Semirâma

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Semirâma
Genre opéra
Nbre d'actes 3
Musique Ottorino Respighi
Livret Alessandro Cerè
Langue
originale
Italien
Sources
littéraires
Sémiramis de Voltaire
Dates de
composition
1910
Création
Teatro Comunale de Bologne

Semirâma P 94 est un opéra en trois actes d'Ottorino Respighi sur un livret d'Alessandro Cerè, basé sur la pièce de 1748 Sémiramis de Voltaire, qui a été également utilisée par la Semiramide de Rossini.

Historique[modifier | modifier le code]

La création a eu lieu le [1] au Teatro Comunale de Bologne sous la direction de Rodolfo Ferrari. La première représentation a été un « succès complet », avec de nombreuses acclamations pour le compositeur et les artistes[2]. Dans l'opéra, qui exploite souvent l'exotisme du sujet, on retrouve l'influence de la musique française du moment et celle de la Salome de Richard Strauss. L'opéra a été édité à Milan en 1912 par Sonzogno.

Il existe une réduction pour piano et voix (P 094a).

Rôles et distribution lors de la création[modifier | modifier le code]

Rôles Voix Création,
(Chef d'orchestre: Rodolfo Ferrari)
Semirâma, Reine de Babylone soprano Elsa Bland
Merôdach, Chef des armées Babyloniennes, fils de Nino et de Semirâma ténor Giuseppe Borgatti
Falâsar, Tétrarque d'Assyrie baryton Edoardo Faticanti
Susiâna, Princesse Chaldéenne soprano Maria Llacer-Casali
Ormus, Magicien du temple de Baal basse Giulio Cirino
Satibara, Prêtre du temple de Baal basse Domenico Casadio
Première esclave de Semirâma soprano
Seconde esclave de Semirâma soprano

Mise en scène et chorégraphie de Giuseppe Cecchetti.

Argument[modifier | modifier le code]

L'histoire se déroule dans l'ancienne Babylone.

Acte I (Il ritorno)[modifier | modifier le code]

Un chef inconnu, mais courageux, Merôdach, revient de combats victorieux. La reine Semirâma est aimée du tétrarque Falâsar qui pour l'avoir, quelques années auparavant, avait tué son mari et éloigné son fils Ninya. Elle sent naître son amour pour le jeune héros. En arrivant, Merôdach rencontre Susiâna, qui était sa compagne d'enfance; les deux se rappellent leur amitié, mais la passion de Semirâma plane sur eux.

Acte II (Il responso)[modifier | modifier le code]

Falâsar, ayant peur de perdre Semirâma, consulte le mage Ormus. Semirâma annonce ouvertement à Falâsar qu'elle a l'intention d'épouser Merôdach, et ne croit pas ce dernier quand il essaie de la convaincre que Merôdach n'est autre que son propre fils, Ninya, revenu en chef victorieux. La réponse d'Ormus arrive et est de mauvais présage.

Acte III (Il matricidio)[modifier | modifier le code]

Le mariage entre Semirâma et Merôdach est sur le point d'être célébré. Susiâna, informée par Falâsar de la véritable identité de Merôdach, révèle le secret à son ami. Merôdach pense qu'il s'agit d'une machination montée contre lui et cherche à tuer Falâsar, mais dans l'obscurité, au lieu de frapper ce dernier, il blesse à mort sa propre mère.

Instrumentation[modifier | modifier le code]

Instrumentation de Semirâma[3]
Cordes
premiers violons,
seconds violons,
altos,
violoncelles,
contrebasses,
harpe
Bois
2 flûtes,
1 piccolo
2 hautbois,
1 cor anglais
2 clarinettes,
1 petite clarinette,
2 bassons
1 contre-basson
Cuivres
6 cors,
3 trompettes,
3 trombones,
1 tuba
Percussions
3 timbales, grosse caisse,
triangle, cymbales,
caisse claire, tam-tam,
sistre, xylophone
Claviers
célesta
Sur scène
2 hautbois,
harpe, sistre

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1990 - Eva Marton (Semirâma), Veronika Kincses (Susiâna), Lando Bartolini (Merôdach), Lajos Miller (Falâsar), László Polgár (Ormus), Tamás Clementis (Satibara). Orchestre d'état hongrois et Chœur de la radiotélévision hongroise. Direction Lamberto Gardelli. Hungaroton 31197/98 [4]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]