14 et 15 août est un échec. L'armée de Villeroy se révèlera ensuite incapable de rejoindre Namur et de briser l'encerclement.

Après avoir résisté un mois supplémentaire, Bouflers se rend aux assiégeants le 5 septembre après deux mois de combat et avoir perdu 8 000 de ses 13 000 hommes. Cette victoire coûte plus de 12 000 hommes aux armées alliées.