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Sabotage à Berlin

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Sabotage à Berlin
Description de l'image 1942 - Rialto Theater Ad - 2 Oct MC - Allentown PA.jpg.
Titre original Desperate Journey
Réalisation Raoul Walsh
Scénario Arthur T. Horman
Musique Max Steiner
Hugo Friedhofer (non crédité)
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros.
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film dramatique
film de guerre
Durée 107 minutes
Sortie 1942

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Sabotage à Berlin (Desperate Journey) est un film de guerre américain réalisé par Raoul Walsh en 1942.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'équipage d'un bombardier de la RAF est abattu au-dessus de l'Allemagne. Les cinq rescapés (Forbes, un Australien ; Hammond, un Américain ; Edwards, un Écossais ; Forrest, un Canadien et Hollis, un Anglais) s'organisent et se mettent à la recherche d'un moyen de rentrer en Angleterre.

Brièvement arrêtés, ils s'échappent en ridiculisant un officier allemand qui va les poursuivre à travers toute l'Allemagne. Ils profitent d'un passage à Berlin pour faire exploser une usine chimique et sont aidés par un médecin et son infirmière. Celle-ci les aide à nouveau plus loin à Münster, mais refuse de les suivre en Angleterre afin de continuer à aider les forces de résistance en Allemagne.

Ils trouvent finalement un avion prêt à partir, chargé d'une bombe destinée à l'Angleterre. Ils volent l'avion, éliminant au passage l'officier allemand et, larguant la bombe sur une usine d'armements, rejoignent l'Angleterre. Trois des six hommes d'origine ont trouvé trouvé la mort au cours de ces aventures.

Fiche technique

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Distribution

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Acteurs non crédités :

Ce film — « péripétie mineure dans l'œuvre de Walsh et péripétie mineure dans la guerre, rêve éveillé[6] » plutôt « proche du film d'espionnage[7] », mais « film de guerre assez banal[8] » — montre « une belle conviction propagandiste : les cinq champions sont Anglais, Écossais, Américain, Australien et Canadien. Quant aux Allemands, ils sont sourds, aveugles et mentalement attardés. Bien que dans un contexte un peu particulier, on voit apparaître le thème walshien par excellence du retour tragique[6] ».

Dans son autobiographie, Errol Flynn revient sur le simple fait qu'« il fallait vivre, faire des films : Sabotage à Berlin, Du sang sur la neige, Saboteur sans gloire, San Antonio, Ne dites jamais adieu, Tu ne m'échapperas pas, Le Loup des sept collines. Ma carrière se poursuivait avec des scénarios plus ou moins bons. La plupart du temps, je tournais sans passion, je n'étais pas content de ce que je faisais[9] ».

Références

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  1. Giuliani 1986, p. 165.
  2. Giuliani 1986, p. 160.
  3. Giuliani 1986, p. 161.
  4. a b et c Giuliani 1986, p. 163.
  5. Giuliani 1986, p. 164.
  6. a et b Giuliani 1986, p. 102.
  7. Giuliani 1986, p. 15.
  8. Giuliani 1986, p. 46.
  9. Flynn 1959, p. 277.

Bibliographie

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Ouvrages généraux

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  • Gérard Devillers et Marceau Devillers, Anthologie du Cinéma, tome V : Errol Flynn, Paris, L'Avant-scène Cinéma, , p. 337-392.

Monographies

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Liens externes

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