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Raccrochez, c'est une erreur !

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Raccrochez, c'est une erreur !
Description de l'image SorryWrongNumber2.jpg.
Titre original Sorry, Wrong Number
Réalisation Anatole Litvak
Scénario Lucille Fletcher pièce et adaptation
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film noir
Durée 89 minutes
Sortie 1948

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Raccrochez, c'est une erreur ! (titre original : Sorry, Wrong Number) est un film américain réalisé par Anatole Litvak, sorti en 1948. Il reprend sous forme de film la nouvelle Sorry, Wrong Number de Lucille Fletcher créée en 1943 sur le programme Suspense, qui avait obtenu une Edgar Award comme meilleure dramatique audio de l'année. Le film restant fidèle à l'audiodrame, il se passe essentiellement dans une chambre, en ajoutant quelques flashbacks.

Une femme hypocondriaque, cloîtrée chez elle, tente de joindre son époux au téléphone, mais la standardiste commet une erreur et la branche sur une ligne déjà utilisée. Elle entend alors deux hommes qui discutent d'un meurtre que l'un d'eux va commettre le soir même. Elle appelle alors la police, qui explique ne rien pouvoir faire, faute de précisions sur le lieu du crime supposé.

Au fur et à mesure qu'elle reçoit de nouveaux appels concernant son mari, puis de son mari lui-même – longtemps empêché de la joindre parce que la ligne était occupée – et qu'elle en recoupe les informations, elle finit par découvrir que c'est elle-même qui doit être assassinée.

Fiche technique

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Distribution

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Acteurs non crédités :

Autour du film

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  • Sorry, Wrong Number est l'adaptation d'une courte pièce radiophonique constituée d'un simple monologue. Écrite par Lucille Fletcher, elle fut jouée par Agnes Moorehead en 1943 et reçut un excellent accueil public. Anatole Litvak en fit un film noir et accentua certaines tendances caractéristiques du genre : pessimisme (le dénouement terrible) et mode de narration extrêmement complexe (nombreux flashbacks, et même, flashbacks dans des flashbacks). Le succès commercial du film prouve qu'à cette époque le public « raffolait de cette complexité à la limite de la gratuité » (d'après Jacques Lourcelles). La virtuosité et la complexité du récit sont les traits dominants d'une œuvre dans laquelle Barbara Stanwyck livre une prestation inoubliable. Ici, la conclusion est horriblement malheureuse et contredit les préjugés émis sur le cinéma hollywoodien, prétendument soumis à des épilogues en forme de happy end.

Le film apparaît dans Les cadavres ne portent pas de costard en 1982, Dead Again en 1991 et The Ryan Initiative en 2014 dans lequel Jack Ryan se rend à une projection dans une salle de cinéma.

Liens externes

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