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Sallie Holley

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Sallie Holley
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Sallie Holley née le à Canandaigua dans l'État de New York, et morte le à New York est une enseignante, abolitionniste américaine, membre de l'American Anti-Slavery Society.

Jeunesse et formation

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Sallie Holley est la quatrième fille et la neuvième enfant des douze enfants de Myron Holley (en) et de Sally House épouse Holley[1],[2].

Une famille de notables

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Son père est un descendant de John Holley qui, natif de Salisbury, est parti de la Grande Bretagne pour joindre la Nouvelle-Angleterre où il s'établit à Stamford dans l'actuel État du Connecticut. Myron Holley après être diplômé du Williams College ouvre un cabinet de juriste à Canandaigua dans l'État de New York en 1803. En 1816, la législature d'État de New York l'envoie pour étudier où en sont les autorisations pour la construction du canal Érié et est nommé membre de la Erie Canal Commission (en) où il tient le poste de trésorier. Il est également connu pour son adhésion à des cercles anti-maçonniques et en tant qu'abolitionniste convaincu, il est l'un des membres fondateurs du Parti de la liberté. Ses convictions abolitionniste influencent sa fille Sallie Holley[1],[2].

Horace Holley, président de l'université Transylvania.

L'un des oncles de Sallie Holley est Horace Holley (pasteur) (en) président de l'université Transylvania[1].

La mère de Sallie Holley est née à Schenectady dans l'État de New York est une fidèle de l'Église méthodiste[1].

L'emménagement à Lyons

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Alors que Sallie Holley est âgée de trois ans, elle et sa famille emménagent à Lyons dans l'État de New York. Sallie Holley y passe sa jeunesse et son adolescence, elle y suit également sa formation scolaire. Pendant son adolescence Sallie Holley aime danser, aller au théâtre et autres divertissement qu'offre la vie locale[1].

La tragédie et formation universitaire

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Portrait photographique de Caroline F. Putnam.

Son père, Myron Holley meurt en 1841, ce décès conduit Sallie Holley, qui jusqu'à cette date menait une vie d'insouciance, à réfléchir quant à son avenir et à se donner un but. En 1847, après avoir brièvement enseigner à Rochester, elle se présente à l'Oberlin College qui l'accepte. elle y fait la connaissance de Caroline F. Putnam (en) avec qui elle noue une longue amitié pendant 46 ans. C'est pendant ses études universitaires qu'elle écoute pour la première fois Abby Kelley Foster, disciple de William Lloyd Garrison, venue donner une conférence à Litchfield, Ohio (en)[1],[2].

L'American Anti-Slavery Society

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En 1851, après l'obtention du Bachelor of Arts (licence) Sallie Holley est engagée comme agent de l'American Anti-Slavery Society. Elle donne plusieurs conférences par semaine en faveur de l'abolition. Elle est souvent accompagnée de Caroline F. Putnam. Son travail est applaudi, elle est souvent invitée par William Lloyd Garrison, Abby Kelley Foster, Lucretia Mott, Angelina Grimke ou Theodore Weld[1],[2].

Engagements politiques

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William Lloyd Garrison.

Jusqu'en 1864, Sallie Holley soutient le Parti républicain qui lui semble être le meilleur vecteur pour faire aboutir l'émancipation, puis rejoint William Lloyd Garrison et ses adeptes qui réclament une émancipation immédiate, radicalisme qui les différencient des autres prises de positions politiques[2].

De 1863 à 1870, Sallie Holley donne des conférences en faveur du droit de vote des Afro-Américains, même pendant la guerre de Sécession, et parallèlement, elle organise des collectes de vêtements pour les Afro-Américains fraîchement émancipés par la proclamation d'émancipation de 1863 puis par le Treizième amendement de la Constitution des États-Unis. Elle écrit également des articles au sein du National Anti- Slavery Standard l'organe de presse de l'American Anti-Slavery Society[1].

L'enseignante

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À la dissolution de la société en 1870, Sallie Holley part rejoindre Caroline F. Putnam à Lottsburg, Virginia (en) dans le comté de Northumberland. Deux ans plus tôt, Caroline F. Putnam y a créé un établissement scolaire à destination des Afro-Américains émancipés ; école faisant partie des nombreuses écoles créées par les nordistes au lendemain de la guerre de Sécession[1],[2].

Grâce aux dons de sympathisants et le soutien du Parti républicain, Sallie Holley et Caroline F. Putnam peuvent donner un enseignement primaire de qualité à l'ensemble de leurs élèves. À la fin de leurs scolarité, les élèves sont pris en charge par des femmes membres du Parti républicain qui vont les aider à accomplir leur nouvelle vie d'hommes libres[2].

Le climat d’hostilité des Blancs envers leur école contribue à une rupture entre Caroline F. Putnam et Sallie Holley, cette dernière quitte leur domicile où elle menait une vie commune en 1885. Malgré une réconciliation partielle, la responsabilité de l'école incombe de plus en plus à Caroline F. Putnam, charge qu'elle mène seule jusqu'à sa mort en 1917[1],[2].

Avec l'âge, Sallie Holley prend ses distances vis à vis des organisations soutenant l'émancipation des femmes[2].

Le , Sallie Holley décède des suites d'une sévère pneumonie dans sa suite du Miller's Hotel de New York. Après ses funérailles organisée par son ami le docteur Frank Fuller, elle est inhumée au Mount Hope Cemetery (Rochester) (en) à côté de la tombe de son père[1],[2],[3].

Vie privée

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Il est plus que probable que Sallie Holley et Caroline F. Putnam aient entretenu une relation amoureuse[1],[2].

Notes et références

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Références

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  1. a b c d e f g h i j k et l (en-US) Edward T. James (dir.), Notable American Women 1607-1950, vol. 2 : G-O, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press (réimpr. 2014) (1re éd. 1971), 659 p. (ISBN 9780674288355, lire en ligne), p. 205-206
  2. a b c d e f g h i j et k (en-US) John A. Garraty (dir.), Mark C. Carnes (dir.), William H. Pease (rédacteur) et Jane H. Pease (rédactrice), American National Biography, vol. 11 : Hofstadter - Jepson, New York, Oxford University Press, USA, , 956 p. (ISBN 9780195127904, lire en ligne), p. 62-63
  3. (en-US) « Miss Sallie Holley Dies after a Life of Worthy Deeds », The New York Times,‎ , p. 8 (lire en ligne Inscription nécessaire)

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • (en-US) Edward T. James (dir.), Notable American Women 1607-1950, vol. 2 : G-O, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press (réimpr. 2014) (1re éd. 1971), 659 p. (ISBN 9780674288355, lire en ligne), p. 205-206. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) John A. Garraty (dir.), Mark C. Carnes (dir.), William H. Pease (rédacteur) et Jane H. Pease (rédactrice), American National Biography, vol. 11 : Hofstadter - Jepson, New York, Oxford University Press, USA, , 956 p. (ISBN 9780195127904, lire en ligne), p. 62-63. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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