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Rue du Saint-Gothard

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14e arrt
Rue du Saint-Gothard
Voir la photo.
La rue du Saint-Gothard vue depuis la rue Dareau.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Parc-de-Montsouris
Début 45, rue Dareau
Fin 6, rue d'Alésia
Morphologie
Longueur 300 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination 1877
Ancien nom Chemin des Prêtres
Géocodification
Ville de Paris 8854
DGI 8629
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Saint-Gothard
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
Rue du Saint-Gothard

La rue du Saint-Gothard est une voie du 14e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

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La rue du Saint-Gothard est une voie publique située dans le 14e arrondissement de Paris. Elle débute au 45, rue Dareau et se termine au 6, rue d'Alésia.

Origine du nom

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Cette rue tient son nom du massif alpin du Saint-Gothard. Cette région des montagnes suisses se répartie entre les cantons du Valais, du Tessin, d'Uri et des Grisons. Ce massif est connu pour constituer une frontière naturelle entre le Nord et le Sud de l'Europe.

Cette voie est un ancien chemin tracé sur le plan de Roussel de 1730, dont la partie située entre la rue Dareau et le boulevard Jourdan était une partie du « chemin des Prêtres » et qui a été réduite lors de la création du parc Montsouris.

Les nombreux charrois des carriers qui empruntaient cette voie, non pavée, creusèrent de profondes ornières. Ceci eut pour conséquence l’effondrement, au niveau du n° 29, d’une partie de l’aqueduc Médicis[1].

Cette voie de l'ancienne commune de Montrouge est intégré la Voirie de Paris par décret du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • No 8 : Chaïm Soutine eut son atelier à cette adresse. Il habitait avenue René-Coty[2].
  • No 16 : le photographe Brassaï (1899-1984) habitait à cette adresse[3]. En 1889, au retour d'Arles où il avait rejoint Vincent Van Gogh pour l'automne précédent, Paul Gauguin loue un atelier au 16, rue du Saint-Gothard, afin de participer au Salon des XX et, plus largement, d'être présent pour l'exposition universelle qui se tient à Paris à l'occasion du centenaire de la Révolution française. Il réalise dans cet atelier plusieurs gravures sur zinc (série Volpini)[4]. Amedeo Modigliani a également vécu à cette adresse en 1910, de même que le sculpteur Claude Mercier à partir de 1952.

Cet Immeuble est inscrit au titre des monuments historiques (arrêté du , publié au JO du [5]).

  • No 18 : en 1880, Joseph-Arthème Fayard fait construire un magasin-dépôt, en bois, pour développer ses activités. Le local est entièrement détruit par un incendie, en 1905. L’éditeur fait reconstruire un immeuble en brique. Il le conserve jusqu’en 1968, date à laquelle il le vend à la RATP. Ce sont, aujourd’hui, des logements sociaux[6].
  • Le rue est censée abriter le domicile de Dudon, personnage principal du roman de Georges Simenon Une vie comme neuve.

Notes et références

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  1. « Montsouris en 1822 », Les Trois-Monts,‎ février 1930.
  2. « Atelier Chaïm Soutine » (consulté le ).
  3. Collectif, Étrangers célèbres et anonymes du 14e arrondissement, Mairie du 14e, octobre 2011, p. 8.
  4. Claire Bernardi et Ophélie Ferlier, Gauguin : l'alchimiste, Paris, RMN-Grand Palais, , 325 p. (ISBN 978-2-7118-6435-5, lire en ligne), p. 23
  5. « Version électronique authentifiée publiée au JO no 0071 125 125 du 24/03/2007 | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  6. Daniel Simon, Le XIVe arrondissement, Arcadia éd, coll. « C'était hier », (ISBN 978-2-913019-25-6).

Article connexe

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Lien externe

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