Quintus Fufius Calenus

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Quintus Fufius Calenus
Fonctions
Proconsul
Gaule transalpine
- av. J.-C.
Consul
avec Publius Vatinius
Préteur
Rome
Tribun de la plèbe
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Q.Fuflius Q.f.C.n. CalenusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine tardive (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Quintus Fufius Calenus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Fufii (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Conflit

Quintus Fufius Calenus est un homme politique du dernier siècle de la République romaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 61, il est tribun du peuple[1]. Il est le principal personnage dans l'acquittement de Publius Clodius Pulcher, contre sa profanation des mystères de Bona Dea.

En 59, il est préteur[1], élu avec le soutien de César. Il fait une loi en vertu de laquelle les sénateurs, les chevaliers, et les tribuns de l'aerarium, qui composent les jurys, devraient voter séparément, de sorte que tout en gardant secret le vote individuel, on pourrait connaître le vote de chaque décurie, et savoir à laquelle attribuer les bonnes et les mauvaises décisions[2].

En 51, il commande deux légions de César durant la guerre des Gaules[3] puis en 49, il suit César en Italie, en Espagne[1].

En 48, César le charge de transférer en Épire le reste des troupes basées en Italie. Mais la plupart des bateaux sont capturés par Bibulus et Calenus lui-même s'échappe avec difficulté[4].

En 47, César le nomme au consulat. En 44, après la mort du dictateur César, il se rallie à Antoine, et lors des débats au Sénat au début de 43, il s'oppose plusieurs fois aux Philippiques de Cicéron, qui veut que l'on déclare la guerre à Antoine[5].

En 40, il commande une armée en Gaule transalpine et est sur le point de marcher contre Octavien, lorsqu'il meurt subitement[1]. Son fils apporte le soutien de ses légions au futur empereur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Rat 1964, p. 232
  2. Dion Cassius, Histoire romaine, XXXVIII, 8
  3. Jules César, Commentaires sur la guerre des Gaules, VIII, 39
  4. Jules César, Commentaires sur la Guerre civile, III, 26
  5. Wuilleumier 1963, p. 13

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules César (trad. Maurice Rat), La guerre des Gaules, Paris, Garnier Flammarion,
  • (fr + la) Cicéron (trad. André Boulanger, Pierre Wuilleumier, préf. Pierre Wuilleumier), Discours, Philippiques I à IV, t. XIX, Les Belles Lettres, (1re éd. 1959)

Liens externes[modifier | modifier le code]