Sentier des Merisiers
12e arrt Sentier des Merisiers
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Situation | |||
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Arrondissement | 12e | ||
Quartier | Bel-Air | ||
Début | 101, boulevard Soult | ||
Fin | 3, rue du Niger | ||
Morphologie | |||
Longueur | 100 m | ||
Largeur | 1 m | ||
Historique | |||
Création | 1857 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6195 | ||
DGI | 6277 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Le sentier des Merisiers est une voie du 12e arrondissement de Paris. Il s’agit de l’une des voies les plus étroites de la ville[1], avec une largeur moyenne d'environ 1 mètre[2].
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Le sentier des Merisiers est une voie publique de l’est du 12e arrondissement du quartier du Bel-Air. Longue de 100 m, elle relie le 101, boulevard Soult au 3, rue du Niger. Au sud-est, le sentier débute directement sur le trottoir du boulevard Soult, entre les immeubles, en direction du nord-ouest et de façon oblique par rapport au boulevard. Après un premier coude, le sentier oblique une seconde fois vers le nord et termine perpendiculairement à la rue du Niger, un peu à l’est du début de la villa du Bel-Air.
La principale caractéristique du sentier des Merisiers est sa largeur : avec une largeur minimale de 87 centimètres, il constituerait la voie la plus étroite de Paris[1]. Le passage de la Duée, dans le 20e arrondissement, mesurait toutefois 80 cm de largeur[3], avant que sa partie droite ne soit aujourd'hui détruite et réaménagée. La mairie de Paris mentionne que la rue du Chat-qui-Pêche est la plus étroite de la ville avec un minimum de 1,80 m de large[4], bien que la nomenclature officielle des voies de Paris mentionne de nombreuses voies moins larges.
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Du côté de la rue du Niger. -
Vue du sentier depuis l'entrée sur la rue du Niger. La maison à colombages est visible. -
La partie centrale du sentier, avec l'un des coudes visible. -
Vue du sentier des Merisiers depuis l'entrée sur le boulevard Soult. -
Vue du sentier des Merisiers en direction du boulevard Soult.
Le sentier donne accès aux jardins des maisons et immeubles qui le bordent, dont une maison à colombages atypique à Paris.
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Jardin de l'un des immeubles donnant sur le sentier. -
Maison à colombages vue depuis la rue du Niger.
Le sentier des Merisiers est accessible par la ligne 3a du tramway à la station Alexandra David-Néel.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Il doit son nom soit aux merisiers qui le bordaient à l’époque[5], soit à l’appellation du lieu-dit des Mézières sur les plans de 1850-1860[6].
Historique
[modifier | modifier le code]Le sentier qui est ouvert vers 1857[7], sur le territoire de la commune de Saint-Mandé, au niveau du bastion no 8 de l’enceinte de Thiers, est classé dans la voirie parisienne par décret du .
Autrefois mal éclairé, avec un aspect un peu coupe-gorge, ce passage a longtemps été évité par les habitants du quartier[réf. nécessaire]. Dans les années 1980, un éclairage plus performant a été installé.
Mentions littéraires
[modifier | modifier le code]En 2000, Denis Tillinac fait une description de ses émotions et sensations lors de son passage dans le sentier des Merisiers, qu'il décrit dans son livre Boulevards des Maréchaux[8]. Quelques années auparavant, Patrick Modiano en avait fait une simple mention parmi d'autres voies du quartier dans son roman Dora Bruder[9] (1997).
Le sentier est très souvent cité dans les livres de promenades parisiennes comme l'un des plus bucoliques et charmants de Paris[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alfred Fierro, Histoire et mémoire du nom des rues de Paris, Parigramme, , 430 p. (ISBN 2-84096-116-4), p. 365.
- Christian Benoit, 250 réponses aux questions d'un flâneur parisien : en hommage à Léon-Paul Fargue, 1878-1947, poète et "piéton de Paris", Aix-en-Provence, Le Gerfaut, , 260 p. (ISBN 978-2-914622-82-0, lire en ligne), p. 145.
- « Passage de la Duée », sur www.v2asp.paris.fr, Mairie de Paris. Nomenclature des voies.
- « Quelques chiffres clés », Mairie de Paris.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit [détail des éditions], p. 125.
- « Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850) », Mairie de Paris.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris par arrondissements, XIIe arrondissement, Hachette, (lire en ligne), p. 20.
- Denis Tillinac, Boulevards des Maréchaux, Paris, Le Dilettante, , 138 p. (ISBN 2-84263-037-8), p. 16.
- Dora Bruder, éditions Gallimard, coll. « Quarto », 2013 (ISBN 9782070139569), p. 686.
- Françoise Besse et Jérôme Godeau, 365 bonheurs parisiens, Paris, Parigramme, , 211 p. (ISBN 2-84096-172-5).