Re-7
| Re-7 | |
| Genre | Jeux vidéo |
|---|---|
| Périodicité | Quotidienne |
| Réalisation | Fabrice Hourlier |
| Ancienne présentation | Bertrand Amar |
| Narration | Mathieu Oullion (voix-off) |
| Musique | Stéphan Rodriguez |
| Pays |  France
|
| Langue | Français |
| Nombre de saisons | 9 |
| Production | |
| Durée | 5 minutes |
| Production | Bertrand Amar et Tim Newman |
| Société de production | Bouyaka Productions |
| Diffusion | |
| Diffusion | Canal J |
| Date de première diffusion | 2001 |
| Date de dernière diffusion | 2009 |
| Statut | Arrêté |
| Public conseillé | Tout public |
| Site web | www.canalj.fr/La-tele/Emissions/RE7 (page archivée) |
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Re-7 est une émission de télévision hebdomadaire puis quotidienne française d'environ 5 minutes consacrée aux jeux vidéo, lancée le 23 septembre 2001[1] et arrêtée en 2009. Elle est diffusée sur Canal J et sur TV5 Monde[réf. nécessaire]. Elle est produite par Canal J et Bouyaka Productions[1], et présentée par Bertrand Amar[1] puis par Mathieu Oullion.
Principe et positionnement
[modifier | modifier le code]Re-7 est une émission consacrée à l'actualité des jeux vidéo, présentée par Bertrand Amar (de 2001 à 2006), puis par Mathieu Oullion (de 2006 à 2009, en voix off), et diffusée sur Canal J. L'émission, qui se veut être « la référence des jeunes gamers[2] », propose « des tests, des reportages, des news, des avant-premières, des astuces[2] », « des mini tests nommés « Rapido », des previews, des dossiers et des interviews[3] », et couvre « les grands rendez-vous de l’année comme les « X0 (en) » de Microsoft ou l’E3 [3] ». Les jeunes « peuvent chaque semaine devenir eux-mêmes testeurs dans l’émission[2] » et « la rédaction de Re-7 rencontre fréquemment des célébrités issues du monde de la musique, du cinéma ou des comiques pour leur faire essayer les dernières nouveautés[3]. »
Selon David Choquet de Gamekult, « le ton est un peu plus mature [que dans Des souris et des roms], bien qu'accessible à tous[1] » ; Bertrand Jouvray de JeuxActu précise : « tout l’aspect subversif et controversé de la violence dans le jeu vidéo est immédiatement éliminé, puisque Re-7 n’évoque jamais des jeux comme GTA ou Manhunt. L’horaire de diffusion ne le permettrait pas et ces jeux ne s’adressent clairement pas à la cible de Canal J. Mais peu importe, le reste de la production vidéoludique est traité avec sérieux et humour[3]. »
Réalisation
[modifier | modifier le code]Re-7 est la première émission produite par Bertrand Amar avec sa société Bouyaka Productions[4]. Elle est réalisée par « une trentaine de personnes en comptant les monteurs, les caméramans, les ingénieurs du son, les truquistes, etc.[3] ». Pour l’éditorial, « [ils sont] trois en permanence, et quelques journalistes pigistes pour certains sujets spécifiques. Alex Nassar est le principal journaliste rédacteur de l'émission, et [Bertrand Amar] défini[t] le contenu en tant que rédacteur en chef. [Ils sont] donc trois à faire les tests, avec Sébastien Magne en plus[3]. »
Les équipes de Re-7 « ne voulaient surtout pas faire une émission « cheap »[3] ». L'émission se déroule dans des décors en 3D — un garage, puis un restaurant —, qui sont créés par Fabrice Hourlier[5],[6],[7]. « Une fois en plateau, Bertrand Amar et Fabrice Hourlier imaginent des petites mises en scène grâce au système d’incrustation sur fond vert[3]. »
Horaires et fréquence de diffusion
[modifier | modifier le code]D'abord hebdomadaire[1],[8], l'émission passe à un format quotidien de 5 minutes en 2006 avec des tests grandeur nature dont un maximum réalisés par les enfants eux-mêmes. L'émission est ainsi diffusée du lundi au vendredi à 11h55 et rediffusée à 20h25.
Accueil critique
[modifier | modifier le code]David Choquet estime que « les reportages [sont] intéressants et les tests précis et sans concession[1]. » Bertrand Jouvray souligne quant à lui « le soin apporté à la réalisation de l’émission[3] » et affirme que « Bertrand Amar est le seul présentateur capable de s’adresser [aux jeunes téléspectateurs fans de jeux vidéo] sans parler comme un débile, ce qui est d’autant plus difficile vu le sujet[3]. » Sylvie Kerviel du Monde observe pour sa part que « la réalisation [du décor virtuel] utilise une technique inédite particulièrement performante rendant l'illusion parfaite[7]. »
Notes et références
[modifier | modifier le code]- David Choquet, « Re-7, préparez la télécommande et le pad », Gamekult, (lire en ligne, consulté le )..
- Rédaction de canalj.fr, « RE 7 : Le rendez-vous incontournable des gamers ! », Canal J, non daté (BNF 12538751, lire en ligne, consulté le )..
- Bertrand Jouvray, « Reportage chez Re-7 : Nous sommes allés faire une petite visite à Bertrand Amar sur le plateau de Re-7, son émission de jeux vidéo. Découverte et interview. », JeuxActu, (lire en ligne, consulté le )..
- Rédaction de The Smart Girls Blog, « On aime… Bertrand Amar et on l’interview », The Smart Girls Blog, (lire en ligne, consulté le )..
- Marc Bourhis, « La télé sur un plateau… virtuel : Les émissions présentées par un animateur évoluant dans un décor virtuel en trois dimensions se multiplient. Pour comprendre comment elles sont réalisées, Micro Hebdo s’est rendu sur les plateaux de Thalassa et de Re-7. », 01net.com, (lire en ligne, consulté le )..
- Nicolas Bonzom, Télé Start : 40 ans d'émissions de jeux vidéo en France, Omaké Books, , 368 p. (ISBN 978-2-37989-193-9), p. 173-176..
- Sylvie Kerviel, « Re-7 », Le Monde, Paris, Société éditrice du Monde (d), (ISSN 0395-2037, 1284-1250 et 2262-4694, OCLC 1758539, BNF 11870490, lire en ligne, consulté le )..
- Rédaction, « Actualités - 3 septembre 2001 », Télé satellite & numérique, (ISSN 1167-3621, lire en ligne, consulté le )..
