Rosalis est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque municipale de Toulouse lancée en 2012. Son site web donne accès à des collections patrimoniales numérisées de manuscrits enluminés, de livres imprimés, de revues, de photographies, de cartes, de partitions et d'enregistrements sonores conservés à la bibliothèque, dans des institutions partenaires ou chez des collectionneurs privés.
En 2020, Rosalis rejoint le dispositif Gallica Marque Blanche[1] mis en place par la Bibliothèque nationale de France. Cela permet à ses collections de venir enrichir de l’intérieur les quelque 6 millions de documents accessibles sur la bibliothèque numérique de la BnF. D’un autre côté, les collections toulousaines peuvent être élargies par les fonds complémentaires de la BnF.
Collections numérisées de la bibliothèque de Toulouse
Thèmes : les alphabets, la guerre de 14/18, les albums de coloriage, les comptines, les reliures, l'aviation
Artistes contemporains : Philippe UG, Sophie Vissière
Un partenariat est établi avec la BnF depuis 2015 pour un programme de numérisation et valorisation concertée de la littérature jeunesse alimentant Rosalis et Gallica.
On y trouve également des fonds issus de collections particulières, notamment ceux intégrés à l'occasion de l'opération nationale de la Grande Collecte dans le cadre de la commémoration de la Guerre de 1914-1918, ou bien la collection de disques chinois des années 1960 et 1970 de Roland Trotignon.
Dès l'origine, à l'ouverture de Rosalis en 2012, les documents ont été numérisés avec reconnaissance optique de caractères et la recherche plein texte est possible sur l'ensemble des collections.
Un système de visionneuse permettait la consultation et le feuilletage des ouvrages également téléchargeables au format pdf.
Le site fut conçu à partir de deux logiciels libres : Greenstone, système de gestion de bibliothèque numérique, pour l'architecture du système d'organisation des documents et Dotclear, logiciel de création de blog, pour les fonctionnalités éditoriales.
L'interface du site était conçue pour être également accessible via un smartphone.
Tous les documents étaient décrits dans des notices au format Dublin Core.
À chaque document est associé un identifiant numérique Archival Resource Key (ARK) unique et pérenne.
La publication des métadonnées selon le protocole OAI-PMH permet le moissonnage de Rosalis par d'autres bibliothèques numériques comme Europeana, Gallica, Pireneas, Occitanica et Isidore.
En janvier 2020, la bibliothèque change de plateforme technique pour utiliser Gallica en marque blanche[3].
Rosalis valorise ses collections via un espace d'échange et de médiation collaboratif ouvert aux commentaires et aux contributions des internautes. Sa nouvelle version en Gallica Marque Blanche intègre également un compte Twitter.
Le public est ainsi invité à participer à l'identification de documents, à rédiger des billets de blog, articles ou commentaires, à proposer à la numérisation de nouveaux documents.
Fin 2019, la fréquentation quotidienne du site s'élève à plus de 300 usagers.