Persicaria hydropiper
Renouée Poivre d'eau
Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Caryophyllales |
Famille | Polygonaceae |
Genre | Persicaria |
Ordre | Caryophyllales |
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Famille | Polygonaceae |
Persicaria hydropiper (L.) Spach ou Persicaria hydropiper (L.) Delarbre[1], la Renouée poivre d'eau (basionyme Polygonum hydropiper L.) - parfois appelée curage - est une espèce de plantes herbacées de la famille des Polygonacées qui pousse dans des zones humides, éventuellement semi-immergée dans les ruisseaux, les fossés inondés.
Son nom vient du goût fortement poivré des jeunes feuilles. Elle est utilisée au Bangladesh comme plante médicinale[2] anti-hyperglycémique[3] et comme condiment au Japon où elle est cultivée[4].
Description
[modifier | modifier le code]Caractéristiques
[modifier | modifier le code]- Organes reproducteurs
- Couleur dominante des fleurs : blanc, rose
- Période de floraison : août-novembre
- Inflorescence : épi de cymes triflores
- Sexualité : hermaphrodite
- Pollinisation : autogame
- Graine
- Fruit : akène
- Dissémination : hydrochore
- Habitat et répartition
- Habitat type : friches annuelles hygrophiles eutrophiles pionnières, vasicoles
- Aire de répartition : holarctique.
Données d'après : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.
Utilisation
[modifier | modifier le code]Usage alimentaires
[modifier | modifier le code]Elle est utilisée en cuisine japonaise sur les sashimi[5] et les amérindiens d'Amérique du nord utilisaient toutes les parties de cette plante comme condiment poivré (au début du XXe siècle, ils l'appelaient « poivre indien »)[6].
Usages médicinaux
[modifier | modifier le code]La renouée poivre-d'eau était utilisée contre les maux de tête par les amérindiens d'Amérique du Nord[6].
Dans le cadre des recherches contre le vieillissement, une publication (2017) comparant les effets de 73 fruits et légumes sur 3 modèles de glycation classe la renouée poivre d'eau en seconde position pour ses effets anti-glycation, notamment à cause de la lutéine qu'elle contient[7].
Références
[modifier | modifier le code]- « Taxonomy - GRIN-Global Web v 1.9.8.2 », sur npgsweb.ars-grin.gov (consulté le )
- Rahmatullah, M., Ferdausi, D., Mollik, A., Jahan, R., Chowdhury, M. H., & Haque, W. M. (2010). A survey of medicinal plants used by Kavirajes of Chalna area, Khulna district, Bangladesh. African Journal of Traditional, Complementary and Alternative Medicines, 7(2).
- (en) Arafat Rahman Oany, Al Ahad Siddikey, Mohammad Uzzal Hossain et Rafiad Islam, « A preliminary evaluation of cytotoxicity, antihyperglycemic and antinociceptive activity of Polygonum hydropiper L. ethanolic leaf extract », Clinical Phytoscience, vol. 2, no 1, , p. 2 (ISSN 2199-1197, DOI 10.1186/s40816-016-0016-5, lire en ligne, consulté le )
- (ja) « お刺身の名脇役!紅たでが目指す活躍の舞台 カネ筒農園 », しゃかいか!, (lire en ligne, consulté le )
- « ヤナギタデ », sur had0.big.ous.ac.jp (consulté le )
- Jacques Rousseau (directeur du jardin botanique de Montréal) et Marcel Raymond, Études ethnobotaniques québécoises, Montréal, Institut botanique, coll. « Contributions de l'Institut botanique de l'université de Montréal » (no 55), , 154 p. (lire en ligne), chap. 1 (« Le folklore botanique de Gaughnawaga »), p. 26.
- (en) Wakako Takab et al., « Anti-glycative effect of vegetable and fruit extracts on multiple glycation models », Glycative Stress Research 2017; 4 (1): 071-079, , p. 9 pages (ISSN 2188-3610, lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Tropicos : Persicaria hydropiper (L.) Delarbre (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Persicaria hydropiper (L.) Opiz
- (en) Référence UICN : espèce Persicaria hydropiper (consulté le )
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Persicaria hydropiper (L.) Spach
- (fr) Référence INPN : Persicaria hydropiper (L.) Spach, 1841 (TAXREF)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fukuyama, Y., Sato, T., Miura, I., Asakawa, Y., & Takemoto, T. (1983). Hydropiperoside, a novel coumaryl glycoside from the root of Polygonum hydropiper. Phytochemistry, 22(2), 549-552 (résumé).
- Lee, S. H., Kim, B., Oh, M. J., Yoon, J., Kim, H. Y., Lee, K. J., ... & Choi, K. Y. (2011). Persicaria hydropiper (L.) Spach and its Flavonoid Components, Isoquercitrin and Isorhamnetin, Activate the Wnt/β‐catenin Pathway and Inhibit Adipocyte Differentiation of 3T3‐L1 Cells. Phytotherapy Research, 25(11), 1629-1635 (résumé).
- Starkenmann, C., Luca, L., Niclass, Y., Praz, E., & Roguet, D. (2006). Comparison of volatile constituents of Persicaria odorata (Lour.) Sojak (Polygonum odoratum Lour.) and Persicaria hydropiper L. Spach (Polygonum hydropiper L.). Journal of agricultural and food chemistry, 54(8)