Roberta Gilchrist

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Roberta Gilchrist
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (58 ans)
Nationalité
Formation
Université d'York (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
British Academy ()
Society of Antiquaries of London
Society for Medieval Archaeology (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Martyn Jope Award (d) ()
Current Archaeology Archaeologist of the Year Award (d) ()
Fellow of the Society of Antiquaries
Membre de la British AcademyVoir et modifier les données sur Wikidata
Roberta Gilchrist a notamment étudié les moniales au prisme de l'archéologie du genre (ici représentées dans un manuscrit des XIIIe – XIVe siècles - British Library Yates Thompson MS.11).

Roberta Lynn Gilchrist, née le 28 juin 1965 au Canada, est une archéologue et médiéviste canadienne dont la carrière universitaire s'est déroulée au Royaume-Uni. Elle est professeur d'archéologie et doyenne de la recherche à l'université de Reading.

Formation[modifier | modifier le code]

Elle nait le 28 juin 1965 au Canada[1],[2] et déménage au Royaume-Uni en 1982 pour étudier l'archéologie à l'université de York. Elle obtient un baccalauréat ès arts (BA) en 1986 puis un doctorat en philosophie (DPhil) en 1990[1]. Sa thèse de doctorat s'intitule « L'archéologie de la piété féminine : genre, idéologie et culture matérielle dans l'Angleterre médiévale tardive (vers 1050-1550) »[3].

Carrière académique[modifier | modifier le code]

Roberta Gilchrist commence sa carrière universitaire en 1990, en devenant lectrice à l'université d'East Anglia à Norwich. En 1996, elle rejoint l'université de Reading au poste de professeur d'archéologie[1]. Elle était auparavant directrice de l’École d’archéologie, de géographie et de sciences de l’environnement[4]. Depuis 2015, elle est doyenne de la recherche sur le patrimoine et la créativité[5].

En plus de son travail universitaire, elle a occupé plusieurs postes. De 1993 à 2005, elle est archéologue consultante auprès de la cathédrale de Norwich[6],[5]. De 1997 à 2006, elle est rédactrice en chef de la revue académique World Archaeology[1]. De 2004 à 2007 elle est présidente de la Society for Medieval Archaeology (en) de 2004 à 2007[5].

Elle est spécialiste d'archéologie médiévale au Royaume-Uni, particulièrement dans les domaines de la religion et de l'archéologie du genre[4].

Roberta Gilchrist est membre de l'Antiquity Trust, qui soutient la publication de la revue d'archéologie Antiquity[7].

Honneurs[modifier | modifier le code]

En 2002, Roberta Gilchrist est élue membre de la Society of Antiquaries of London (FSA)[8] puis, en 2008, membre de la British Academy (FBA)[9]. Toujours en 2008, elle a remporté le prix Martyn Jope de la Society for Medieval Archaeology (en) pour « la meilleure interprétation nouvelle, la meilleure application d'une méthode analytique ou la meilleure présentation de nouveaux résultats » publiée dans le volume annuel de la revue Medieval Archaeology (en)[10],[11].

En février 2016, elle remporte le prix « Archéologue de l'année » lors des Archaeology Awards (en)[12] qui sont votés par le public et récompensent les personnes qui ont apporté des contributions exceptionnelles à l'archéologie. En 2018, elle est élue membre honoraire du Jesus College de Cambridge[13].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (Edited with H. Mytum) The Archaeology of Rural Monasteries. Oxford: British Archaeological Reports (BAR 203), 1989
  • (With M. Oliva) Religious Women in Medieval East Anglia. Norwich: Centre of East Anglian Studies, 1993
  • (Edited with H. Mytum) Advances in Monastic Archaeology: Conference on urban monasteries. Oxford: Tempus Reperatum, 1993
  • Gender and Material Culture: the archaeology of religious women. London: Routledge, 1994
  • Contemplation and Action: the other monasticism. Leicester: Leicester University Press, 1995
  • Gender and Archaeology: Contesting the Past. London: Routledge, 1999
  • (Edited with D. Gaimster) The Archaeology of Reformation. London: Maneys, 2003
  • (With B. Sloane) Requiem: the Medieval Monastic Cemetery in Britain. London: Museum of London Archaeological Service, 2005
  • Norwich Cathedral Close: the Evolution of the English Cathedral Landscape. Woodbridge: Boydell and Brewer, 2005
  • Medieval Life: Archaeology and the Life Course. Woodbridge: Boydell and Brewer, 2012
  • (With C. Green) Glastonbury Abbey: archaeological investigations 1904-79, 2015 [1]
  • Sacred Heritage: Monastic Archaeology, Identities, Beliefs, Cambridge University Press, 2020, (ISBN 978-1108496544)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Gilchrist, Prof. Roberta Lynn », Who's Who 2014, A & C Black, (consulté le )
  2. « Roberta Gilchrist », Companies House (consulté le )
  3. « The archaeology of female piety: gender, ideology and material culture in later medieval England (c. 1050-1550) », YorSearch, University of York, (consulté le )
  4. a et b « Staff Profile:Professor Roberta Gilchrist », Department of Archaeology, University of Reading (consulté le )
  5. a b et c « Gilchrist, Professor Roberta » [archive du ], British Academy Fellows, British Academy (consulté le )
  6. « Norwich Cathedral Archaeology », University of Reading (consulté le )
  7. « Antiquity Trust », Antiquity (consulté le )
  8. « Fellows Directory - G », Society of Antiquaries of London (consulté le )
  9. « Professor Roberta Gilchrist » [archive du ], Elections to the Fellowship, British Academy (consulté le )
  10. « The Society for Medieval Archaeology | Awards » (consulté le )
  11. Gilchrist, « Magic for the Dead? The Archaeology of Magic in Later Medieval Burials », Medieval Archaeology, vol. 52, no 1,‎ , p. 119–159 (DOI 10.1179/174581708x335468, S2CID 162339681, lire en ligne)
  12. « Roberta Gilchrist wins prestigious Archaeologist of the Year award for 2016 », Current Archaeology, (consulté le )
  13. (en) « University of Reading », University of Reading (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]