Récif Royal Charlotte

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Récif Royal Charlotte
Image satellite du récif Royal Charlotte prise par la NASA en 1999.
Image satellite du récif Royal Charlotte prise par la NASA en 1999.
Géographie
Revendication par Drapeau de la Malaisie Malaisie
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Drapeau de Taïwan Taïwan
Archipel Îles Spratleys
Localisation Mer de Chine méridionale, océan Pacifique
Coordonnées 6° 56′ 30″ N, 113° 34′ 47″ E
Géologie Atoll
Administration
Statut Non occupé en 2023, revendiqué par la Malaisie, le Viêt Nam, la république populaire de Chine et Taïwan
Autres informations
Fuseau horaire UTC+8
Géolocalisation sur la carte : mer de Chine méridionale
(Voir situation sur carte : mer de Chine méridionale)
Récif Royal Charlotte
Récif Royal Charlotte
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
(Voir situation sur carte : océan Pacifique)
Récif Royal Charlotte
Récif Royal Charlotte
Catégorie:Île de la mer de Chine méridionale

Le récif Royal Charlotte (en anglais Royal Charlotte Reef, en malais Terumbu Semarang Barat Besar, en vietnamien Đá Sác Lốt, en mandarin Huáng lù jiāo (en sinogrammes 皇路礁)), est un récif des îles Spratleys en mer de Chine méridionale[1],[2].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le recif porte le nom d'un navire de la Royal Navy, du nom de Charlotte de Mecklembourg-Strelitz, épouse du roi George III.

Géographie[modifier | modifier le code]

Royal Charlotte Reef est un petit récif corallien qui s'est développé au sommet d'un mont sous-marin dans le partie sud-est des Spratleys. Elle est située à 142 milles marins au nord-ouest de l'île de Bornéo et à plus de 200 milles marins au sud-ouest de l'île de Palawan. Les caractéristiques géographiques peu profondes les plus proches sont le récif Swallow, à un peu plus de 28 milles marins au nord-est et le récif Louisa, à un peu plus de 41 milles marins au sud-ouest[3]. Cet atoll ovale s'étend sur 2,2 km le long de son axe du nord-ouest au sud-est et atteint 1,6 km sur son axe nord-est-sud-ouest[4].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le récif a une forme rectangulaire arrondie avec des côtés d'environ 1 mille marin de long.

Des rochers atteignant 1,2 mètres de haut apparaissent au-dessus des hautes eaux sur les bords nord-est et sud-est, et le récif s'assèche en entourant un petit bassin[1]. Il y a plusieurs roches de 0,6 à 1,2 mètres de hauteur situées près de la face sud-est et quelques roches submergées situées sur la face nord-est[3].

L'atoll est composé d'un platier récifal de 1,64 km2 qui entoure un lagon de 8,8 km2 et d'une pente récifal de 0,69 km2. Le platier récifal est une bande de 5 km de long et de 300 à 500 m de large qui sépare le lagon de la pente récifale[4].

Revendications de souveraineté[modifier | modifier le code]

Le récif Royal Charlotte fait l'objet d'un différend entre la Malaisie, le Viêt Nam, la Chine et Taïwan.

Les Philippines ne revendiquent officiellement pas la souveraineté sur ce rocher (voir aussi Groupe d'îles de Kalayaan).

La Malaisie a érigé une balise au point culminant du récif[5]. Il y a des indications selon lesquelles la Malaisie a occupé le récif Royal Charlotte[6].

Structures artificielles[modifier | modifier le code]

Il n'y a aucune structure artificielle sur le récif récif Royal Charlotte en 2023.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) D. J. Hancox et John Robert Victor Prescott, A Geographical Description of the Spratly Islands and an Account of Hydrographic Surveys Amongst Those Islands, Durham, Université de Durham (ISBN 978-1-897643-18-1, lire en ligne), page 20.
  2. (en) Gouvernement fédéral des États-Unis, « Spratly Islands in the South China Sea », sur Bibliothèque du Congrès (consulté le ).
  3. a et b (en) National Geospatial-Intelligence Agency, Sailing Directions (Enroute), Pub. 161: South China Sea and the Gulf of Thailand, Springfield (Virginie), National Geospatial-Intelligence Agency, (lire en ligne).
  4. a et b (en) Université nationale de Singapour, « Royal Charlotte Reef », sur Université nationale de Singapour, (consulté le ).
  5. (en) ark J. Valencia, Jon M. Van Dyke et Noel A. Ludwig, Sharing the Resources of the South China Sea, University of Hawaii Press, , 290 p. (ISBN 0824818814), page 36.
  6. (en) Johan Saravanamuttu, « Malaysia's Policies and Interests in the South China Sea: Developments, Successes, and Failures », S. Rajaratnam School of International Studies, S. Rajaratnam School of International Studies,‎ , p. 23 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]